Avec la déclassification de 2800 documents (contre 3100 promis initialement) relatifs à l’assassinat de JFK, on a enfin toute la lumière sur le meurtre le plus médiatisé du XX° siècle et les réponses à des questions que l’on se pose depuis pas loin de 60 ans. Oswald a-t-il agi seul ? Existait-il un deuxième tireur derrière le talus ? La CIA est-elle impliquée dans le meurtre ? A qui profite le crime ? Enquête.
Kennedy avait mangé des pâtes aux palourdes le midi avant son assassinat
« Pasta alle vongole », comme il l’avait indiqué avec un léger accent à Sergio, le serveur qui s’était occupé de lui au Miramar Palace de Dallas. Les pâtes étaient un peu trop cuites, mais Kennedy n’avait pas jugé bon de broncher, laissant un pourboire plutôt supérieur aux standards. Cette information réactive évidemment la piste d’un assassinat commandité par la mafia.
La balle utilisée pour tuer Kennedy s'appelait Michelle
Comme… Michèle Alliot-Marie. Les tenants d’une théorie du complot impliquant les intérêts stratégiques et militaires d’une grande puissance, en l’occurrence la France, se sont saisi de l’information pour étayer leur thèse. L’autre balle supposément tirée d’une autre arme à feu porte, elle, un nom à coucher dehors.
Dans la foule de Dallas, ce jour-là, se trouvait le tout jeune Alain Madelin
Venu en touriste exprimer sa passion atlantiste, le tout jeune Alain Madelin, 17 ans, n’a rien vu de la scène, sa mère lui couvrant les yeux au moment où s’est produit la déflagration afin de lui éviter d’assister à des images traumatiques. Il en gardera un souvenir ému. Sa présence est à même de donner du grain à moudre aux partisans d’un meurtre commandité par les puissances de l’argent.
Jackie Kennedy a eu beau essayer, elle n'a jamais réussi à ravoir le tailleur taché qu'elle portait ce jour-là
Les 12 employés du pressing de la Maison blanche s’y sont cassés les dents. Dans l’un des documents déclassifiés, il est clairement indiqué qu’outre l’huile de coude, différents types de lessive et de détachants ont été utilisés pour essayer de faire disparaître les taches de sang, sans succès. Le tailleur a été offert à une oeuvre caritative soutenant la cause des daltoniens.
La Lincoln décapotable dans laquelle Kennedy s'est fait tuer avait un peu de mal dans les reprises
Mais selon le témoignage de Jeremy McFerson, le mécanicien en charge de l’examiner, ce problème devait probablement venir d’un défaut constructeur dans la mesure où, lui, de son côté, n’y pouvait pas grand’chose. McFerson avait vérifié les niveaux d’huile et regonflé les pneus et donné son feu vert niveau contrôle technique.
Toute la séquence s'est en réalité passé sur la lune et le fameux film a été tourné par Stanley Kubrick
C’est évidemment l’une des informations capitales dévoilées par les documents déclassifiés : la fameuse séquence de la mort de Kennedy qui, selon la version officielle, se serait déroulée à Dallas, aurait en réalité pris place sur la lune. Quant au vidéaste amateur grâce auquel les images sont parvenues jusqu’à nous, il se serait agi du célèbre réalisateur Stanley Kubrick, embauché par la CIA pour l’occasion en échange du prêt d’une lentille exceptionnelle nécessaire au tournage d’Orange mécanique.
Le talus sur lequel se serait dissimulé un deuxième tireur était parsemé d'hortensias de type Hydrangea macrophylla
Une espèce qui, à l’époque, n’était pas protégée mais qui aujourd’hui se fait rare. Un document stipule d’ailleurs clairement que l’accès au talus était libre et qu’aucun garde-forestier ne surveillait la qualité de la pelouse. Simple dysfonctionnement ou malveillance programmée ?
Aucun chien n'a été appelé à témoigner par les enquêteurs
Les documents révèlent également d’énormes lacunes (volontaires ?) dans le travail des enquêteurs. Ainsi, parmi la masse de retranscriptions d’interrogatoires, on ne dénombre aucun entretien mené auprès des chiens qui avaient fait le déplacement, ce jour-là. Une grave irrégularité qui jette le trouble sur la volonté réelle des enquêteurs de dénouer les fils du mystère.
Quand il a tué Lee Harvey Oswald, Jack Ruby portait un chapeau Crambes du modèle Fedora le François acheté d'occas'
Un chapeau qu’il avait choisi « sur un coup de cœur » et qui s’accordait parfaitement avec l’un de ses costumes préférés dans les tons gris foncés. En posant le chapeau sur sa tête, ce matin-là, il aurait déclaré « Je mets l’ensemble des grands jours » sans plus donner de précisions. C’est d’ailleurs à la vue de ce chapeau que le chief Inspector Wallace Dubby, qui escortait Oswald, aurait été surpris, ne repérant pas le revolver tendu par Oswald de suite.
Malgré la météo frisquette, Lee Harvey Oswald ne portait pas de petite laine, ce jour-là
Une anomalie qui en dit long sur sa volonté d’avoir les mains libres ou sur sa capacité à oublier de faire des lessives ; chez Oswald, on ne devait en effet trouver AUCUN chandail propre…
(Bonus) A la même heure, ce jour-là, André Bruneau succèdait à François de Nicolay, mort la veille, comme sénateur de la Sarthe
La Sarthe où Kennedy projetait de passer des vacances pas moins de 7 ans plus tard…
Si tous les mystères ne sont pas levés, on en sait quand même plus.