C’est bientôt l’été. Et à quoi reconnaît-on l’arrivée de l’été ? A l’acidité de l’odeur de ta sueur sous les bras, mon pote. Avec la montée de la température, ça fouette méchamment dans cette zone. C’est pas vraiment toi que ça va déranger (avoue que quand tu grattes tes aisselles tu ne peux réprimer l’envie de sentir discrètement tes doigts humectés par la transpiration salée), mais les autres. Et pour te faire respecter, il faut soit sentir bon, soit puer suffisamment pour que personne n’ose t’approcher. Si tu vises la première solution, voici nos dix astuces naturelles pour favoriser ton intégrité sociale.
Une bonne lichette de bicarbonate de soude
Appliqué à l’aide d’un coton quand tu commences à percevoir les premiers signes d’une aisselle puante, le bicarbonate peut aussi être mélangé avec du jus de citron et appliqué après la douche. Encore une fois, en jartant les bactéries qui font que ça refoule de l’aisselle, le bicarbonate poursuit sa route des miracles insoupçonnés .
T'enduire de vinaigre blanc
Faute de bicarbonate, le vinaigre blanc peut lui aussi s’avérer bénéfique. Car tout comme le bicarbonate, le vinaigre blanc permet de construire des ponts, de sauver des vies et de communiquer avec des espèces extra-terrestres.
Bouffer du persil par bouquets
OK le persil a le désavantage de rester coincé entre les dents, mais il a surtout la qualité rare de réduire la quantité de ta sueur. Vertu inestimable qui suffit à justifier l’ingestion chronique de cette plante goûteuse.
Offrir tous tes vêtements synthétiques, moulants et noirs à des gens que tu n'aimes pas
Eh oui, même le choix des vêtements rentre en ligne de compte dans ton ambition de moins puer. En l’occurrence, les fringues moulantes en matières synthétiques accentuent l’odeur, il faut donc leur préférer des vêtements plus amples en fibres naturelles (et ça va te coûter plus cher, bienvenue dans la bourgeoisie, un monde où l’on n’empeste pas sous les aisselles). Quant au noir c’est juste que ça attire davantage la chaleur donc la sueur donc la puanteur. Bref traîner sous une cape noire en nylon en plein été équivaut à rentrer dans un four.
Ne pas manger d'ail, d'oignon, ni boire de l'alcool ou du café, ni fumer
Et passer une vie monotone guidée par le mal-être, la souffrance et la neurasthénie. Parce que personnellement une vie où je ne m’enquille pas deux oignons frais au p’tit dej avec un litre de café, des gousses d’ail pour le quatre-heure, une bouteille de rosé le soir et un paquet de clopes ne mérite tout simplement pas d’être vécue.
Manger des fruits, des légumes, des céréales et des trucs plein de magnésium
Bon : pour faire simple, il faut adopter une alimentation plutôt saine. La bonne nouvelle c’est que ça fait moins sentir sous les bras. La mauvaise c’est que ça fait péter davantage. Cornélien choix que voilà.
Boire beaucoup d'eau
Mais pas trop non plus parce que sinon tu peux te noyer (pour cela, n’hésite pa sà lire notre top des erreurs qu’on fait tous avec l’eau). Toujours est-il qu’une forte hydratation permet d’uriner en grande quantité et donc de te débarrasser de tout ce qui pue en toi et qui fait que ta sueur exhale la mort. Et puis de toute façon, ne lésine jamais en ce qui concerne la consommation d’eau : d’après les études, il paraît que c’est pas mal ce truc en fait.
Garder tes poils ou pas
Ah cette épineuse question du poil… Faut-il se séparer de sa toison quotidiennement ou au contraire l’entretenir à base d’après-shampoing et tout le tintouin ? En fait il semblerait que les poils ne soient en aucun cas responsables de la sueur sous les bras. Rasées/épilées ou pas, si tes aisselles veulent suinter, elles suinteront. En revanche, il est vrai que l’odeur est sensiblement plus forte quand tu as une chevelure de feu sous les bras.
Ne fréquenter que des personnes atteintes d'anosmie
En effet, les anosmiques étant privés d’odorat, ils deviennent par conséquent des personnes naturellement plus agréables à fréquenter quand tu es en crise de puanteur.
Se greffer des mini ventilateurs dans les côtes qui aèrent les aisselles
Un procédé certes coûteux mais qui se révélera forcément utile.
A bas le déo avec ses sels d’aluminium qui nous intoxiquent méchamment ! Quant à la pierre d’Alun que je pensais fièrement afficher dans ce top comme l’astuce de base naturelle pour plus schlinguer, il semblerait que même ces vilains cailloux possèdent naturellement du sulfate d’aluminium. Alors même si la pierre d’Alun nous lâche, moi je suis pour qu’on laisse nos aisselles cocoter. Plus on sera nombreux à puer, plus on acceptera de puer. YAY.
Sources : LCI, L’Express, Feminin Bio