L’erreur est humaine et l’homme en noir en est la parfaite démonstration. Qu’ils portent des œillères ou qu’il se transforme en distributeur automatique de cartons, l’arbitre de foot a toujours été au centre des terrains et des polémiques. Top 10 des scandales dans le foot qui méritent un rouge.

Chelsea – Barcelone en demi-finale de Ligue des Champions 2009

Si ce soir là les Blues jouaient à domicile, le 12ème homme lui avait le cœur catalan. L’arbitre de la rencontre Tom Henning Ovrebo commet 6 erreurs d’arbitrage monumentales dont 5 penaltys oubliés en faveur des Anglais. A fucking disgrace qui s’est conclue par une reprise de volée d’Iniesta dans les arrêts de jeu ce qui acheva de faire rentrer cette rencontre dans l’histoire de la compétition.

Ce contenu n'existe plus

"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

L'attentat de Schumacher sur Battiston Lors de la Coupe du Monde 1982

Cette demi-finale de Coupe du Monde perdue par les Français face à l’Allemagne a marqué une génération, presque autant que les cervicales de Patrick Battiston sur la sortie du portier de la Mannschaft. Un attentat que l’arbitre de l’époque ne jugea pas utile de sanctionner, laissant l’action se poursuivre et les Allemands défendre leur chance à 11 contre 11 et accéder à la finale au bout du suspense. Deutch Qualitat !

Le penalty oublié sur Nilmar en quart de finale de Ligue des Champions 2005

Quand l’attaquant brésilien Nilmar est fauché dans la surface par le gardien du PSV sorti à sa rencontre en mode kamikaze, les supporters lyonnais réclament logiquement un penalty au diapason des commentaires de Jean-Michel Larqué et de Thierry Gilardi. Malheureusement, l’arbitre de la rencontre avait ce soir-là des boules Quiès assorties à ses œillères. Un handicap qui poussa les Lyonnais jusqu’à une cruelle séance de tirs au but qui leur coûta l’accès, pour la première fois de leur histoire, à une demi-finale de Ligue des Champions. Le club devra attendre 15 ans pour décrocher enfin son ticket pour ce dernier carré.

Ce contenu n'existe plus

Il n'a pas souffert, promis

La main de Dieu face à l’Angleterre lors de la Coupe du Monde 1986

On sait tout ou presque de ce but de la main du génie argentin, sauf peut-être que pendant longtemps, l’arbitre tunisien de la rencontre prétexta qu’un traitement contre les hémorroïdes avait affecté sa vision et logiquement empêché de voir l’immanquable ! La bonne nouvelle est que sans ce coup de main du destin, Ali Bennaceur ne serait jamais entré dans l’histoire du football.

Le but annulé de la France en 1982 suite à l’intervention du frère de l’émir koweitien

La Coupe du Monde en 82 avait encore des airs de kermesse. Une époque où tout et surtout n’importe quoi pouvait arriver pendant les rencontres. Comme voir le frère de l’émir du Koweit exiger de l’arbitre qu’il annule le 4ème but tricolore à cause d’un coup de sifflet en tribune qui aurait perturbé ses joueurs. Il obtient gain de cause après avoir menacé que son équipe quitte le terrain, provoquant au passage la colère du sélectionneurs des Bleus, Michel Hidalgo, rouge de colère. Un coup diplomatique qui ne changea pas le cours de l’histoire ni celui de la rencontre, les Bleus inscrivant finalement ce 5ème but pour une victoire finale 5-1.

La main de Thierry Henry face à l'Irlande

Les Irlandais sont bien placés pour savoir que peu importe le flacon, pourvu qu’il y ait l’ivresse. Un art de vivre qui décida de la rencontre de barrage pour la Coupe du Monde 2010, avec cette passe décisive de la main de l’attaquant tricolore à 103ème minute. Un détail de l’histoire sans lequel les Bleus n’auraient pas offert à leurs supporters l’épisode Knysna suivie d’une élimination dès les phases de poules de la compétition. Pour des coqs comme ceux de l’époque, avouons que ça la fout mal !

Le hold-up sud-coréen face à l’Italie en 8ème de finale de Coupe du Monde 2002

Pour connaître la définition de l’arbitrage maison, il suffit de jeter un œil au parcours de la Corée du Sud lors de son mondial en 2002. Si les matchs de poule avaient soulevé quelques doutes sur l’impartialité arbitrale, le 8ème de finale face à la Squadra Azzura fut un modèle de hold-up, avec la complicité de l’homme en noir, sans doute en deuil de son impartialité. A commencer par ce penalty imaginaire sifflé à la surprise générale, y compris celle des joueurs sud-coréens, à la 4ème minute. Sanction annulée par une parade du jeune Buffon. Le match est rugueux et l’arbitre toujours autant partisan préfère ne pas voir les nombreuses fautes sud-coréennes. A la 113ème minute Totti est accroché dans la surface. L’arbitre se précipite pour siffler un penalty. Non, il sanctionne d’un second jaune le meneur de jeu italien pour simulation. Réduits à 10, les Italiens pensent prendre l’avantage quelques minutes plus tard, mais le but est annulé pour un hors-jeu imaginaire. Ce sont finalement les Sud-coréens qui vont décrocher leur ticket grâce à un joli but qui ne souffre lui d’aucune contestation. Pour l’anecdote, l’arbitre équatorien écopa des années plus tard d’une suspension de 22 matchs pour corruption dans des matchs de 1ère division nationale. En 2010, il fut condamné à 2 ans et demi de prison après avoir été arrêté à l’aéroport de New-York en possession d’une importante quantité de drogue. A priori, Sepp Blatter n’était pas dans le coup !

L’Espagne volée par l’arbitre face à la Corée du Sud en demi-finale de la Coupe du Monde 2002

On prend presque les mêmes et on recommence, mais cette fois face à l’Espagne. L’arbitre égyptien va annuler deux buts pourtant valables. Le premier sur une supposée poussette d’un joueur espagnol sur un défenseur adverse. Le second à cause d’un ballon jugé sorti des limites du terrain, alors que le ralenti montre le contraire. D’autres décisions partisanes émaillèrent la rencontre, comme cette mi-temps en prolongations sifflée alors que l’Espagne s’apprêtait à tirer un corner ! Une belle arnaque donc qui va logiquement se conclure par une qualification de l’équipe de Guus Hiddink aux tirs au but.

L’arbitre bourré qui siffle la mi-temps à la 32ème minute de jeu

En 1975, l’arbitre allemand Wolf-Dieter Ahlenfelder dispute la 3ème rencontre professionnelles de sa carrière lors d’un Werder Brême – Hannovre. A la 32ème minute, ce dernier renvoie les acteurs aux vestiaires pour la mi-temps avant de se raviser après l’intervention de ses assistants le long de la touche. Et de prolonger le spectacle jusqu’à la 43ème minute, où retentit le coup de sifflet annonçant la pause. L’arbitre avouera plus tard avoir picolé de la bière et du schnapps avant la rencontre, précisant au passage « nous sommes des hommes, on ne boit pas de Fanta ! »

Un joueur croate qui écope de 3 cartons jaunes au cours d’un même match de Coupe du Monde 2006

Face à l’Australie, le défenseur croate Josip Simunic écopa de 3 cartons jaunes avant de se faire expulser par l’arbitre. Mais attention, pas des fautes de poussins, de bons vieux placages dans les règles de l’art. A l’issue de la rencontre, les Croates comme l’arbitre quittèrent la compétition par la petite porte.