ATTENTION DERRIÈRE VOUS, Y’A PIERRE GAGNAIRE AVEC UNE QUICHE LORRAINE !!
Eh non, c’est faux, mais Pierre Gagnaire était bien dans l’émission de Top Chef de ce soir et il avait enfin retiré le Pierre-Pascal qui le gênait, comme un soutif qu’on est content d’enlever après une longue journée. Quoi qu’il en soit ce soir c’était l’épreuve de la boite noire, donc autant vous dire qu’on n’a pas vu grand chose, mais qu’il s’est quand même passé plein de trucs, de quoi faire un traditionnel récap somme toute. Donc ne perdons pas de temps, c’est partiiiiii !!
La première épreuve : omelette (et non pas Hamlet, n'en déplaise aux fans de théâtre et d'histoire scandinave lol)
Philippe Etchebest commence en motivant les gris comme seul lui sait faire : en leur hurlant dessus et en les regardant comme s’il allait les utiliser pour détruire un mur. Et en même temps ils ne sont plus que quatre alors que les orange sont six, faut arrêter de déconner. MAIS CETTE ANNÉE LA BOITE NOIRE EST UNE ÉPREUVE ÉLIMINATOIRE. Ça veut dire que ça peut dégager au moindre pet de travers, j’en profite d’ailleurs pour rappeler qu’il n’est pas très hygiénique de péter en cuisine. Mais avant de passer à la boite noire les équipes doivent s’affronter sur deux épreuves : l’omelette et la meringue italienne.
Ça part en omelette soufflée, et pour veiller à ce que ça se déroule bien, c’est Gilles « Jay-Z » Goujon qui vient surveiller le bordel. On dit de lui qu’il murmure à l’oreille des oeufs, donc il est plus légitime que personne sur cette épreuve.
Bryan commence à nous donner des leçons de philosophie et de cuisine en nous lâchant la très profonde phrase « si c’est pas soufflé, c’est pas soufflé », chaque semaine je l’aime un peu plus. Clotaire et Marie tentent des approches différentes alors que Pierre déclare « jouer sa vie sur une omelette », une activité sportive risquée qui était très à la mode au siècle dernier avant d’être peu à peu remplacée par une autre activité dangereuse : le base-jump.
Clotaire réalise qu’il a mis trop de beurre dans son assiette, ce qui se voyait plus ou moins dès le départ quand il a littéralement fait cuire son omelette dans une piscine municipale de beurre fondu. Bryan prend approximativement 14 jours pour mélanger son omelette mais à la fin ça a une bonne gueule et ça risque de payer.
Ça déguste et l’assiette de Pierre n’est pas assez cuite, tellement pas assez que la coquille de l’oeuf s’est reformée dans la poêle et que le poussin est né, ça arrive super rarement. Bryan a des compliments, parce qu’il a pris beaucoup de temps pour monter son appareil à la main (cette phrase a deux sens, j’en conviens), mais Paul Pairet ne le félicite toujours pas, probablement qu’il lui doit de la thune, il le déteste tellement ça devient choquant.
Le chef Tom Meyer et Gilles Gougeon apprécient l’assiette de beurre servie par Clotaire, et comme c’est un peu l’un de mes préférés je suis d’accord avec eux.
Bryan arrive en première place, parce qu’il est chaud comme personne, deuxième place pour Clotaire, troisième pour Pierre et c’est Marie qui termine dernière. Elle devra donc défendre sa place à la boite noire, et elle a intérêt à gagner vu qu’elle est l’une des dernières femmes dans le concours.
La deuxième épreuve : la meringue italienne, un genre de meringue comme chez nous mais probablement différent
Jorick, Pavel, Shirley, Valentin, Arnaud et Quentin s’affrontent donc sur une meringue italienne. Enfin quand je dis qu’ils s’affrontent dessus c’est pas qu’on a recréé une énorme meringue et qu’ils se battent à sa surface, c’est juste que c’est le thème de l’épreuve.
