En Egypte antique, le chat était considéré comme un animal sacré. Cet âge d'or félin renaît aujourd'hui sur le web puisque les internautes ont adopté le chat comme mascotte. On pourrait tracer une ligne chronologique allant de la déesse Bastet à Maru, en passant par les lolcats. Et cette diachronie passerait forcément à un moment ou a un autre par le cinéma... Un Top qui rend hommage aux chats les plus célèbres du cinéma.
- Le plus luxueux : Dans Diamants sur canapé, Audrey Hepburn possède un chat qui est à la fois son compagnon et son double. Elle rêve de faire un riche mariage pour s'élever au dessus de sa condition et ce chat de gouttière qu'elle a recueilli lui rappelle ses origines. Et puis elle se veut aussi indépendante qu'un chat : sans attaches affectives. Mais elle tombe amoureuse malgré elle d'un écrivain sans le sou...
- Le plus cauchemardesque : Le chat du Cheshire, chat d'Alice aux pays des merveilles, imaginé par Lewis Carroll, est à la fois cruel et facétieux... mais surtout, c'est un chat qui sourit, qui disparaît, qui parle par énigmes et oblige Alice à tenir des raisonnements absurdes.
- Le plus intelligent : Le chat de Mon beau père et moi s'appelle La Guigne et il est capable de tirer la chasse d'eau, ce qui fait de lui un chat d'un QI supérieur à la moyenne de sa race..
- Le plus triste : Le chaton que recueille Anita Ekberg dans La dolce vita est resté célèbre parce que cette scène précède celle de la Fontaine Trevi...
- Le plus manipulateur : Le Chat potté est un personnage du film d'animation Shrek, inspiré d'un conte de Charles Perrault : Le chat botté. Dans la version originale du film, il s'appelle Puss in Boots, comme dans la version anglaise du conte. Lors de sa première rencontre avec Shrek et l'Âne, le chat se présente en signant un P sur un arbre, détail qui a obligé les traducteurs à lui trouver un nom commençant par la lettre P dans la version française. Ce nom est évidemment une allusion à son grand chapeau.
- Le plus perdu : Chacun cherche son chat est un film français réalisé par Cédric Klapisch, qui met en scène différentes communautés cohabitant dans un quartier parisien. L'élément déclencheur du film, c'est justement la perte d'un chat par une jeune femme prénommée Chloé.
- Le plus allégorique : La femme du boulanger (réalisé par Marcel Pagnol en 1938) raconte la dépression d'un boulanger suite au départ de sa femme, tombée amoureuse d'un berger. La scène la plus connue est la scène finale : la femme du boulanger revient, repentante, et le boulanger lui pardonne sans un mot. Mais quand il voit revenir la chatte Pomponette, disparue elle aussi, il l'interpelle avec toute la violence qu'il n'a pas osé exprimer contre sa femme adultère.
- Le plus méchant : Blofeld est l'un des ennemis les plus populaires de James Bond. Il est toujours mis en scène en train de caresser un chat blanc. Mais sa "tendresse" s'arrête là car il est impitoyable et mégalomane. Sa première apparition dans un James Bond remonte à 1967 dans On ne vit que 2 fois (où il est incarné par Donald Pleasance). Puis on le retrouve en 1969 dans Au service secret de sa majesté (interprété par Telly Savalas) et en 1971 dans Les diamants sont éternels (interprété par Charles Gray).
- Les plus tradi-branchés : A Paris, en 1910, une vieille dame lègue toute sa fortune à sa chatte angora Duchesse et à ses trois chatons, Marie, Toulouse et Berlioz, déclenchant ainsi l'hostilité de son majordome Edgar. Les aristochats de Walt Disney donne à une bande de chats des attributs typiquement parisiens : l'élégance, la gouaille, le goût pour l'art...
- La plus sexy : La chatte sur un toit brûlant (Cat on a Hot Tin Roof) est un film de Richard Brooks (1958), inspiré d'une pièce de Tennessee Williams. Elizabeth Taylor y joue Maggie, une femme frustrée par l'abstinence sexuelle que lui impose son mari... Brick (Paul Newman) est déprimé par le suicide de son meilleur ami dont il juge sa femme coupable.
Et vous, vous en connaissez d'autres des chats du ciné célèbres (à part celui qui venait de l'espace bien entendu) ?