Alors que La mécanique de l’ombre, un film dont il est le héros, s’apprête à sortir, il nous semblait important, si ce n’est primordial, si ce n’est nécessaire à la survie de l’espèce, de rendre un hommage modéré à François Cluzet, Dustin Hoffman français qui s’est battu contre l’alcoolisme et contre des animaux tour à tour dans sa vie. Un hommage d’autant plus vibrant qu’il est sincère, parce qu’on aimerait bien qu’il nous fige de son regard tendre et mélancolique, franfran.

Un énervement contre quelqu'un avec violence

Il souffle beaucoup, puis, d’un coup, il saisit un truc ou une personne et le balance contre un mur. Les bruits sont mat, les muscles tendus. C’est plus de l’acting, c’est du kung-fu.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Un moment où malgré sa mauvaise humeur, Cluzet fait voir son grand coeur en serrant quelqu'un dans ses bras

Bah oui, il peut pas supporter de voir quelqu’un qui va mal, François. Il va trop mal lui-même pour le supporter chez les autres. Il hésite pas. Il hésite pas. Il écarte ses bras. Il fait un gros câlin.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Un fou rire de Cluzet tout seul

Façon Dujardin dans OSS. Le mec s’amuse tout seul de sa vanne un peu méchante, ça glousse, le nez se replie, les rides aux joues se creuse. Et ça l’amuse. Et il est content.

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Il n'a pas souffert, promis

Du rire en décalage parce que Cluzet commente un truc qu'on vient de lui dire par un "'plètement con, lui"

Ou « Mais ça va pas, non ? » ou tout autre truc en décalage qui se termine par « non ».

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Un moment où il s'enerve sur un truc totalement insignifiant

On n’a pas trouvé mieux que les fouines, en la matière, mais ça se termine quand même en destruction d’un mur porteur. Ensuite, il souffle beaucoup avec l’air fou, et quand tout le monde lui crie dessus, il chiale OU s’énerve encore plus (rayez les mentions inutiles).

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Un moment où il se pose avec un verre et il trouve qu'on est bien, là, par terre

Son jeu se situe alors quelque part entre Dustin Hoffman et les Valseuses. La caméra s’éloigne. Intimité.

Un moment où il chiale

Parce que c’est un sensible, François, sous ses airs d’àquoiboniste. Il a la glane lacrymale qui le démange, il peut craquer à tout moment. D’ailleurs, c’est pas un sensible, c’est un HYPERSENSIBLE.

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Il n'a pas souffert, promis

Un problème avec des animaux

Des animaux absurdes. Comme des fouines. Ce qui donne lieu à une démolition en règle.

Une colère sourde et intérieure qu'il nous communique avec sa mâchoire crispée et ses yeux noirs comme l'abysse.

Sans commentaire.

Un moment où il est tendre et drôle dans sa mélancolie

Parce qu’on va pas en faire une montagne, non, quand même, mais la vie, on sait que c’est dur et mieux vaut en rire, en rire jaune, bien sûr, mais en rire quand même, et profiter, profiter des moments, parce qu’on n’est quand même pas là pour durer toujours, ça on l’a à l’esprit, oui, enfin la mélancolie c’est les yeux, le rire, c’est la bouche, et la tendresse, c’est le regard.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

François = Dustin Hoffman + une hache.