Tuer des gens, c’est mal. Toutes les cultures s’y accordent. Mais tuer des gens puis les démembrer et les manger, c’est vraiment vraiment très très très mal. Et ça, toutes les cultures s’y accordent encore plus. Alors quand on le fait plusieurs fois, on hypothèque vraiment ses chances d’aller au paradis. Des histoires sordides, évidemment, et qui ne donnent pas si faim que ça.
Jeffrey Dahmer
Coupable de 16 meurtres dans les années 80, Jeffrey Dahmer était, à tout le moins, un sacré zozo. Mère épileptique, père absent, il s’amuse à mettre des chats dans du formol au lycée avant de totalement vriller : alcoolique, il va vivre chez sa grand-mère et fait des trucs bizarres. Comme rencontrer des jeunes mecs, les ramener, insérer une perceuse dans leur tête pour les violer entre la vie et la mort, les démembrer, manger une partie de leur corps, foutre des têtes de gens morts au frigo… Il conservait aussi le squelette d’une de ses victimes pour le fun. Arrêté en 1991, Dahmer a été tué en prison par un codétenu. Pour en savoir plus sur lui, je vous conseille la lecture de Mon ami Dahmer, une BD écrite par un de ses camarades de lycée qui raconte la vie du tueur avant son premier passage à l’acte, à en 1978.
Albert Fish
On l’a surnommé, entre autres, le vampire de Brooklyn : ça donne une idée de l’ambiance. Né en 1870, Albert Fish s’est adonné toute sa vie à des pratiques sexuelles ultra malsaines et bien sûr à des meurtres, y compris sur des gosses. En 1882, il arrive à New York et s’initie à la scatophilie et à d’autres trucs du même genre, tout en se prostituant. Il viole des gosses, assez régulièrement, y compris après que sa mère lui arrange un mariage qui lui donnera 6 enfants. Il fait des orgies, essaie de couper le pénis d’un mec handicapé avant de renoncer, est fasciné par la castration… Sa femme le quitte en 1917 et là Albert vrille encore plus : il commence à s’automutiler en s’enfonçant des aiguilles dans le corps et ne les retire pas, puis Dieu commence à lui commander de castrer et torturer des petits enfants. Il a bon dos, Dieu. Ensuite, la technique est toujours la même : il repère les gosses sur la route ou par petites annonces, leur offre des bonbons, les viole puis les tue. Il ne les bâillonne pas, parce que les cris de terreur l’excitent. Puis il les découpe et les mange. Fish a tué 4 enfants à coup sûr et potentiellement beaucoup plus. Arrêté, Fish a été exécuté en 1936.
Un couple russe fait des selfies avec des morceaux de cadavre
Un Russe de 35 ans et sa femme se sont amusés à publier des selfies à la cool où ils posaient avec des morceaux du corps d’une femme démembrée. Ils étaient en train de la préparer pour la manger. Seul hic : des ouvriers ont trouvé le portable et alerté les flics. Mais les médias russes sont à peu près sûrs que les époux se livraient à la pratique depuis plusieurs années : on parle de 30 victimes potentielles. Mais l’affaire est récente (septembre 2017) et les détails peu nombreux.
Armin Meiwes
Informaticien allemand et sans histoire, Meiwes était en fait un dingo total obsédé par le cannibalisme et la torture. Ayant aménagé chez lui (un vieux manoir) une salle dédiée à la torture, il traînait sur Internet avec un profil renommé Franky le boucher pour rencontrer de jeunes hommes. Il publie ainsi des annonces sur Internet pour essayer de trouver des hommes qui souhaiteraient être mangés. Tout simplement. Et un ingénieur de Berlin a justement envie d’être mangé. En 2001, les mecs se rencontrent. Le 9 mars 2001, ils couchent ensemble puis se mettent d’accord : ils coupent le pénis de la victime, le cuisinent et le mangent ensemble. Toujours avec l’accord du castré, Meiwes le tue, puis le démembre, l’éviscère, tout le toutim, et conserve les meilleurs morceaux au congel. Evidemment, Meiwes finit par se faire choper et est condamné à la prison à vie. Il serait aujourd’hui devenu végétarien.
