Black Mirror, c’est la série qu’il faut avoir regardé en 2019 quand on est comme moi relativement addict aux nouvelles technologies bien flippantes de type casque de VR, applis de géolocalisations à gogo et « OK Google ». Et si vous êtes encore plus fan que ces gens là, vous aurez peut-être déjà remarqué tous ces petits trucs qui font de cette série la plus unique de toutes les séries.
Un personnage qui devient fou d'ici la fin de l'épisode
Schéma typique : le héros est victime d’une nouvelle technologie sensée rendre le monde meilleur, et à la fin, il finit par se faire contrôler le cerveau de manière titanesque. Et le pire, c’est qu’on assiste patiemment à cette descente aux enfers, en se disant qu’à sa place, on se serait déjà exilé aux Fidji.
La technologie prend le dessus sur l'intelligence humaine
On nous apprend à l’école que dans la vie, la nature reprend toujours ses droits, mais dans Black Mirror, c’est l’intelligence artificielle qui finit par tout détruire sur son passage.
Le happy ending n'est jamais présent
Si on met de côté les épisodes « San Junipero » ou « Hang the DJ », globalement tout le monde finit par devenir zinzin, et/ou sa vie est brisée. Et nous, pendant ce temps là, on s’indigne devant toute cette folie tout en sachant pertinemment que la plupart des scénarios des épisodes sont en réalité un aperçu de ce qui nous attend dans quelques années.
Un dilemme moral de l'enfer en toute fin d'épisode
Quand l’épisode se finit, tout est toujours une question de bien ou de mal. On se demande si on aurait fait comme le héros de l’intrigue, si le régime politique a raison de sévir sur le mauvais comportement de cette même personne… bref, un brainwash gigantesque qui nous fait nous dire que c’est un peu pervers d’avoir assisté à tout ça.
Le personnage principal pleure, face caméra
Cf point no1. Rien de bon n’est jamais au rendez-vous pour nos petits héros, quand bien même on veut y croire de toutes nos forces.
Une puce dans un corps ou sur une tempe
Parce que la puce, c’est THE objet connecté du futur, et parce qu’on sait déjà que certains pays testent déjà son efficacité, la série s’est dit qu’il fallait bien appuyer là dessus pour nous faire tous flipper.
Des couleurs pastel un peu partout
C’est LA patte artistique de la série : on est sur du rose bonbon, du vert menthe, et une atmosphère globalement poudrée mignonne ou alors anormalement sobre pour bieeeen rehausser l’enfer de l’utopie que représente ce nouveau monde tourné autour des nouvelles technologies.
La BO est 80% eighties 20% nineties
Décidément, Black Mirror aime bien jouer aux contrastes : on est dans un monde dystopique extrêmement flippant, mais l’épisode est aux couleurs de la joie. On est dans le futur, mais l’heure est au vintage sonore.
Un putain d'accent anglais
Mis en lumière par énormément de gros mots de type « fuck », « cunt » ou encore « fucking fuck ». Mais c’est ce qui fait le charme de la série quelque part.
Beaucoup d'effets spéciaux sur le digital à gros budget
On y voit des méga rayons qui te mettent en pleine immersion dans le smartphone des personnages, des hologrammes, des courses poursuite de l’enfer et tout plein des applis du futur avec un UX design digne des plus grands développeurs.
C'est presque la réalité, mais pas encore tout à fait
Et on espère à chaque épisode que tout ça se produira le plus tard possible même si on sait que c’est pour demain.
Il y a des trucs qui te font te dire "putain je ferai jamais ça" et en fait 6 mois après t'es en train de le faire
Ouh là là, cette histoire de notation de gens à base d’étoile qui peut les bannir de toute activité sociale, c’est fou qu’on puisse imaginer ça. Oh wait.
On peut pas dire qu’ils nous avaient pas prévenus.