Les révolutionnaires français, non contents d'étêter les nobles (et les autres aussi, d'ailleurs), se sont aussi beaucoup amusés à changer les noms des villes de France. Exeunt les "roi", "château", et autres "saints". Mais parfois, ils se sont aussi laissés aller à la plaisanterie, au lyrisme, ou à l'exagération...
- Caraman (31), devenu Floréal: ils le valaient caraman bien.
- Ham (80), devenu Sparte: « This is Ham-ness… » « This is Spartaaaaaaaaaaaaaaaaa ! » (hum, pardon, une rechute…).
- Manneville-la-Goupil (76), devenu Zèle-de-la-Patrie (Le): zèle qu’on peut constater tout au long de ce top.
- Marseille (13), devenu Ville-sans-Nom: encore un coup des parisiens…
- Saint-Beauzély (12), devenu Libre-Muse: entre deux guillotinages, les Révolutionnaires étaient aussi des poètes.
- Chambord (41), devenu Bordchamp: on sait maintenant d'où vient le verlan.
- Saint-Léger-sous-Margerie 10 Egalité-Bonne-Nouvelle: font pas les choses à moitié, ceux-là. Ils auraient pu rajouter un petit « républicain » quelque-part, et ça aurait été parfait.
- Saint-Vit (25), devenu Egalité-sur-Doubs: pourtant, en matière de vit, l’égalité est un doubs rêve.
- Tremblay-les-Villages (28), devenu Tremblay-sans-Culottes: surtout en plein hiver…
- Villers-la-Ville (70), devenu Villers-sur-l'Oignon: quand on épluche un peu ce changement de nom, on constate qu’il est à pleurer.
Top écrit par Fikmonskov