Ils font donc un sirop avec beaucoup de sucre et des glaçons qu’ils incorporent ensuite dans des blancs d’oeuf, ce qui est censé donner une meringue (perso j’étais loin de me douter qu’on faisait ça comme ça), ensuite ils doivent la poser sur leur tartelette et là il se passe de drôles de choses, ça rend pas comme celle de Gilles Gougeon.
Dans l’ensemble tout le monde arrive à se démerder pas trop mal, mais quand on se retrouve face à la meringue de Valentin on a l’impression de regarder la mort, ou un terrain vague, mais un terrain vague sur lequel il y a la mort qui nous regarde droit dans les yeux.
Arnaud passe plutôt bien à la dégustation, Shirley manque de cuisson, Quentin s’en sort pas trop mal, Pavel fait sensation, Jorick ne parvient pas à se démarquer et Valentin est « un peu rustique », ce qui est une manière polie de dire qu’il a poché sa meringue avec un pistolet à joint de salle de bain.
Sans surprise Valentin et Shirley terminent derniers et contre toute attente c’est Shirley qui perd alors qu’elle avait quand même fait une vraie meringue contrairement à Valentin qui a servi de la colle.
La boîte noiiiiire
Marie va faire équipe avec Clotaire et Bryan alors que Shirley sera aidée par Jorick et Quentin. Le chef Guy Krenzer leur a préparé un plat en trois parties avec une pomme soufflée, un glaçage et une farce fine. Même Philippe Etchebest trouve que l’épreuve est trop dure, et on parle quand même de quelqu’un qui arrête des voitures avec son front au péage de Saint-Arnoult tous les dimanche, donc s’il dit que c’est dur c’est que franchement c’est dur.
Jorick et Shirley arrivent à trouver plein d’aliments, je crois que Jorick a des yeux dans la bouche, il parvient a identifier plein de goûts, leur provenance, leur couleur et aussi le nom du veau qui est cuisiné (il s’appelait Bibouche). Au final ils trouvent deux des trois techniques : la pomme soufflée et la farce fine. Ils n’arrivent pas à identifier le glaçage mais franchement ils partent avec un sacré avantage.
À la dégustation Clotaire et Marie sont beaucoup moins forts et arrivent à identifier uniquement la pomme soufflée. Mais une fois dans le garde-manger ils ont une illumination et prennent 80% des aliments de la recette, comme si la prod leur avait laissé une belle liste de courses. Bon ils se rendent vite compte qu’il leur manque pas mal de trucs, mais dans l’ensemble ils se sont pas trop mal démerdés.
Ça va les Mof ??! (vous l'avez ?)
Personne n’arrive à faire la pomme soufflée, ce qui est con vu que c’est à peu près le seul truc qu’ils ont trouvé à la dégustation. Jorick arrive en sauveur avec une technique secrète à base de collage pour souffler ses patates, mais celles de Clotaire ne prennent pas vu qu’elles ressemble à des tranches grillées.
Les équipes ont droit à un deuxième passage dans la boite noire. Shirley y va avec Stéphanie Le Quellec qui trouve le glaçage direct mais n’arrive pas à identifier ni la cervelle, ni le butternut, en même temps c’est ce qui se passe quand on fout quarante aliments dans trois plats différents : les gens ont du mal à comprendre. À part ça la cheffe fait un sans faute.
Marie et Glenn Viel se rendent dans la boite noire pour goûter à nouveau : le chef se met en mode goûteur et teste tous les trucs du plat. Dans l’ensemble il est moins performant que Stéphanie Le « Radar » Quellec mais il s’en sort pas trop mal.
« Ah mais putain de film de merde c’est pas possible », eh non, contrairement ce qu’on pourrait croire Paul Pairet ne parle pas de « Maison de retraite 2 » avec Kev Adams mais bien du cellophane avec lequel il tente de faire son suprême fourré. Pendant ce temps Shirley s’attaque à la sphérification au jus d’orange, ça se passe plutôt bien. Tout le contraire de Clotaire qui a retrouvé son bol de sphérification tout sale : quelqu’un l’a utilisé pour faire sa plonge.
