On avait déjà vu qu’il y avait quelques titres de séries difficiles à prononcer, notamment parce qu’ils sont en anglais et qu’on est plus ou moins des grosses brêles en langues vivantes. Eh bien le constat est le même pour les films : les gens se plantent souvent en voulant sortir un titre, et même pas qu’à cause de leur niveau dans la langue de John Lennon. Non, c’est souvent pour des raisons encore plus con.
"2001, l'Odyssée de l'espace" devient "2001, l'Odyssée de l'Espèce"
Tout ça à cause d’un documentaire sur les hommes préhistoriques datant de 2003. Ce pauvre Stanley fait des tours dans sa tombe à chaque fois qu’on écorche le nom de son film, pensez-y.
"Le Silence des agneaux" devient "Le Silence des anneaux" ou "Le Seigneur des agneaux"
Bref, les films de Jonathan Demme et Peter Jackson sont mélangés à toutes les sauces, et pour le coup on aurait moins de problèmes de confusion si on les prononçait en anglais. Après, on serait capables de dire « ZE loRd of ZE Rings », donc vaut mieux qu’on s’abstienne.
"Inglourious Basterds" devient "Inglorious BastArds"
Bon là c’est vraiment pas de notre faute : Tarantino lui-même devait appeler son film « Inglorious Bastards », titre qu’il avait pompé sur un film des années 70, mais il a finalement changé une lettre histoire de montrer qu’il ne faisait pas un remake de l’original.
"L'Étrange Histoire de Benjamin Button" devient "Benjamin Button"
Tout simplement parce que personne ne retient jamais le vrai titre (qui n’a pas énormément d’intérêt, il faut l’avouer). C’est pareil pour les titres avec des sous-titres du genre « Snatch : Tu braques ou tu raques », ou « Le Monde de Narnia : Le Lion, la Sorcière blanche et l’Armoire magique »… la vie est trop courte pour tout retenir.
"Sin City" devient "SimCity"
On s’est complètement fait matrixer par cet excellent jeu vidéo où on pouvait construire une ville avant de la détruire à coups de météorites ou d’invasions extraterrestres. C’est trop de bons souvenirs SimCity, du coup ça vient troubler notre mémoire.
"Persepolis" devient "Metropolis" (et vice versa)
Deux excellents films qui n’ont absolument rien à voir si ce n’est ce « -polis » dans le titre qui vient à chaque fois foutre la merde.
"007 Spectre" devient "James Bond : Spectre"
Vous avez vraiment déjà entendu quelqu’un vous parler de « 007 Spectre » en ces termes précis ? Nous, jamais. C’est pourtant le vrai titre.
"8 Mile" devient "8 Miles"
Et y’a moyen qu’on continue de faire la même erreur jusqu’à la fin de nos jours parce que ça a l’air tellement plus logique d’accorder le mot au pluriel (alors que pas du tout : le titre vient de la « 8 Mile Road » à Détroit).
"Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre" devient "Astérix : Mission Cléopâtre"
En même temps on va pas commencer à énumérer tous les gus du village non plus.
"Polisse" devient "Police"
Ils avaient qu’à bien l’écrire dès le début en même temps.
"7. Kogustaki Mucize" devient "Le film turc"
Et en même temps, vu qu’on n’a jamais pris un seul cours de turc, vaut peut-être mieux qu’on ne se risque pas à dire des conneries. Si vous voulez, vous avez aussi le de droit de dire « le film qui fait pleurer là », ça marchera aussi.
"Seven" devient "Eight"
Non, ça c’est faux. On est peut-être cons mais y’a des limites quand même.
On en retrouve quelques uns aussi dans les titres de films qui nous prennent pour des cons.