Entre produits avariés et hygiène désastreuse, tout est bon pour dénigrer le savoir faire du Bosphore question bidoche. Les légendes qui entourent la restauration turque sont nombreuses. Pourtant et malgré tout ça, les kebabs figurent parmi les fast-food préférés des Français. Raison de plus pour en faire un top et leur rendre hommage.
- Il y a un certificat "döner" à l'entrée
Ecrit en Turc. Vous ne comprenez rien à ce qui est écrit, mais vous constatez malgré tout le sérieux de l'affaire. - On vous appelle à coup sûr "chef"
Et plus rarement "jeune homme". Pour les femmes, c'est un sobre mais efficace "mademoiselle". - De la viande tourne lentement devant vous
C'est quand même le meilleur indicateur du lieu dans lequel vous vous trouvez. - L'odeur différente des autres restaurants
On ne va pas se mentir, ça daube un peu. Un mélange de graillon et de saveurs inconnues. Que vous vous tachiez ou pas, vos vêtements sont bons pour la machine à laver, le Febreze n'y changera rien. - La carte murale des menus qui fait vomir
C'est même la seule publicité mensongère inversée. Les sandwichs ont l'air beaucoup plus dégueulasses sur les photos qu'en vrai. Le marketing turc a encore des progrès à faire. - Les murs oranges
Pas par saleté, non. Mais plus par mauvais goût. Et parce que le orange, ça ressemble aux couleurs de Galatasaray. Le seul club turc que vous arrivez à orthographier. - Le cuisinier n'est pas Pakistanais
Contrairement aux 3/4 des autres restaurants (parisiens du moins). Argument également valable pour le Chinois du coin, ou le Japonais. - On vous accueille en coupant de la viande le bras en l'air
Avec une machette ou une sorte de roulette plus communément appelée "couteau électrique". C'est quand même pas courant. - Ce n'est jamais la même personne en face de vous
Mais elle vous "reconnait" malgré tout. D'ailleurs, vous êtes forcément son meilleur client, celui qu'elle préfère. Même si c'est la première fois que vous venez. - Il y a toujours un vieux au fond de la salle
Qui ne fait rien d'autre que de regarder ce qu'il se passe. Il n'est pas très causant. Et il a choisi l'assiette. - Un téléfilm turc tourne sur la télé au-dessus de vous
Car le patron n'en reste pas moins un homme sensible. Par moment, il zappe sur LCI. Bah oui, au kebab, c'est comme dans un sous-marin, on s'emmerde rapidement. Et on aime bien se tenir informé. - La télécommande de la Freebox est recouverte d'un film plastique
Parce que la sauce blanche, c'est gras. Et pas question de mettre des gants," le mouton, il doit sentir la chaleur des mains pour être fondant, chef". - Vous ne pouvez pas payer par carte bleue
Seules les espèces et les tickets resto sont acceptés. Ça simplifie la "comptabilité". - Il y a des canettes de Tropico et de Liptonic dans le réfrigérateur
Certifiées 1992 et introuvables depuis. Ici, elles sont en libre service. - Vous ne voyez aucune femme dans le restaurant
Elles sont au Macdo, en face. Les petites natures n'apprécient pas la gastronomie du Sultan. - C'est encore ouvert à 4h du matin
Et le serveur comprend ce que vous racontez, même si vous êtes pompette. Alors que de votre côté, même sobre, vous avez parfois du mal à saisir tout ce qu'il dit, lui.
Et sinon, quelle sauce Chef ?
Sources : "Le Palais du Sultan", "l'Istanbul", "Uludag Kebab", "Topkapi" etc...