Rome n’est pas seulement la plus belle ville du monde ; c’est aussi la ville la plus agréable du monde, où l’on peut s’asseoir à n’importe quelle terrasse et profiter d’une vue qui mériterait d’être au musée. Splendeur absolue, douceur de vivre et envie permanente d’y retourner pour voir toujours autre chose. Car on n’aura jamais tout vu de Rome, contrairement à ce que l’on pourrait penser.

Le cimetière Acattolico

C’est une sorte de Père Lachaise à la Romaine où l’on retrouve de nombreuses personnalités italiennes de premier plan, dont Gramsci, mais aussi étrangères, comme le poète anglais Keats.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Piero Montesacro

L'Eglise Saint-Ignace de Loyola

Fondée en l’honneur du premier des Jésuites, cette petite église baroque qui date du XVII° siècle présente notamment une fresque en trompe l’œil assez dingue qui donne l’illusion que l’église est revêtue d’une voûte, ce qui avait été refusé par les nonnes voisines lors de sa construction. Magnifique et peu couru.

La villa Doria Pamphili

En retrait des circuits touristiques et des conseils des guides, voilà le plus grand parc de Rome, sur les hauteurs du Janicule, bordé de jardins à la française et d’une magnifique villa centrale, à l’Italienne. C’est un lieu très fréquenté par les Romains où l’on pourra observer la détente à l’italienne, notamment le week-end.

Le quartier des Monti

Plus encore que le Trastevere, déjà un peu dépassé, le quartier des Monti est le lieu le plus branché de la ville, avec ses bars, ses restaurants hipsters et ses concept-stores. C’est rigolo à découvrir et génial pour faire un peu la fête.

La villa Torlonia

Moins courue que la villa Borghese, la villa Torlonia s’étend sur 14 hectares. Outre les jardins, magnifiques, on y trouve depuis son rachat par la mairie en 1977 deux musées, des temples, des obélisques et de très belles pièces d’architecture. Et surtout des palmiers, des palmiers à perte de vue. J’aime bien les palmiers, perso.

Ce contenu n'existe plus

Il n'a pas souffert, promis

La Largo di Torre Argentina

C’est un genre de sanctuaire pour les chats. En pleine nuit, on en croise des centaines, en plein cœur de Rome. Il s’agit là de vestiges découverts en 1929 que les chats se sont appropriés, entre arbres anarchiques, colonnes, et yeux qui brillent de toutes parts façon Les oiseaux, mais avec des chats.

La colline du Janicule

On y accède à partir du Trastevere en montant ses 150 mètres de hauteur pour obtenir une vue, depuis une gigantesque terrasse, sur toute la ville et les collines alentour. Les touristes n’y vont pas souvent, et c’est pourtant l’un des plus beaux points de vue qu’on puisse avoir sur la capitale italienne.

Le musée de la centrale thermique Montemartini

C’est dans une ancienne centrale thermique que le musée d’archéologie du Capitole a établi ses quartiers. On voit donc des pièces vieilles de plusieurs milliers d’années au milieu des installations industrielles. Oui, c’est super bizarre. Et du coup super bien.

Le Domus Aurea

Il faut réserver pour visiter les ruines de l’ancien palais de Néron, encore en chantier et excavée par les archéologues ; mais quelle visite ! Proche du Colisée, on se promène sous des voûtes de douze mètres de haut, casque de chantier vissé sur la tête, à la découverte du lieu où l’empereur dingo (égalité avec Caligula) a passé ses jours. Mortel.

Crédits photo (CC BY 2.5) : Howard Hudson

CineCittà

Restauré après l’incendie qui l’a ravagé il y a quelques années, l’ancien centre névralgique de la production cinématographique italienne de l’âge d’or a été transformé en musée. On peut y voir les plateaux utilisés pour le tournage de la série Rome et quelques vestiges sauvés des grandes années où Fellini reconstruisait la via del Corso en studio pour tourner une scène mythique de la Dolce Vità.

Quelqu’un me paie le billet pour Rome en échange d’un bisou ?

Sources : Liligo, France Soir, Eurofluence