Selon des statistiques que je viens d’inventer, il y a des acteurs qui pleurent dans environ 2 films sur 3. Et je sais pas si vous avez essayé, mais pleurer sur commande, c’est pas hyper facile. Pour les acteurs, ça ne l’est pas non plus forcément, même s’ils ont des années de métier derrière eux. Certains élus arriveront à chialer comme jamais en deux secondes, mais la plupart auront besoin de petites techniques pour réussir à faire sortir les larmes. Pour votre culture cinématographique, voilà les techniques en question.
Le tube de menthol
La technique la plus efficace pour pleurer immédiatement, c’est d’utiliser les tubes de menthol vendus en pharmacie pour déboucher le nez ou calmer les migraines. Si on en met près des yeux, on pleure automatiquement parce que ça pique. Alors oui c’est un peu de la triche, mais en même temps le cinéma c’est du faux, alors on ne voit pas pourquoi ils s’en priveraient, les comédiens.
Fixer une lumière sans fermer les yeux
Certains acteurs utilisent cette technique qui donne certainement un air idiot mais qui est elle aussi très efficace : ils trouvent une source de lumière suffisamment forte et la fixent le plus longtemps possible en essayant de ne jamais cligner des yeux. Forcément, au bout d’un moment, l’œil produit plus de larmes pour éviter d’être trop sec, et paf, ça fait des jolis pleurs.
Penser à des souvenirs tristes
C’est la technique classique de l’acting, et elle est assez logique. Pour pleurer, on peut essayer de se remémorer les souvenirs les plus tristes de sa vie : quand le chien de la famille est mort, quand on n’a pas reçu le cadeau de Noël qu’on voulait, ou quand notre pote nous a battu 5-0 à Fifa. Si on se replonge bien dedans, les larmes coulent très vite.
Imaginer la mort d'un de ses proches
C’est très proche du point précédant, sauf que là les acteurs inventent une situation triste au lieu de se replonger dans leurs souvenirs. C’est aussi efficace, puisque personne n’a envie d’imaginer la mort de ses parents, de ses animaux ou de son facteur préféré (il trie super bien le courrier).
Ecouter de la musique triste
Encore une fois, la technique est tout à fait compréhensible : la musique triste, ça rend triste, et être triste, ça fait pleurer. CQFD, comme disent les gens qui aiment montrer qu’ils ont réussi à démontrer quelque chose grâce à des arguments infaillibles.
Utiliser du sérum physiologique
Quelques petites gouttes dans les yeux, et on obtient des yeux suffisamment humides pour jouer toute une palette d’émotions tristes, depuis la tristesse d’avoir raté son année de licence jusqu’à l’effondrement suite à la perte de ses clés.
Se faire martyriser par le réalisateur
Il existe pas mal d’exemples de tournages durant lesquels le réalisateur a poussé à bout ses acteurs pour obtenir d’eux des vraies larmes suite à un craquage de type nerveux. Si vous voulez quelques exemples, on a un top des réalisateurs qui sont allés trop loin pour faire pleurer leurs acteurs. Âmes sensibles ne pas trop s’abstenir non plus.
Eplucher un oignon
Comme vous le savez, couper un oignon provoque immanquablement une crise de larme qui ferait passer la Fontaine de Trevi pour le désert d’Atacama. Du coup, il suffit d’avoir une planche à découper et quelques oignons sur le plateau de tournage pour jouer une scène triste digne des meilleures récompenses cinématographiques, telles que les Oscar, les César et les Gaspar du cinéma (le dernier n’existe pas, j’ai menti).
Se faire opérer des glandes lacrymales pour qu'elles coulent en continu
L’opération coûte un peu cher, mais franchement au final ça vaut le coup. Le problème, c’est qu’après on ne peut plus jouer que des rôles où il faut pleurer tout le temps. Un peu comme Winona Ryder dans la première saison de Stranger Things.
Boire 50 litres d'eau
Au bout d’un moment, vous aurez tellement d’eau en vous qu’elle sortira par tous les orifices de votre corps. Non allez ne faites pas ça, si vous buvez trop d’eau vous allez mourir d’une crise cardiaque, et vous ne pourrez plus tourner dans des films.
C’est pas facile facile d’être acteur.
On a aussi les acteurs devenus fous à cause d’un rôle, et les acteurs qui jouent toujours le même rôle.