En France, on croit être super balaise pour taxer tout et parfois même n’importe quoi. Sauf qu’en y regardant de plus près, on s’aperçoit que certains pays font encore plus fort, jusqu’à imaginer des taxes auxquelles on n’aurait franchement jamais pensées.
Une taxe sur les barbecues en Belgique
En 2007, le gouvernement de Wallonie a décidé d’imposer une taxe aux utilisateurs de barbecues et plus généralement, à tous ceux qui cuisinent au grill. En cause, les émissions de gaz à effet de serre libérées dans l’atmosphère à chaque cuisson. Pour continuer à polluer et à vous servir de votre barbeuc, il suffit de payer la taxe de 20 euros environ. On ne sait pas si c’est bon pour la planète, mais c’est clairement un bon plan pour le Trésor Public.
Une taxe sur le bronzage aux États-Unis
C’est bien connu, il ne fait pas bon être bronzé en Amérique. A moins d’avoir un peu d’argent de côté afin de payer la taxe de 10 % sur chaque séance de bronzage. Et c’est Barack Obama qui fit voter cette loi en 2007. Donald Trump lui s’en fout, de toute façon il est déjà orange.
Une taxe sur les flatulences et les rots des vaches au Danemark
Pendant que le lisier de porc pollue les nappes phréatiques, les pets et les rots des vaches foutent en l’air la couche d’ozone ! Plusieurs pays européens ont décidé de sévir, mais comme il est impossible d’interdire aux ruminants de ventiler dans les prés, on a imaginé une taxe à chaque abattage de bête. Et dans le domaine, c’est le Danemark qui a pris le taureau par les cornes. En plus de la taxe, des chercheurs auraient développé une herbe moins grasse qui réduirait sensiblement les flatulences bovines, en facilitant leur digestion.
Une taxe sur les piscines en Grèce
Vous nous direz qu’en France aussi, posséder une piscine chez soi fait augmenter la taxe foncière. Mais en Grèce, la douloureuse tape fort sur le porte-monnaie. Chaque propriétaire de piscine à son domicile, doit en effet s’acquitter d’une taxe de 800 euros par an. Résultat : la vente de bâches de piscine imitation gazon a explosé dans le pays ces dernières années. Pas con.
Une taxe sur les plâtres en Australie
Dans les alpes australiennes, à cheval entre la Nouvelle Galles du sud et le Victoria, une taxe a été instaurée ces dernières années pour financer les hôpitaux, qui chaque hiver, voient débarquer des wagons de touristes blessés sur les pistes de ski. Cet impôt, réglé par les propriétaires des hôtels de la région, permet logiquement d’aider l’état à payer les f(r)actures.
Une taxe sur le soleil aux îles Baléares
Même si le soleil n’appartient à personne, ou à tout le monde, ce qui revient au même, les îles Baléares ont quand même trouvé que ce serait une bonne idée de faire douiller les touristes qui viennent leur piquer impunément des UV. Cette taxe solaire s’élève à 1 euro par jour et par tête de pipe, ce qui fait un joli pactole pour partir finir ses jours au soleil.
Une taxe sur les baguettes (en bois) en Chine
45 milliards de baguettes sont utilisées chaque année en Chine pour manger, soit environ 25 millions d’arbres bambous abattus. Pour inciter les habitants à réutiliser leurs baguettes plutôt que de les jeter, une taxe de 5 % est perçue sur chaque baguette vendue. En France, on appelle ça la TVA, et ça n’a jamais fait changer nos habitudes de consommation.
Une taxe sur l’ombre à Venise
En 1993, la Municipalité de Venise a voté une taxe sur les restaurateurs et commerçants dont la devanture ferait de l’ombre, au sens propre et figuré, aux murs de la ville. Suite à cette mesure, de nombreuses boutiques démontèrent les stores, haut-vent et autres présentoirs susceptibles de les faire passer à la caisse. Bien joué.
Une taxe Google en Australie
Lancée en France fin 2016 avant de se faire retoquer, la loi obligeant les mastodontes comme Google, Apple et consort à payer leurs impôts dans le pays où ils s’implantent, a été mise en oeuvre en Australie à l’été 2017. Cette taxe s’applique aux multinationales qui réalisent un CA en Australie supérieur à 25 millions de dollars. Au delà, l’État est censé récupérer 40 % des bénéfices (et pas du CA, attention à la nuance). La mesure que les Européens peinent tant à mettre en place, devrait rapporter 63 millions d’euros dès 2018.
Le taxage de clopes en soirée
On n’en parle pas assez, mais c’est sans doute la taxe la plus injuste du monde. Déjà, elle ne s’applique qu’à ceux qui se font suer à acheter des clopes plutôt que de faire comme tout le monde et de les taxer à des couillons trop gentils. Et en plus, on les fait doublement raquer tous les 6 mois, en augmentant le prix du paquet.
Vous aussi, vous en avez ras la casquette d’être tout le temps taxé ?
Source : oddstuffmagazine.com et pri.org