Cruel dilemme que celui du critique ciné : il doit être influent, et donc espérer que tout le monde va penser comme lui, mais en même temps être prophète et se battre seul dans le désert pour défendre l'indéfendable et démystifier les escroqueries. Du coup, certains misent sur la tactique consistant à défoncer les films populaires et à trouver des qualités à des productions douteuses, malgré tout, en espérant que le temps leur donnera raison. Et dans cette dernière catégorie, certains ont usé de trésors d'imagination pour trouver des qualités là où, clairement, il n'y en avait pas. La preuve.
- Les Dalton de Philippe Haïm (2003)
"Philippe Haïm tire plutôt bien son épingle du jeu grâce à l'abattage phénoménal des duettistes Eric et Ramzy qui font souffler un vent de folie euphorisant sur ce western comédie."
(Télé7jours) - Les Visiteurs en Amérique de Jean-Marie Poiré (2001)
"Les gags tiennent la route, mais seront sans surprise pour le public français. Pour les plus courageux, la version originale s'impose. Car entendre Christian Clavier trouver de nouveaux jeux de mots dans la langue de Shakespeare est tout simplement irrésistible."
(Le Journal du Dimanche)"Si l'on retrouve avec plaisir les gags qui ont fait le succès du premier film, les petites modifications apportées au scénario (notamment sur la fin) sont bienvenues. De même que le changement des caractères des seconds rôles qui évitent les comparaisons."
(Le Parisien) - Astérix aux Jeux Olympiques de Thomas langmann (2008)
"(...) Un spectacle populaire et familial dans le sens le plus noble du terme. (...) Sur le terrain de la réalisation, le film est un exercice de virtuosité."
(Le Journal du Dimanche) - L'Extraterrestre de Didier Bourdon (2000)
"(...) une comédie débridée (...). Les deux ex-"Inconnus" forment ici le traditionnel tandem de comédie : l'Auguste et le clown blanc."
(Figaroscope) - Safari de Olivier Baroud (2009)
"(...) Cette comédie familiale remplit son contrat: nous faire passer un bon moment (...) les comédiens s'amusent comme des petits fous (...) le délire géant d'un réalisateur fan d'humour absurde et décalé."
(Metro) - Low Cost de Maurice Barthelemy (2011)
"Flirtant avec le meilleur du café-théâtre, n'hésitant pas à se crasher dans le gore et la provoc', ce film a beau avoir été tourné en classe éco, il est piloté par un as."
(Paris Match) - Vercingétorix : la légende du druide roi de Jacques Dorfmann (2001)
"Certes, d'aucuns ironiseront sur le très relatif charisme de Christophe Lambert et regretteront que la rigueur extrême du metteur en scène bride la dimension romanesque du sujet. Peu importe : leurs critiques s'envoleront, l'oeuvre restera."
(Le Figaro Magazine) - Gomez et Tavares de Gilles Paquet-Brenner (2003)
"Humour, action et jolies filles : le cocktail est diablement efficace."
(Le Parisien)"Quant au rappeur Stomy Bugsy et au comique Titoff, ils réussissent eux aussi à tirer leur épingle du jeu."
(Figaroscope) - Iznogoud de Patrick Braoudé (2004)
"Vous pensiez que le réalisateur de Neuf mois allait saloper l'adaptation de cette BD culte. Tout faux: Iznogoud est une réjouissante comédie familiale qui la joue sobre (...) et réussit à éviter le show redouté des comiques télés pour imposer l'humour absurde de Goscinny."
(Score) - Disco de Fabien Onteniente (2008)
"La caricature des petites gens est bien vue, tendre, jamais méchante et souvent hilarante. Rien que pour l'ahurissant dîner en amoureux au Buffalo Grill, Disco vaut le détour."
(Metro) - Promenons-nous dans les bois de Lionel Delplanque (2000)
"Pour un premier film, la réalisation est brillante."
(FHM) - Cinéman de Yann Moix (2009)
"Yann Moix (...) nous offre un voyage merveilleux. Un scénario astucieux, une réalisation bluffante et un Franck Dubosc époustouflant, jamais dans l'autoparodie."
(Le Figaroscope)"Grand délire. Grands effets, grands numéros et grandes jubilations. (...) Un formidable sacrilège que ce film, qui malaxe les grands titres de cinéma et rend hommage à l'illusion."
(Marianne) - La possibilité d'une île de Michel Houellebecq (2008)
"Imparfaite mais passionnante (...) Pas de doute, un authentique cinéaste est né dans le sillage d'un véritable écrivain."
(L'Ecran Fantastique) - Double Zéro de Gérard Pirès (2004)
"Double Zéro ne peut à aucun moment se regarder avec des yeux de critique. C'est une pochade qui repose sur le charisme de deux acteurs irrésistibles dans leur partie de ping-pong savamment rodée, tant pour les dialogues que pour la gestuelle."
(Le Parisien) - Coco de Gad Elmaleh (2009)
"Cher Gad, avec tous ces jeux de mots idiots, n'avez-vous pas honte de nous faire rire autant ?"
(Elle) - Les Bronzés 3 de Patrice Leconte (2006)
"Franchement, difficile de bouder son plaisir."
(TéléCinéObs)
Et vous, vous faites confiance aux critiques ciné ?
Source : AlloCiné