Depuis peu, les Etats-Unis proposent aux touristes qui font une demande d’ESTA d’indiquer leur profil Facebook, Twitter, LinkedIn dans le formulaire. Si la demande n’est pas obligatoire, elle permet assez rapidement d’identifier les ennemis de la liberté. Comment ne pas être confondu avec l’un deux ? Tutoriel.
Des selfies de toi en train de passer illégalement la frontière mexicaine
Surtout si t’as la veste couverte de poudre blanche et pas du tout de papiers. Ou que ton nom de famille, c’est Narcos. Ou Escobar. On se comprend.
Des statuts avec des emojis bombe
C’est quoi la Seine-Saint-Denis ? Oui, de la bombe. Bébé.
Une attestation comme quoi tu as participé effectivement aux exactions commises entre 1933 et 1945 par l'Allemagne nazie, même si tu es né en 1993.
Ce qui importe, c’est pas de savoir si tu étais né ou non. Ce qui importe, c’est de savoir si tu y as participé ou non.
Un statut RIP Fidel Castro
Sauf si c’est « RIP Fidel Castro, ouais mais avec des réserves » : là, ça passe.
Une photo de toi en train de boire du Breizh Cola
Ou pire, sur Linkedin, la mention de ton passage comme directeur des ventes en zone Plougastel pour Breizh-Cola Finistère. Genre provocation ultime. Tu devrais être banni de la vie.
Un like à la page "Le Petit Chimiste"
Ca pourrait être mal interprété.
Tes photos de vacances en Syrie
Même si elles datent d’avant 2011. Profil bas sur les beaux voyages au Moyen-Orient de manière générale.
Un tweet #JesuisSnowden
Ils sont nerveux avec Snowden, les Américains.
Ton appartenance au groupe de défense de Quick
Franchement, tu comptes pas fouler le sol américain en puant le Quick’n toast ?
Un live de la Bombe humaine
La bombe humaine, c’est de la bombe bébé.
Ah et tu devrais aussi éviter de publier la vidéo de ton interrogatoire dans la petite salle au fond de l’aéroport la dernière fois que t’as essayé de fouler le sol américain.