Il y a maintenant environ une année sortait le 7ème film de Christopher Nolan : Inception. Après le coup de maitre de The Dark Knight (qui rapporta plus d’un milliard de dollars à travers le monde avec de surcroit des critiques élogieuses), le nouveau génie d’Hollywood était naturellement attendu au tournant. Il faut bien avouer qu’il n’a pas déçu : Inception confirme le talent du jeune réalisateur. Ce film réussit à conquérir le public autant que les critiques professionnelles et trône aujourd’hui à la neuvième place du célèbre « TOP 250 » d’IMDB. Ce succès assure définitivement la place de Nolan dans le milieu hostile du 7ème art. Néanmoins lorsque nous grattons quelque peu le buste du réalisateur, force (et tristesse) est de constater que sous la couche d’or étincelante, se cache une vulgaire statuette de bronze. Après le top 10 des bonnes raison d'aller voir Inception, retournons notre veste le temps d'un top.
- Des idées volées : attaquons justement ce fameux chef d’œuvre que prétend être Inception. Car oui, il y a de nombreuses critiques à formuler sur ce film, perçu comme un coup de maître uniquement grâce à son scénario ampoulé et des acteurs célèbres. La plus triste critique est que l’idée sur laquelle se base l’entièreté du film (à savoir s’immiscer dans les rêves de personnes pour en tirer des renseignements) est un vol pur et simple. En effet le dessinateur Keno Don Rosa introduit dans une histoire de Picsou (le rêve d’une vie) le même concept, et ce en 2002. Nolan se défendra d’avoir écrit son scénario bien avant la parution de cette histoire mais il n’allait évidemment pas avouer son abject larcin.
- Des films déprimants : qu’ils soient en couleurs ou noir et blanc (mais là c’est encore pire), ses films sont déprimants. Toujours des personnages sombres, énigmatiques et malheureux en quête d’un amour perdu ou d’un objectif désespéré. Jamais un sourire ne vient révéler les fossettes de Christian Bale, Leonardo Di Caprio ou encore Guy Pearce. Les trop rares blagues présentes dans ces films sont d’un humour pompeux et cliché. Et si le héros semble atteindre le bonheur, ne vous réjouissez pas trop vite, ce ne sera que pour s’effondrer encore plus dans la minute qui suit. Nous ne demandons pas une comédie pour autant mais simplement de ne plus aller au cinéma sous Prozac.
- L’argent ne fait pas le bonheur : oui, la phrase que nos chères mamans nous répètent tout au long de notre enfance en espérant nous inculquer que le bonheur n’est pas forcément matériel. Nolan devrait se souvenir de cette maxime ! Ces deux meilleurs longs métrages, Following et Memento ont été réalisés avec respectivement 6000 dollars et 5 millions, ce qui à l’heure actuelle représente des sommes très modestes. Dès que ses budgets dépassent la barre des 40 millions, il perd ce petit grain d’originalité pour se caser parmi la plèbe des autres réalisateurs d’Hollywood.
- Il exploite sa femme : nous pouvons voir dans l’entièreté de son « œuvre » que Nolan n’a pas une très haute opinion de la femme. Elles sont soit des manipulatrices (Following, Memento), soit sont là pour emmerder leur monde (Batman, Inception) ou servent juste de femmes-potiches (The Prestige). Nous devinons que notre homme a du connaître de nombreuses difficultés dans ses précédentes relations, l’emplissant au fur et à mesure de haine envers la gente féminine. Ce n’est toutefois pas une raison de forcer sa femme à produire tous ses films.
- De l'action inutile : alors que ses deux premiers films étaient axés sur la psychologie des personnages, depuis Batman Begins, Chris (je me permets de le surnommer Chris) prend un malin plaisir à nous balancer des scènes d’action aussi spectaculaires qu’inutiles. Les courses poursuites avec la batmobile dans les Batmans ainsi que la scène en motoneige d’Inception, par exemple. Prends garde Nolan ! Passer de Stanley Kubrick à Michael Bay est plus rapide qu’il n’y parait.
- Il prend le spectateur pour un imbécile (ATTENTION SPOILER !) : pour ceux qui ont vu Inception, la scène finale vous a surement turlupiné et privé de sommeil durant de longues semaines. Est-ce que cette fichue toupie tombe-t-elle ou non ? Chris a pris un malin plaisir à disperser tout au long du film des indices penchants en faveur de chacune des théories, histoire de nous embrouiller le plus possible. Les hypothèses les plus farfelues circulent sur le net mais en y réfléchissant bien, cette toupie, qu’elle tombe ou non, ne nous révèlera rien. En effet, il s’agit du totem de sa femme et non du sien ! Elle ne pourra donc pas indiquer à Cobb s’il est dans le monde réel. Bref, un beau coup de bluff de Nolan qui, pour masquer la médiocrité de son film, mise tout sur un twist-ending qui n’en est pas un.
- Insomnia : le film porte très bien son nom, si vous souffrez d’insomnies ou d’un quelconque trouble du sommeil, procurez vous ce dvd, il surpassera n’importe quel remède médical pour vous aider à retomber dans les bras de Morphée. Il est vrai que tout réalisateur possède son film « maudit » mais avec Al Pacino, Robin Williams, Hilary Swank et 46 millions de budget, c’était sincèrement jouable de réaliser un film moins soporifique.
- Il en fait trop : pour un réalisateur dont les critiques vantent sa mise en scène ainsi que ses scénarios, Nolan a une fâcheuse tendance à vouloir en faire des tonnes dans ses films. Prenons par exemple une scène du Dark Knight : Au milieu du film, le Joker tend une embuscade au convoi transportant Dent. Après cette scène (d’action inutile), le Joker se fait arrêter par le commissaire Gordon mais cette arrestation était voulue ! Car de sa cellule, le Joker a pu lancer son plan machiavélique en faisant arrêter Dent ainsi que Rachel par ses sbires. Il parvient finalement à s’échapper en faisait exploser un téléphone cousu dans le ventre d’un prisonnier tandis que Batman est soumis au choix cornélien de sauver Rachel ou Dent. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais même pour un film dit fantastique, cela relève de la plus haute incohérence.
- Heath Ledger : pour les deux derniers points, focalisons nous sur les traitements inhumains qu’inflige Nolan à son équipe. Heath Ledger était un grand acteur, encore à l’aube de sa carrière mais assurément l’un des plus talentueux de sa génération. Malheureusement Chris est passé sur son chemin et a brisé net l’élan de ce merveilleux acteur. En le faisant interpréter un personnage aussi sombre que dérangé, Ledger a fini par sombrer dans la dépression et la névrose, trouvant refuge dans les médicaments qui finirent par avoir raison de lui. Nolan est donc responsable de sa mort, tout comme la femme est responsable de la plupart des maux de la planète.
- Christian Bale : Nolan n’est pas seulement cruel avec ses acteurs, il est parfois carrément sadique comme le prouve l’attitude qu’il adopte avec Christian Bale. Ce dernier décide de perdre un peu de poids durant le (très bon) film The Machinist. Nolan l’engage ensuite pour Batman Begins et l’oblige à reprendre une trentaine de kilos de muscles que Bale décide fissa, dès la fin du tournage, de reperdre pour retrouver une ligne digne de ce nom lors du film (très bon également) Rescue Dawn. Attaché par son contrat avec la Warner Bros, il se retrouve obligé de tourner la suite de Batman et reprendre les kilos qu’il venait de perdre dans la douleur et la peine que l’on imagine. Douleur dont Nolan s’est surement délectée à infliger à son pauvre employé.
Et vous, vous en voyez d'autres ?