Qu’on se le dise immédiatement, vendre, acheter ou consommer de la drogue c’est illégal. Maintenant qu’on est au clair là-dessus, on voudrait tout de même jeter un œil aux dealers toulousains qui sont des pros du marketing. Ils font régulièrement parler d’eux en mettant en place des opérations assez stylées, et on imagine que ça doit faire un peu grincer des dents du côté de la police (et des mamies). Voilà un aperçu de leur génie maléfique.

Ils ont géolocalisé leur point de vente sur Google Map

En novembre 2017, des dealers toulousains ont communiqué l’adresse de leur point de deal, le 9 chemin Edgard-Varèse, sur la carte interactive de Google. Normalement, les équipes de Google doivent valider chaque nouveau commerce qui se géolocalise, mais là, on ne sait pas pourquoi, les mecs ont réussi à outrepasser le truc.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Ils ont mis des guirlandes lumineuses pour indiquer leur chemin aux clients

Les gars se sont dit qu’avancer dans le noir sans aucune indication c’était un peu galère. Du coup ils ont installé des guirlandes vertes et rouges pour que les acheteurs repèrent facilement leurs dealers préférés. C’est malin et c’est joli en plus.

Ils ont créé des cartes de fidélité

Des dealers marseillais avaient popularisé cette pratique de la carte de fidélité de la drogue, mais leurs homologues toulousains pratiquent aussi le concept. Au bout de 10 doses achetées, 1 dose est offerte. Comme dans ton kebab préféré.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Ils ont offert des jeux à gratter et des clopes aux clients

Pour 20 euros d’achat, un jeu à gratter Goal offert. Pour 50 euros, c’est un paquet de clopes. Franchement, si les commerçants peuvent le faire, il n’y a aucune raison pour que les dealers ne veuillent pas les imiter.

Ils ont fléché le chemin pour les rejoindre

Des flèches taguées sur les murs, avec indiqué « beuh » et « coke ». La solution toute bête qui prend deux secondes à mettre en place. Et pour ceux qui se disent « ah mais ça va attirer les flics aussi », on répondra ceci : les flics savent déjà où sont les lieux de vente, c’est juste que quand ils arrivent ils se font repérer. Les flèches n’aident donc que les clients.

Ils offrent des briquets ou des grinders

Parmi les petits cadeaux de bienvenue, il y a les petits accessoires indispensables au fumeur de cannabis (à prononcer « cannabi » s’il te plaît). Ça mange pas de pain et ça fidélise le consommateur.

Ils ont utilisé des emballages Batman pour la drogue

Un petit paquet tout mignon avec une chauve-souris. C’est bien plus attrayant qu’un vieux pochon en plastique. Mais, rappelons-le, c’est mal de banaliser la drogue. Mais, avouons-le, on aime bien le concept des emballages Batman.

Ils font des promos

De temps en temps, les prix baissent pour attirer de nouveaux clients ou écouler plus de stocks. Encore une bonne technique utilisée par tous les commerçants mais qu’on n’aurait jamais imaginée dans le contexte de la drogue.

Ils taguent les adresses Snapchat de leurs comptes sur les murs

Les comptes Snapchat servent à passer les commandes à distance quand il s’agit de se faire livrer de la drogue. Du coup, l’adresse du compte sur les murs de la ville fait une bonne publicité gratuite pour le dealer.

Leurs tarifs sont partagés sur les réseaux

C’est simple, il suffit par exemple d’aller sur le compte Snapchat d’un des dealers pour voir en story le récapitulatif des prix. Autant d’euros les 10 grammes de beuh (avec plusieurs types de beuh proposées), autant d’euros le gramme de coke, etc. Sans aucun complexe.

Ils donnent la drogue dans des sachets estampillés avec le nom de leur cité

Explication : quand vous allez dans un magasin, vous ressortez souvent avec un sachet de cette enseigne. Eh ben là, c’est pareil. On repart avec la drogue dans un sachet aux couleurs de la cité. Magique.

Ça sent le BTS vente derrière tout ça.

Ps : on le re-répète, la drogue c’est interdit, c’est pas gégé et en plus ça fait dépenser de l’argent.

Sources : LaDepeche, entre autres.