Parce que j’ai ouïs dire que certains des lecteurs mââââââââââles s’étaient trouvés profondément choqués par mon dernier top. Faut dire que c’était tellement choquant d’oser affirmer que certains mecs sont tout simplement des sous-doués du sexe. Parce que certaines lectrices encore plus vicieuses que je le suis me réclament un top 10 mais que non, j’ai dit, j’en ai marre de passer pour un vieux tapin de première. Parce que certains ont trouvé ça marrant. Parce que je discute des hommes et des femmes à égales mesures...
Attention, ce top est déconseillé au moins de 10 ans.
- La main sur le berceau: Appelons-la Corine. Corine est abonnée à Parents et à Neuf Mois depuis ses 14 ans. Pour Corine, le sexe n’a qu’un seul et unique but, celui de faire d’elle une maman comblée. Admettons que t’aies rien touché depuis des mois et que la perspective de culbuter Corine te rende passablement débile, tu te dis « Après tout, pourquoi pas ». Quand tu enfiles une capote, elle se met d’abord à hurler que non, elle a pas le sida. Quand tu lui objectes que c’est pas le problème, elle te répond que « d’abord le Pape, il est carrément pas d’accord. ». Quand finalement tu arrives à tes fins, à savoir enfiler la dite-capote pour culbuter une Corine fulminante, tu fais l’ultime bêtise de jeter l’objet incriminé dans sa poubelle. Tu ne le sais pas encore, mais tu vas bientôt être papa.
- La bête féroce: Appelons-la Juliette. Juliette, tu la trouves trop adorable. T’as juste envie de la rapetisser pour la fourrer dans ta poche et la trimballer partout. T’es tombé amoureux en approximativement deux minutes et demi tellement c’est le modèle d’exposition dans la vitrine de la fille chouette. Problème: la chose toute douce et mignonne dans le lit à tes côtés se transforme en créature féroce et d’un coup d’un seul… pouf-pouf… t’as l’impression de te taper une ourse en chaleur qu’aurait pas bouffé depuis trois jours. La Juliette qui te chantait du Belle and Sebastian grogne, bave et fait les yeux blancs. D’une minute à l’autre, tu t’attends à ce que sa tête fasse un tour de 360° et qu’elle te vomisse un truc vert en pleine gueule. Quand Juliette jouit, toi, t’as très peur, parce que même le lit il tremble.
- La fausse porn-star: Appelons-la Jennifer. Jennifer a fait son éducation sexuelle grâce à John Biroute, Ovidie et autres acteurs porno. Pour Jennifer, une bonne amante est avant tout une contorsionniste. Elle tient absolument à te faire faire la position 658 dite du hérisson érotomane, sans tenir compte du fait que ça pourrait gravement t’handicaper dans ta prochaine vie de tous les jours, genre qui a besoin de marcher, après tout? Après avoir irrémédiablement déchiré ton frein, Jennifer se vexe à mort quand tu sembles refuser de lui éjaculer dans les narines. Cette aventure t’auras permis de gagner trois points de sutures, une chaude-pisse et un dégoût profond pour cet enculé de Marc Dorcel.
- La trop bavarde: Appelons-la Marie-Agnès. Marie-Agnès vient d’une famille aisée et catholique où l’on ne disait pas « sexe » sous peine de se taper Les Petits Chanteurs à La Croix de Bois en mesure punitive. Comme Marie-Agnès est restée traumatisée par cette interdiction à s’exprimer sur le sujet, elle se venge en te hurlant des insanités dans les oreilles. « Prends-moi à la hussarde! » « Hardi! » « Oh mon p’tit scout, tu fais du bien à maman! » « Vilain méchant! » « Hardi! » « Jésus, Marie, Joseph, mets-la moi toute! ». Je tiens à préciser qu’à ce stade, t’as seulement une main dans sa culotte… quand tu la baises pour de bon, elle se met à piailler des locutions latines. Une seule chose à répondre à Marie-Agnès: Ta gueule! Ta gueule! Ta gueeeeuuuuuuule !!!
- La dernière de la classe: Appelons-la Stéphanie. Si il existait un cours de savoir-faire sexuel au lycée, Stéphanie serait le genre d’élève tout au fond de la classe, collée au radiateur et ronflant allègrement. Donc quand tu commences à vouloir te mélanger avec Stéphanie, tu sens tout de suite que ça ne va pas être une mince affaire, ne serait-ce que par la façon dont elle regarde ta bite: un peu comme une poule qu‘aurait trouvé un stylo. Stéphanie n’a pas la queue d’une idée de quoi faire avec ton truc dur. Toi qui n‘es qu‘altruisme et plaisirs partagés, tu ne te démontes pas mais très vite t’as l’impression de fourrager de la pâte à pizza. Tu vérifies mais non, elle respire toujours. Quand c’est fini, Stéphanie te dira un truc comme: « Tiens, je voyais pas ça comme ça », toi non plus, cela dit…
Et vous, vous en voyez d'autres ?