Chaque année, la rentrée littéraire nous fournit son lot de titres à se tirer une balle (nos amis écrivains sont très forts pour ça). Il n'y avait pas de raison que 2015 fasse exception. Parce que parfois, il en faut du courage pour ouvrir un bouquin à la couverture blanche. Préparez les mouchoirs.
- 2084 : La Fin du Monde (Boualem Sansal, Gallimard)
BOUM. Bienvenue dans la rentrée littéraire 2015 ! C’est officiel, il nous reste donc 69 ans à vivre. Youpi. - Un amour impossible (Christine Angot, Flammarion)
On est loin des livres de développement personnel. Ici Christine nous dit ce que personne n'ose nous dire, à savoir que Kévin ne nous rappellera jamais et qu'on va finir seule. - Il faut tenter de vivre (Eric Faye, Stock)
...Pour éviter de se pendre notamment. Mais on n’est pas sûr d’y arriver par contre. - Chantiers (Marie-Hélène Lafon, Editions des Busclats)
Un titre visuel enchanteur qui nous fait rêver de béton et d’échafaudages dès le retour de vacances. Un ouvrage qui donne des envies de voyages et d'évasion. - Juste avant l’oubli (Alice Zeniter, Flammarion)
Et on préfère vous prévenir : une fois qu'il est là c'est fini. - Vie et mort de Sophie Stark (Anna North, Autrement)
Merci pour le méga spoiler. Spoiler qui promet d'ailleurs un ouvrage plein d'entrain. Et puis d'ailleurs Jon Snow il est mort NA. - Là où tombe la pluie (Catherine Chanter, Les Escales)
Sur le sol, on espère. Sur notre tronche, plus vraisemblablement. - Sœurs de miséricorde (Colombe Schneck, Stock)
On a hâte de les rencontrer celles-là ! Avec un peu de chance, elles nous feront oublier notre vie de merde. - Voulons-nous vraiment l’égalité ? (Patrick Savidan, Albin Michel)
Mention spéciale pour le petit côté culpabilisateur : "Tu es sûr que tu la veux l’égalité ? VRAIMENT ? VRAIMENT ? Sûr de sûr ?" - Un jour avant la fin du monde (Sorour Kasmaï, Robert Laffont)
Encore ? On ne va visiblement pas survivre à cette rentrée. Par contre il serait bon que tout ce beau monde se mette d'accord sur la date.
Et si avec ça vous n'avez pas la patate, on ne sait plus quoi faire pour vous.