Top X des meilleurs albums d'Astérix, ceux qu'on pourrait relire M fois

Le Domaine des Dieux, réalisé par Alexandre Astier, sort aujourd'hui, l'occasion de revenir sur la base d'Astérix. Car oui, peut-être que les plus jeunes s'en foutent, mais avant d'être des films (douteux pour la plupart), et des dessins animés (là globalement ça va), Astérix c'est quand même des albums de bande dessinés, et peut-être même que c'est les meilleurs du monde. Alors voici ceux qui faut lire (ou relire (ou rerelire) en priorité.

1. Le Tour de Gaule d'Astérix (Tome 5)
   Toujours pas adapté, ni en dessin animé, ni en en film, ce chef d'oeuvre aurait pu en faire naître mille dans la mesure où chaque région, visitée et moquée aurait pu faire l'objet d'un album. C'est pas un film qui faudrait pour l'adapter, c'est une série... oula on vient d'avoir une idée là.

   

2. Astérix et Cléopatre (Tome 6)
   Le meilleur film, l'un des meilleurs dessins animés, et pour beaucoup le meilleur album (pour nous ça s'est joué à rien). Astérix et Cléopatre est le sixième album de la série, et a été édité juste après le tour de gaule (ouais Uderzo et Gosciny avait la main chaude à l'époque). Est-ce qu'on peut faire un chef d'oeuvre juste après un chef d'oeuvre ? Impossible n'est pas français...

   

3. Astérix et les Bretons (Tome 8)
   Lui aussi adapté en un (génial) dessin animé, Astérix et les Bretons se moque de nos cousins anglais juste assez pour que ce soit drôle
   sans être méchant. Le match de rugby, la cuite dans les tonneaux, le sanglier bouilli, tout est culte dans cet album qu'on pourrait lire à l'infini.

   

4. Astérix en Corse (Tome 20)
   Faire rire avec les Corses, c'est parfois compliqué. Mais encore une fois, tout en badigeonnant le récit de clichés (la sieste, les femmes qui ne parlent pas, le fromage explosif), les fondateurs de la bande dessiné en font juste assez pour faire un bon album sans pour autant offenser qui que ce soit. La banquet de fin avec le retour de tous les anciens personnages est jouissif. Ah, et si vous vous vouliez savoir comment on dit "Ocatarinetabellatchitchix" en anglais ben c'est "Boneywasawarriorwayayix"

   

5. Astérix chez les Belges (Tome 24)
   Avec Dupont et Dupond, une réplique d'Annie Cordy, mais aussi des références à Bruegel et à Victor Hugo, ce dernier album de la team Gosciny/Uderzo prouve qu'ils en avaient encore sous la pédale, et que si la maladie n'avait pas emporté ce très cher René, les deux compères auraient pu continuer longtemps."Ça est un bon album !"

   

6. Le Domaine des Dieux (Tome 17)
   Dont vous entendez forcément parler beaucoup en ce moment puisqu'il vient d'être adapté en film d'animation avec Astier en chef. On ne sait pas encore ce que ça donne en film, mais en BD il est parfait. Un des tomes sles plus "adultes", puisqu'il ne se concentre pas sur une "aventure" mais sur une intrigue somme toute plutôt politique.

   

7. Astérix Légionnaire (Tome 10)
   Si vous n'aviez pas eu assez de wisigoth, d’égyptiens, de bretons, et autres dans les tomes précédents voilà de quoi vous rassasier. Voir Astérix et Obélix transformer ce qui doit être un bagne en colonie de vacances procure un plaisir qui ne décroit pas au fil des ans et des lectures...

   

8. La Zizanie (Tome 15)
   Avec un méchant (Détristus) que pourrait complètement jouer Eric Zemmour, s'il n'est pas en train de faire le rôle de Gargamel quelque part, cet album est un des rares qui se concentre sur la vie du village, et pourtant il ne manque pas de rebondissements. Plus sérieux que les autres, et plus profond, c'est un album qu'on savoure de plus en plus en vieillisant. Un chef d'oeuvre comme tout ceux de ce top.

   

9. Astérix chez les Hélvètes (Tome 16)
   Celui ou celle qui a lu cet album ne peut plus manger une fondue de la même façon. Un beau scénario sur la corruption et la décadence des classes politiques, à double lecture comme d'habitude.

   

10. Astérix en Hispanie (Tome 14)
    Il était absent des classements qu'on a croisé sur les internets. Injustice totale, tant Soupalognon y Crouton et surtout Pépé apportent au scénario. Un personnage de gamin qu'on fourre dans les pattes du héros, c'est souvent hyper gonflant mais là ça marche parfaitement.
    Surtout et comme d'hab, Gosciny et Uderzo n'y vont pas main morte sur les clichés etça fait du bien de se foutre un peu de la gueule de nos voisins qui aiment bien nous battre en sport.

    

C'est quand même autre chose que Tintin non ?

Sources : classement de la rédaction après consultation de Sens Critique, BD Paradisio, et Astérix officiel