Issei Sagawa
En 1981, Issei Sagawa faisait ses études à Paris quand une étudiante néerlandaise lui a donné faim. Il l’invite chez lui, la tue, la mange. Bon, jusque là c’est déjà pas terrible, mais la suite est pire : déclaré irresponsable pénalement, il est interné puis extradé au Japon où son irresponsabilité pénale est levée mais comme Sagawa a bénéficié d’un non-lieu en France, il ne peut être rejugé. Libre. Ensuite, Sagawa bosse comme prof de français, avec des gosses : il écrit une dizaine de bouquins sur le cannibalisme et est même convoqué comme expert à la télé lorsqu’un tueur d’enfants sévit au Japon, à la fin des années 80. Sagawa a aussi joué dans des films érotiques inspirés de son histoire, avec cannibalisme et tout.
Andreï Tchikatilo
« Le monstre de Rostov ». Tout simplement. Entre 1978 et 1990, Chikatilo a tué et violé 52 femmes et enfants. né en Ukraine, il officie comme instituteur en URSS et a de graves problèmes de bande-mou avec sa femme. En 1978, il rencontre une petite fille de 9 ans, l’étrangle, essaie de la violer, la poignarde et jette son corps. Ensuite, il recommence plein de fois : comme il est impuissant, il n’arrive pas à violer les filles et les mutiles atrocement, retirant leurs yeux, mais aussi mangeant des parties de leur corps, notamment les seins et le sexe. Il choisissait des prostituées et des enfants qui avaient fui leur maison et justifiait ses crimes en disant que ses victimes étaient des dépravées. Bénéficiant longtemps de l’idéologie communiste selon laquelle un tueur en série ne pouvait exister en terre communiste, Tchikatilo a finalement été arrêté en 1991 et condamné à la peine de mort.
José Luis Calva
Calva était un poète et un auteur mexicain d’une trentaine d’années. En 2007, la disparition de sa meuf, Alejandra Galeana, amena les flics à lui rendre une petite visite. Et chez lui, ils tombèrent sur une poêle dans laquelle reposaient des morceaux de chair humaine avec un peu de citron. Autant dire que ça sentait bon le cannibalisme. Calva reconnut le crime mais nia pour le cannibalisme, sauf que bon, y’avait quand même un fort faisceau de preuves. On trouva le tronc de la fille dans un placard. Ensuite, on additionna deux et deux et Calva fut aussi accusé du meurtre de deux autres femmes, une call girl retrouvée à peu près dans le même état que Galeana et une ex-copine du mec. Condamné à la prison à vie, Calva a été retrouvé mort en prison, sans que l’on puisse affirmer s’il s’agissait d’un meurtre ou d’un suicide.
Joachim Kroll
Le cannibale de la Ruhr est né en 1933, en Allemagne. Un peu attardé, avec un QI de 76, Kroll commence à tuer après la mort de sa mère, en 1955. Il tue d’abord une jeune de 19 ans, la viole, la poignarde puis la démembre. Ensuite, il tue 13 autres filles, selon son propre aveu, même s’il n’a été condamné que pour 8 meurtres. Il conservait des parties de leurs corps pour les manger chez lui peinard. Kroll est arrêté en 1976 quand la police retrouve chez lui des restes d’une petite fille de 4 ans disparue, Marion Kettner. Kroll explique alors qu’il mange ses victimes pour éviter de trop dépenser pour la bouffe. Condamné à perpétuité, il est mort en prison en 1992.
Ottis Toole
Ottis Toole était pote avec un autre serial killer, Henry Lee Lucas. Les mecs se rencontrent en 1976 et c’est l’amour, tout de suite. Bien sûr, Ottis est pas une lumière : il a un QI de 75 et la gueule de l’emploi. Mais les deux mecs baisent et se mettent à commettre des crimes. Ils butent de tout, des vieux, des jeunes, de tout : Toole confessera 108 meurtres mais sera condamné pour six seulement. Ils faisaient à peu près toujours la même chose : on enfermait un mec, on le tuait, Toole en mangeait des parties avec sa propre sauce barbecue, puis on mettait le feu à la maison. Arrêté en 1982, Toole a été condamné à la réclusion à perpétuité en appel.
Tamara Samsonova
En 2015, la police de Saint Petersbourg a retrouvé le corps étêté d’une femme dans une décharge : les caméras de sécurité ont parlé, et c’était une petite vieille de 68 ans, Tamara Samsonova, qui y avait traîné le corps dans un sac poubelle. La victime avait été coupée en morceaux à la tronçonneuse. Evidemment, on est allé chez la vieille, pour se rendre compte que, depuis 20 ans, elle avait tué au moins 11 personnes, dont elle mangeait les organes, avec une préférence pour les poumons. Pas la peine de nier : dans son journal intime, Samsonova faisait le récit détaillé de ses crimes. Son procès n’est pas encore terminé.
C’est de la (canni)balle.