"We got him". Ce serait ainsi que Barack -Stronger than you- Obama se serait exprimé dès la confirmation de la mort d' Osama -Geronimo- Ben Laden. Et maintenant c'est au monde entier de s'exprimer, de s'émouvoir et de débattre sur la chute de ce symbole. Et c'est le retour des sacro-saints spécialistes en stratégie militario-politico-foutage de gueule, qui avec l'aide des politiques viendront nous rabâcher les mêmes synthèses. La preuve en 10 poncifs incontournables.
- "Ben Laden est mort, pas le terrorisme" : sachant que la Première Guerre Mondiale a débuté à la suite d'un acte terroriste, l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand, on avait bien remarqué que le monsieur n'avait pas inventé le concept.
- "C'est tout d'abord la chute d'un symbole fort" : quand on est ennemi numéro 1 du monde entier pendant 10 ans, on peut en effet (vers la fin de la huitième année) devenir un personnage incontournable...
- "Le rôle du Pakistan reste flou" : quand on sait qu'il était dans un quartier résidentiel à proximité d'une base militaire, on peut se dire qu'il y a anguille sous roche.
- "Se précipiter hors d'Afghanistan ne serait pas judicieux" : ben, il était à l'autre bout du Pakistan et les Talibans marcheraient très bien sans lui.
- "Des pays vont utiliser ce prétexte pour quitter l'Afghanistan" : à la place de Sarkozy, pour 2012, même ma petite soeur aurait compris l'effet stratégique de la chose.
- "Il faut rester encore plus vigilant maintenant" : les groupes radicaux terroristes n'étant pas habitués à la vengeance et aux représailles, c'était bon de nous le rappeler.
- "Les manifestations de joie, je n'y serais pas allé même si je les comprends" : vu que le 11 septembre, on était en train de se remettre de la rentrée scolaire de Lola, 4 ans, on n'a pas tout à fait les mêmes sensibilités...
- "Il est évident que Ben Laden s'est défendu face aux attaques américaines" : le mec a sur le dos des milliers de morts et se cache depuis la Saint-Glinglin, il se serait sûrement pas rendu en mode "drapeau blanc" à l'oncle Sam.
- "La guerre contre Al-Qaeda n'a pas pris fin le 2 mai" : ah mince, il y a encore des otages français en danger, on avait presque oublié !
- "On ne saura jamais tout" : ça tombe bien, on avait comme un doute... Du coup, tu sers à quoi exactement ?
Et vous, vous en voyez d'autres des analyses tonitruantes ?