On va pas se mentir, on prend toujours beaucoup de plaisir à balancer une petite avoine à nos meilleurs ennemis de la perfide Albion, quelle qu'en soit l'occasion. Cette fois, là où c'est très fort, c'est que c'est eux-même qui ont allumé la mèche : le site Askmen UK recense (avec un soupçon d'exagération ?) les 10 manières de reconnaître un Anglais en vacances. Des Anglais qui se paient des Anglais : on est à 2 doigts de l'orgasme.
- Il se plaint de la chaleur à partir de 11 degrés
Contrairement à ce que laisse entendre son gentil petit surnom (raciste), le rosbeef n'aime pas trop la chaleur. Faut dire que niveau météo, Liverpool c'est pas franchement Rio de Janeiro. Ajoutez à cela le fait que cela le prive de son sujet de conversation préféré, et qu'il sue comme un bœuf, et vous comprendrez pourquoi il mouine, le bougre.
- Il porte un tee shirt à slogan
Ce qu'on appelle les "lads on tour t-shirts", en général raccord avec ceux des potes autour d'une thématique lourdingue. L'Anglais est du genre a arborer fièrement un tee-shirt rouge pétant, floqué d'un majestueux "Sexy Josh" (son délicat surnom), d'un logo d'une bière bien mousseuse (sa passion) et d'un énorme "69" (son année de naissance... ou son autre passion). L'Anglais a décidément du goût.
- Il lit un "bouquin" très très merdique
L'Anglais vient du pays qui a vu naître Shakespeare et Dickens, et il est là, sur notre plage, en train de bouquiner un vieux polar merdique, avec une énorme paire de seins sur la couverture. Si c'est l'autobiographie du brillantissime David Beckham, ça n'est pas beaucoup mieux. Oui, on a tous tendance à lire des trucs un peu plus légers pendant les vacances. Mais quand c'est un Anglais, c'est pas pareil.
- Il vire exhibitionniste à la première occaz'
S'il fait plus de 11 degrés, l'Anglais n'hésitera pas à se promener torse poil en public (l'Anglaise, se contentant d'une jupe plus courte que la carrière de Jordy, et d'un débardeur sans bretelles) pour exhiber fièrement la blancheur translucide éblouissante de sa peau, semblable à celle d'un veau qui vient d'être mis bas. Et qui deviendra rapidement écarlate, grâce à l'action du soleil. Pour notre plus grand plaisir.
- Il a l'oeil baladeur
Là dessus, on serait bien tenté d'être indulgent tant il est difficile de ne pas succomber aux charmes incontestables de notre beau pays. Indulgence qui se transforme rapidement en pitié, devant le manque de discrétion de l'Anglais lors de ses tentatives d'approche, le regard vicieux et fureteur, et la bave aux lèvres.
- Il s'attend à ce que tout le monde parle anglais comme chez lui
Vous le voyez ce touriste qui rentre dans le restaurant sans même essayer un timide "Bonejouw", et qui s'adresse directement au serveur en anglais, sans faire le moindre effort ? Alors que vous, misérable francophone, même dans un pays non-anglophone, vous en êtes réduit à bredouiller des "The addition please". Sans succès. (Vous n'auriez pas dû faire allemand en LV1.) - Il est fringué comme nous, un dimanche matin, quand on va acheter notre pain
Autrement dit, ce bermuda (1ère erreur), ce tee-shirt, variante du point 2, "I - Il mange des saucisses au petit dej'
Et des haricots. Hé, les mecs, le jus d'orange, les tartines, les viennoiseries, ça vous parle ?
- Il se comporte comme un hooligan
A force de lever le coude, il peut arriver à l'Anglais d'entonner un peu fort des chants de supporters (sans qu'il n'y ait le moindre match), d'uriner un peu partout (dans la fontaine du village) et de payer sa raie (à 15H, sur la terrasse d'un café bondé). Mais à part ça, ça va, il sait se tenir le type.
- Il ne visite rien. RIEN.
Et là c'est encore l'écrivain James A. Michener qui en parle le mieux : « Si c’est pour rejeter la cuisine, ignorer les coutumes, craindre la religion et éviter les populations, il vaut mieux rester chez soi. »
Oh les mecs, c'qu'ils se sont mis... C'est eux qui le disent, hein, nous on n'aurait pas osé : en tout cas les types savent faire preuve d'auto-dérision. On sait faire ça, nous les froggies...?
Source : Askmen