Comme disait un jour un type qui buvait un pastis à 8h du mat’ dans le PMU à côté de chez moi : « plus c’est gros, plus ça passe. Tiens sers-moi la petite sœur. » Et nous allons aujourd’hui nous intéresser à la première partie de son intervention. Car il est vrai qu’on a tendance à avaler n’importe quoi dès l’instant où on nous a fait croire que c’était normal. Du coup, les plus grosses arnaques de ce monde sont souvent celles qu’on nous a fait passer pour des trucs totalement normaux et qu’on a finalement acceptées. P’tet qu’on est cons, ou p’tet que le monde est trop pervers pour nous, ou p’tet que c’est un peu des deux.
Ne pas pouvoir résilier un abonnement en ligne
Tu t’abonnes au truc en à peine 3 clics sur un site Internet hyper bien foutu, mais quand il s’agit de résilier ton abonnement, là il faut envoyer une lettre recommandée ou téléphoner à un service qui fait semblant de ne rien comprendre à ta demande. Tout ça pour que tu abandonnes et que tu restes abonné toute ta vie à cette salle de sport où tu ne fous pourtant plus les pieds depuis un siècle.
Les frais de service pour tout et n'importe quoi
Plein de services que tu paies te facturent des « frais de service » ou « frais de dossier » de manière totalement arbitraire, alors que généralement tout est automatisé et que ton dossier est traité par un ordinateur. C’est excessivement agaçant.
Les logiciels qui marchent par abonnement
Prenons un exemple bien connu : avant, quand tu voulais avoir un logiciel, tu payais le logiciel une seule fois (environ 200-300 balles), et après tu pouvais l’utiliser à volonté pour le restant de tes jours. Maintenant, ça marche par abonnement, et tu dois claquer mensuellement une dizaine d’euros pour pouvoir utiliser le truc. Ce qui, au bout de 2 ans, n’est déjà plus rentable du tout. En gros, avant, tu devenais propriétaire de ton logiciel, et maintenant, on te force à en être le locataire. Tu paies un abonnement mais tu ne possèdes jamais vraiment rien. Si j’étais vulgaire je dirais que t’es baisé.
Les appareils technologiques qui marchent par abonnement
C’est le même principe qu’avec les logiciels, mais pour des machines que tu as déjà payées (souvent plusieurs centaines d’euros, sinon c’est pas drôle). Pour les faire fonctionner, tu es obligé de raquer tous les mois. Limite bientôt tu vas devoir t’abonner pour que ton frigo fonctionne. C’est HON-TEUX.
Les appareils avec des batteries non remplaçables
Certains constructeurs dont je tairai le nom (mais vous savez de qui je parle) ont décidé de produire des appareils avec des éléments non remplaçables. Comme ça, si l’élément en question – souvent la batterie – ne fonctionne plus, tu n’as plus qu’à racheter tout l’appareil. Absolument personne ne proteste contre ça alors que c’est juste scandaleux. Venez, on organise une manif. Rdv à 15h demain.
Les assurances santé qui ne couvrent pas bien les soins dentaires ou ophtalmo
Ok, en France on n’est pas les plus mal lotis en termes d’assurance santé. N’empêche qu’on a quand même des mutuelles qui se foutent bien de nous en nous proposant des services qui ne couvrent pas grand-chose, tout ça pour nous faire raquer encore plus pour le service qui couvre tout. C’est pas comme si la santé était quelque chose d’hyper important qui ne devrait pas dépendre de notre richesse… MAIS BON, on va la jouer sympa et se rappeler que la CMU existe en France et que c’est déjà pas mal.
Les cartouches d'imprimante qui coûtent une fortune
Faut les changer hyper souvent alors que les 3/4 ne sont même pas encore vides, sans compter que ton imprimante tombe généralement en panne juste après avoir dépassé la date de garantie. Franchement, il vaut souvent mieux trouver un imprimeur pas trop cher à côté de chez toi plutôt que de posséder cette machine de l’angoisse.
Les assurances qui font tout pour trouver une faille et ne pas te payer ce pour quoi tu t'es assuré
On vous paie ultra cher pour nous assurer bon sang de bonsoir, alors remplissez au moins votre partie du contrat au lieu de nous sortir des « Ah non désolé vous ne pouvez pas être remboursé parce que ce jour-là il faisait 12°C, et en plus c’était un jour impair alors que si vous lisez bien les petites lignes vous remarquerez qu’on ne vous assure que les jours pairs en cas de beau temps… » Raaaah ça me donne envie de prendre de la vaisselle en céramique pour la jeter contre une surface dure et verticale de type murale.
Les abonnements d'essai gratuits avec renouvellement automatique
On te propose d’essayer gratuitement un truc pendant un mois, puis le mois suivant on te prélève de la thune parce que, sans le savoir, tu t’étais abonné. Ah non, pardon, on te l’avait écrit mais en tout petit en bas de l’offre. Comme c’est malin.
Le prix d'un divorce
Quand tout se passe bien et que le consentement est mutuel, faut au moins lâcher 1000 balles, et quand ça se passe mal, là les prix s’envolent. Sachant que le divorce est déjà en soi un drame familial plus ou moins gros, et sachant qu’il peut parfois sauver certaines personnes d’une emprise dont elles sont victimes, en faire un business est tout simplement fou.
Les jeux vidéo qui sortent alors qu'ils ne sont pas finis
Le business des jeux vidéo est devenu tellement énorme qu’on te sort des gros titres remplis de bugs qui ne seront corrigés que quelques semaines, voire quelques mois plus tard. Par contre, le jeu, tu vas le payer plein pot quand même, parce qu’on te prend pour un gros pigeon.
Les micro-transactions dans les jeux vidéo
Restons dans le monde merveilleux des jeux vidéo pour parler des micro-transactions. Avant, quand tu achetais un jeu, tu avais tout le jeu d’un coup. Oui oui, le produit était fini, aussi incroyable que cela puisse paraître. Aujourd’hui, la plupart du temps, tu dois payer des DLC pour avoir tous les niveaux, et en plus on te force plus ou moins à lâcher de la thune pour pouvoir débloquer certains personnages, certains bonus ou certaines fringues. Vraiment ? Payer pour des fringues virtuelles ?
On est devenu trop naïf.