Il y en a marre. Pendant trop longtemps, leurs souffrances ont été passées sous silence, leur détresse ignorée par une population peu encline à regarder en face les difficultés d’autrui. Mais ce temps est révolu aujourd’hui. Car aujourd’hui, il est temps d’ouvrir les yeux, de prendre ses responsabilités, et de décider que les discriminations dont souffrent les orques ne peuvent plus avoir cours dans un état de droit. C’est édifiant.
Parfois, elles traînent des bébés morts derrière elles
Après y’avait peut-être un problème de cordon ombilical mal coupé. On peut pas faire confiance aux médecins obstétriciens des mers, c’est bien le problème. Le gouvernement devrait agir.
À Marineland, c'est tous les jours la fête
Orques maltraitées, scandales permanents, captivité imposée et obligation à faire des espèces de tours ridicules pour manger un morceau… Franchement, c’est pas une vie.
Elles vivent dans des bassins minuscules
Une orque d’un bassin argentin vit pliée en permanence parce que son bassin est trop petit pour elle. C’est triste, parce que c’est un peu comme si on était plié en deux toute la journée parce qu’on vivait sous les toits.
Je vous raconte pas la discrimination à l'embauche
Une récente étude a prouvé qu’à compétences égales, les orques avait 78% de chances de moins que les humains de décrocher un job de commissaire aux comptes. De là à parler de grave politique de discrimination ABSOLUMENT PAS prise en compte par les pouvoirs publics dans leurs politiques d’insertion, il n’y a qu’un pas.
Et vas-y pour trouver un appart
Même son de cloche du côté des agents immobiliers. Malgré des salaires conséquents, un couple d’orques aura toujours plus de mal à décrocher un T2 à Paris qu’un couple d’humains. Cette précarisation des orques les oblige à se tourner vers d’autres solutions, comme vivre dans la mer.
Franchement, avoir un prêt bancaire, c'est l'enfer
Et pour celles qui n’ont pas renoncé à l’envie d’avoir un chez-elles, le chemin de croix continue. Les orques qui souhaiteraient prétendre accéder à la propriété peuvent aller se rhabiller. Une récente étude du FMI prouve que dans 9 cas sur 10, les orques se voient refuser un prêt bancaire par leur agence. Le taux d’accession à la propriété des orques est proche de zéro en France.
On les confond toujours avec des baleines
Mais la discrimination n’est pas qu’institutionnelle, elle est aussi ancrée dans les mentalités. Combien de fois par jour les orques sont-elles prises pour des baleines, animaux proches mais avec lesquelles elles ne partagent que très peu de points communs ? Aucune campagne de sensibilisation n’a pourtant été mise en place pour contrer ce phénomène. Un problème dont souffrent également les tapirs et les tamanoirs.
Et avec les créatures du Seigneur des anneaux
Autre problème, les orques souffrent d’une mauvaise réputation en raison de leur homonymie avec les créatures vaguement dégueulasses de l’héroic fantasy. Un rapprochement sémantique qui les dessert et ne les aide pas à mieux réussir leur insertion dans la société.
On leur parle non stop de Sauvez Willy
Un peu comme si la seule chose que l’on pouvait dire à un Africain était qu’on avait vu Kirikou ; bref, une forme encore une fois de racisme à la française, du racisme bien ancré et contre lequel aucune politique publique n’a été déployée.
Elles trouvent jamais d'écouteurs à leur taille
Et quand elles veulent se réfugier dans leur monde intérieur, les orques rencontrent les pires difficultés. Impossible d’écouter de la musique dans les transports, par exemple, aucun fabricant de matériel hifi n’ayant jugé bon de construire des écouteurs à la taille des ouïes des orques. Scandale d’Etat ? Je vous laisse juge.
Orque de vie, comme on ne dit pas.