Les capitales c’est comme le reste, il y en a des grandes et des petites. Heureusement, c’est bien connu : ce n’est pas la taille qui compte, ni d’ailleurs le nombre de personnes qui y vivent.

La Valette à Malte

La future capitale européenne de la Culture en 2018 sait se faire toute petite, surtout quand il s’agit de planquer les fortunes de certains. Il faut dire que la capitale maltaise s’étend sur à peine 80 hectares, une micro ville comparée par exemple au 10500 hectares parisiens. Et avec seulement 6600 Beltins, le nom donné à ses habitants (on parle d’un Belti et d’une Beltija), La Valette est de loin la capitale la moins peuplée en Europe, mais sans doute une des premières en termes d’argent en banque par tête de pipe.

Reykjavik en Islande

La Baie des Fumées, traduction de son nom en Islandais, est la capitale la plus septentrionale au monde, c’est-à-dire la plus au nord. Seuls 250 km la séparent du cercle polaire arctique et on comprend pourquoi on ne se bouscule pas dans le coin pour emménager. Ils sont environ 121 000 Reykjavikois à braver les éléments naturels toute l’année, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ne sont pas frileux… en plus d’être bien étanches.

Ce contenu n'existe plus

Il n'a pas souffert, promis

Berne en Suisse

La ville a beau n’être que la 5ème en termes de population en Suisse, elle n’en est pas moins la capitale helvétique depuis 1848. La ville abriterait à la louche 130 000 habitants, qui selon des personnes bien informées, profiteraient d’une des meilleures qualités de vie de la planète. Des nantis quoi!

Podgorica au Monténégro

L’ancienne Titorgrad, son nom pendant la période communiste, adopte celui de Podgorica (« sous la petite montagne » en monténégrin) en 1992, mais ne sera désignée capitale qu’à l’indépendance du pays en 2006. Podgorica est aujourd’hui composée majoritairement de Monténégrins (60%), de Serbes (27%), de Bosniaques (1,5%) et de Croates (1%) – les 10 % manquants étant représentés par de nombreuses minorités (Roms, Russes, Slovènes, Hongrois etc.). Si on additionne tout ce beau monde, on atteint quand même 186 000 habitants rien que dans la capitale.

Pristina au Kosovo

Vous avez sans doute entendu parler du Kosovo au travers du conflit en ex-Yougoslavie et des nombreuses exactions commises dans la région, entre autre par le Boucher de Belgrade, Radko Mladic qui vient d’être condamné à la perpétuité. La ville de Pristina en est aujourd’hui la capitale avec un peu moins de 200 000 habitants (dont 97 % d’Albanais) selon le dernier recensement.

Ljubljana en Slovénie

Décidément, il ne fait pas bon être dyslexique pour parcourir ce top : Ljubljana est clairement aussi relou à lire qu’à écrire, ce qui ne l’empêche pas d’être la capitale slovène depuis l’indépendance signée en 1991. On y dénombre environ 280 000 ljubljanais, soit une densité de population de 1000 habitants au km², contre 21 000 à Paris et 698 à Auxerre.

Ce contenu n'existe plus

Il n'a pas souffert, promis

Nicosie à Chypre

Nicosie possède la particularité d’être à la fois la capitale de Chypre et celle de la République turque de Chypre du Nord, même si celle-ci n’est pas reconnue internationalement, sauf par la Turquie, et pour cause. Depuis 1974, le tiers nord de l’île, situé au-delà d’une ligne verte contrôlée par les troupes de l’ONU, est sous occupation turque, ce territoire se déclarant République en 1983. Bref c’est un peu le bordel dans le coin. Trace de cette histoire mouvementée, à Nicosie un mur semblable au mur de Berlin, parcourt la ville. Un détail qui n’empêche pas 310 000 habitants de vivre dans la Capitale chypriote.

Ce contenu n'existe plus

Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Sarajevo en Bosnie-Herzégovine

Son nom vous dit forcément quelque chose. Déjà parce que vous avez toujours été balaise en géo, mais aussi parce que vous savez que la ville a pas mal morflé pendant la guerre de Bosnie-Herzégovine dans les années 90. C’est là aussi que ce bon vieil archiduc François-Ferdinand d’Autriche fut assassiné en 1914, prétexte au déclenchement de la Première Guerre mondiale. Bon Sarajevo, ce n’est évidemment pas que ça. C’est aussi les JO de 1984 et aujourd’hui surtout, une chouette ville à visiter, surtout si vous êtes féru d’histoire. Ah et on a failli oublier : la ville abrite un peu moins de 400 000 habitants, ce qui resterait en deçà de sa population d’avant le conflit yougoslave.

Tallinn en Estonie

Si on vous demande un jour quelle est la capitale de l’Estonie, vous saurez dorénavant quoi répondre. Vous pourrez également ajouter, histoire de montrer que vous en avez dans le ciboulot (ou que vous lisez trop Topito), que Tallin possède une population de 414 000 habitants… et que c’est dans cette ville qu’a été créée l’application Skype. Eh ouais.

Bratislava en Slovaquie

Bratislava est également connue en français sous le nom de Presbourg et de Posonie. Mais ça c’était avant. Avant l’indépendance de la Slovaquie en 1993, et surtout avant l’invasion des Bratisla boys en 2002, groupe formé de Dvorjak, Piotr et Olaff, trois marins slovakistanais ressemblant étrangement à Michael Young et sa bande. Heureusement, la capitale slovène a survécu et accueillerait aujourd’hui un peu moins de 420 000 habitants.

Ce contenu n'existe plus

"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

En fait, on aurait également pu intégrer le Vatican et ses 451 âmes, surtout qu’à priori, elles ne sont pas prêtes de se reproduire…

Source : wikipedia