Le king de la pop est mort il y a 1 an, vive le king. Les dépêches et nécros re-crépitent à nouveau un peu partout, les radios alternent "Billy Jean" et "Thriller" entre deux pub pour Carrefour, on s'interroge sur sa fortune, ses enfants... Pas de doute, la mort d'une légende est un fait social à part entière. Maintenant on regarde en arrière et on scrute les larmes des fans pour voir ce qu'on retiendra de celui qui était "five" et qui était devenu "one". Pour nous ça donne à peu près ça.
- C'est un gars qui se transforme en loup-garou dans le tout premier clip que j'ai vu et qui m'a bien fait flippé quand j'étais gosse: faut dire aussi que le mec s'habille en cuir rouge. J'aurais me douter qu'il était pas net.
- Billie jean is not my lover: she's just a girl who claims that I am the one. But the kiiiid is not my son.
- "Neverland", un nom de maison qui en dit beaucoup (trop): ne jamais, mais alors jamais y aller avec ton gosse. C'est dit dans le titre, bordel.
- Le moonwalk, c'est lui: mme si dans les commentaires quelqu'un dira en fait que c'est un illsutre inconnu qui l'a crée dans son garage en 1954, le gars qui marche à reculons, c'est MJ. Bézu lui avait inventé la queuleuleu, on a les souvenirs qu'on mérite.
- La chirurgie esthétique, vaut mieux le faire faire par des potes dont c'est le boulot: Bon Michael, je vais être franc, j'ai un peu paniqué pour le nez, mais je vais arranger ça. Mais arrête de bouger steuplé...
- La couleur de la peau, ça dépend des moments: tiens tu reviens de vacances ? - Ouais j'ai débronzé comme un malade.
- Choisir un prénom de merde pour ses enfants n'est pas réservé seulement à ceux qui regardent "les feux de l'amour": Prince Michael 1, Prince Michael 2, Paris Michael... On aura échappé à Michael Michael.
- On peut rester classe avec des gants brillants en laine: brulé aux mains Michael a réagi lui en lançant une mode. Une mode un peu moche certes, mais une mode quand même.
- Se faire appeler Bambi, se prendre pour Peter Pan, vivre avec un masque dans un cerceuil avec un chimpanzé et des serpents n'est forcèment un signe extérieur de bonheur assumé: limite nervous-breakdown qu'il était même.
- La fin d'une méga star ricaine a toujours quelque chose de pathétique: Maryline meurt dans une maison sans fenêtre, Elvis avait choisi la "burger death". Après avoir épousé la fille du gros chanteur à paillettes, Michael meurt lui dans son château avec un écriteau "pharmacie" sur le front... Heureusement Régine est française.
Et vous, vous en retiendrez quoi du petit ABC-one-two-three ?