Les équipes peuvent enfin voir le plat caché (et leurs enfants qu'ils n'ont pas vu depuis six mois mais ils s'en foutent)
Dès qu’elles voient l’assiette, Shirley et Marie réalisent qu’elles sont encore loin d’avoir terminé leur plat. Ça leur donne plusieurs indices sur des aliments qu’ils n’avaient pas identifiés, et ça c’est une bonne chose. Ça part complètement en cou*lle dans l’équipe de Marie : les pommes sautées sont aussi petites que des groseilles et la sphérification ressemble plus à une vieille capote qu’à une sphère. Mais c’est déjà la fin du temps réglementaire et c’est parti pour la dégustation.
Le chef Krenzer goûte l’assiette de Shirley en premier : sur le visuel il est assez bluffé par le travail accompli. Sur la dégustation l’équipe s’en sort pas mal du tout, il y a des différences et des trucs moins bien faits mais dans l’ensemble il est plutôt convaincu parce qu’il lâche quand même un « franchement c’est très bien », un truc qu’on m’a personnellement jamais dit sauf une fois quand j’avais réussi à fermer la porte de chez moi à clé et que mon père était fier. Il goûte ensuite l’assiette de Marie mais tique directement sur la sphérification. Il dit quand même que c’est pas mal niveau visuel, donc ça peut passer mais Shirley a quand même fait plus d’étincelles.
Résultat : Les gris remportent haut la main l’épreuve et c’est Marie qui se qualifie. Shirley va donc dans la brigade plus cachée que le soleil dans le ciel et elle a intérêt à rester, on n’est pas encore préparés à la voir partir.
La brigade qui joue moins bien à cache-cache que mon neveu de trois ans
Shirley rejoint donc Lise et Thibault dans la brigade cachée et je ne veux rien savoir : elle va y rester. Le thème du jour c’est le cordon bleu qui devrait plaire à Pierre Gagnaire, un chef 13 étoiles, et à François-Régis Gaudry, un client qui mange souvent au restaurant (désolé François-Régis, j’ai toujours pas compris ce que tu faisais dans la vie).
Lise part sur un truc au cresson, à la mortadelle et au pigeon, mais Pierre Gagnaire l’alerte sur la cohérence des goûts, donc à voir. Mais à la cuisson le truc est franchement stylé, on a bien envie d’aller taper dans ce pigeon, et je m’attendais pas à écrire cette phrase un jour.
Shirley part sur du poisson à la japonaise, mais Pierre Gagnaire n’est pas forcément confiant, mais en même temps il est tellement sympa que même quand il est pas confiant il le dit en donnant une boite de chocolat. Malheureusement elle défonce sa ballottine avec un coup de couteau donc elle doit recommencer son roulage.
Thibault va faire un cordon bleu de chevreuil, parce que finalement pourquoi pas, si quelqu’un prend du pigeon et quelqu’un d’autre de la dorade autant s’en foutre et prendre du gibier. Sur le papier c’est prometteur, on dirait bien que les trois candidats font fort sur cette manche et la dégustation risque d’être aussi serrée qu’un slip qu’on aurait lavé à 60° (faites jamais ça).
La dégustation se passe bien, c’est serré mais on sait vraiment pas qui va partir. Et résultat bah c’est Thibault qui nous quitte cette semaine parce que son fromage n’était pas suffisamment fondu, et un cordon bleu c’est avant tout du fromage fondu apparement. Pour moi c’est surtout un truc qu’on met dans une poêle quand on rentre de soirée et qu’on a la flemme mais ok.
Shirley et Lise restent, et ça c’est une bonne nouvelle. On dit au revoir à Thibault, à bientôt champion.
Bon, la semaine prochaine on s’attaquera à une nouvelle épreuve encore plus folle : la guerre des restos, on a donc plus hâte de voir ça que Avatar 3 qui sortira dans les années 2050.