Parce que la vie est trop courte pour perdre son temps, et vu le nombre de tops à faire (oui ces deux affirmations sont bien compatibles) il y a eu cette année quelques livres comme ça qu’on est content d’avoir évité. Couverture particulièrement bien sentie, intrigue digne d’un Derrick au meilleur de sa forme, style « écrit avec les pieds », et encore le mauvais… les raisons sont multiples. Donc si vous pouvez vous en passer c’est mieux. On vous aura prévenu.
- « Le symbole perdu » de Dan Brown : pour son côté too much-faut-rien-révéler-tellement-c’est-bien-chut-chut. On vous le dit, le symbole il ne le retrouvera jamais. Fallait pas tout dire dans Da Vinci Code, Dan.
- « La première nuit » de Marc Levy : pour son titre intriguant. Après « Le premier jour », Marc Levy a pris pour parti de décliner tous les moments de la journée. «Le premier goûter» est en relecture, on en salive déjà.
- « A deux mains » de Fabrice Santoro : pour son jeu de mot. Rapport au fait qu’il vient de finir sa carrière et raccroche sa raquette. Fallait y penser. Tennis. Main. A demain. Chapeau. Respect. Rastafaraï.
- « A mon tour d’être sur le gril » de Marc Olivier Fogiel: pour le thème. La bio du gars qui dit qu’une bio de mec de 40 ans de la télé c’est pompeux et inutile. Mais le fait quand même après avoir bien réfléchit, parce que c’est pas pareil.
- « Paga à nu : foot, télé et rock n’roll » de Laurent Paganelli : pour son titre alléchant qui résume un peu tout en fait. Attention je vais parler de tout ça, dans le désordre, c’est donc du lourd. Et encore je voulais rajouter "et aussi des pizzas" mais on m'a dit que ça fera trop. Ajoutons que notre ami consultant est nu sur la couverture, pour ceux qui n’auraient pas compris.
- « Une vie de chien, les animaux chéris des grands de ce monde » de Stéphane Bern : pour son sujet. Fouiller dans les poubelles pour avoir de l’info, ça fait paparrazi. Alors qu’interviewer Rex, chien fidèle, ou Mélanie, petite perruche colombienne, pour savoir comment est son maitre le prince de Moldavie le matin au réveil, tout de suite ça fait journaliste.
- « Et qu’on n’en parle plus » de Michel Sardou : pour la justesse des propos. Tu as raison Michel, n’en parlons plus. D’ailleurs j’arrête. A signaler tout de même la couverture avec un ours. Parce que Michel serait un ours, à ce qu'on dit. Une image forte.
- « Ma vie à dormir debout » de Jean Jacques Debout : pour ses répétitions dès le titre. Faire un jeu de mot avec son nom dès le titre, c’est du costaud. Il est plutôt sympa le Jean Jacques, il a écrit le capitaine Flam et tout et tout, mais quand le titre te couche, ça sent pas bon pour le reste.
- « L’histoire secrète des Miss France » de Xavier de Fontenay : pour ses révélations. Saviez vous que Stéphanie, Miss Franche Comté s’appelle en réalité Danièle est qu’elle est né à Dijon et pas du tout dans le pays basque comme tout le monde le dit ? Alors hein…
- « L’annuaire 2009 » des Pages Jaunes : pour sa version un peu baclée, avec des répétitions incroyables sur de nombreuses pages. On sent que l’auteur aime particulièrement bien les Durand. Vivement 2010.
Et vous quels sont les livres qui vous ont marqué, et mal marqué, cette année ?
Toute l'année 2009 en tops avec la rétrospective 2009 de Topito