Dans 10 ans, le monde aura bien changé : les voitures voleront, M'Bappe sera Président, et les robots seront capables de plein de nouveaux trucs (comme remplacer M'Bappe à la pointe de l'Equipe de France). Bon, on s'emballe peut-être un peu, mais ce qui est sûr, c'est qu'ils sauront faire plein de choses qui nous aideront au quotidien, et Schneider Electric travaille à développer les automates depuis 50 ans !
Les progrès de la robotique sont tels qu’on vit d’ores-et-déjà dans un monde de science fiction. Il y a 20 ans, personne n’aurait imaginé qu’un robot serait capable d’éclater le meilleur joueur de jeu de go du monde systématiquement, à chaque partie. C’est pourtant le cas ; mais ce résultat anecdotique cache des avancées démentielles dans le domaine de l’intelligence artificielle et dont la portée est difficilement mesurable, alors même qu’elle devrait bouleverser nos sociétés dans un avenir très proche.
Bosser : on estime que les robots auront remplacé 800 millions d’emplois d’ici à 2030
Le cabinet McKinsey estime donc que 800 millions d’emplois pourraient être totalement automatisés d’ici 10 ans. Cela représente environ 30% du volume horaire de travail sur toute la planète qui pourrait être entièrement effectué par des intelligences artificielles. Les premiers concernés sont évidemment les détenteurs d’emplois non-qualifiés, leurs tâches souvent répétitives étant les plus simples à automatiser ; mais les autres ne sont pas soulagés pour autant. Par exemple, les premières dépêches entièrement rédigées par des robots ont déjà vu le jour aux Etats-Unis.
Travailler sans électricité
Certains robots sont d’ores-et-déjà capables de modifier leurs volume et structure quand ils sont soumis à un stimuli, comme la lumière. Cette adaptabilité signifie que les robots seront bientôt capables de travailler sans être alimentés par nos voies énergétiques traditionnelles : ils pourraient donc « vivre » sans avoir besoin de nous.
Egaler l'intelligence humaine
Les chercheurs pensent que d’ici 10 ans, les robots seront capables de reproduire l’intelligence humaine, dans toute sa complexité, et de penser comme des humains. Ca fait peur, mais moins que certaines projections : des études ont montré que, d’ici 20 à 30 ans, certains robots pourraient avoir un QI 63 fois plus puissant que celui d’Einstein.
La bouffe
La cuisine, c’est de la physique : des mélanges d’ingrédients, des temps de cuisson, de la minutie. De nombreux terrains d’études concernent la création de robots cuisiniers, capables à la fois de nous soulager de cette tâche (même si c’est le truc le plus agréable du monde que de faire à manger) et de surveiller notre alimentation pour nous forcer à manger plus sainement.
Diriger des entreprises
Le fondateur d’Alibaba en est persuadé : d’ici 10 ans, les meilleurs managers du monde seront des robots. Ils seront les plus à même de détecter les talents pour leur faire exprimer tout leur potentiel et de prendre en compte des données multiples et complexes sans affect au moment de décider des plans d’investissement dans une entreprise.
Devenir coach de l'équipe de France
L’IA avance à grands pas. Il est très possible que, d’ici quelques années, elle soit en mesure de composer des stratégies sportives extrêmement complexes et mouvantes sur le cours même d’un match afin de maximiser les chances de victoire d’une équipe. Les algorithmes se sont déjà penchés sur la question de la gestion d’un match de foot et les résultats sont probants.
Remplacer les douaniers et les gardes-frontières
La progression de la reconnaissance faciale et notre propension toujours plus grande à livrer nos informations personnelles pourrait bien faire la joie des douaniers. Un champ d’étude de la robotique concerne en effet la protection des frontières, les robots se montrant plus à même que les humains pour ce genre de tâches.
Parler toutes les langues
Vous voyez C3PO qui maîtrise 6 millions de formes de communication ? Bah il risque de débarquer très rapidement dans nos vies. D’ici une dizaine d’années, les intelligences artificielles devraient être en mesure de maîtriser parfaitement les 7000 langues et dialectes recensés sur terre et de réaliser des opérations de traduction en direct ; avec tout le risque que cela comporte si les robots décident de dominer le monde. Parce qu’une erreur de traduction dans un sommet entre chefs d’Etat peut causer d’énormes problèmes géopolitiques.
Jouer les avocats
Comme la cuisine, le droit est avant tout une question de connaissance. Il s’agit de connaître la loi et les jurisprudences, ce que le meilleur avocat du monde ne pourra pas réaliser entièrement seul. En revanche, un robot est capable de digérer toutes ces informations pour livrer des diagnostics efficaces. Plusieurs sociétés sont en train d’expérimenter l’utilisation de robots-avocats pour conseiller leurs clients sur des affaires simples. C’est à la fois une chance pour les plus démunis et une terrible menace : en matière de contournement de la loi, par exemple sur le terrain fiscal, les robots s’avéreront encore plus redoutables que le plus véreux des avocats véreux.
Être jugés... ?
C’est une question éthique d’envergure : si un robot renverse une vieille dame, qui est responsable ? Le robot ou son créateur ? Dans l’hypothèse où les robots développent une intelligence en auto-acquisition absolument stupéfiante, faudra-t-il les considérer comme des personnes morales pouvant être jugées ou la faute incombera-t-elle toujours au facteur humain ? Le Parlement européen a déjà commencé à réfléchir à ces questions qui devraient occuper longuement nos sociétés dans les années à venir.
Et encore, ce n’est que dans 10 ans.
Dans la robotique, le progrès est extrêmement rapide; et certaines entreprises telles que Schneider Electric font en sorte qu’il aille toujours plus vite, pour mieux nous accompagner au quotidien ! C’est d’ailleurs Schneider Electric qui a inventé le premier automate, qui fête ses 50 ans cette année !