On ne donnera que neuf raisons par souci de brièveté mais ces mecs sont de pures raclures. Avec leurs pantalons moulants et leur dégaine d’acrobate en reconversion, on se demande vraiment comment des êtres aussi distingués et doux que les princesses ont pu les calculer.
Leurs techniques de dragues sont clairement moisies
Non. Détenir ta target en captivité avec l’espoir qu’elle accepte de dîner avec toi n’est pas une bonne méthode. Dans la Belle et la Bête, le type pousse même le vice jusqu’à enlever son père. Il faut être particulièrement tordu pour faire ça. Pour info, quand une nana commence à kiffer son ravisseur, ce n’est pas de l’amour, elle est juste en train de développer un bon gros syndrome de Stockholm.
Ce sont de gros mythomanes, mais vraiment pathologiques
Chez Disney, il y en a un qui rafle tout. Doit-on encore le présenter ? Le roi des mythos, le King des artifices, le Mozart du bobard, j’ai nommé Aladdin. Ce tocard s’est quand même bien foutu de Jasmine en lui faisant croire qu’il était prince. Et plein de thunes. Et alors on connaissait les abrutis qui comptent sur la taille de leur caisse pour serrer de la princesse mais ceux qui espèrent conclure grâce à un tapis…
Le consentement est une notion qui les dépasse
Choper une meuf pendant qu’elle pionce : très moyen. Là, on est vraiment sur un problème de fond puisque ce n’est pas un mais deux princes qui ont cru qu’ils pouvaient serrer quelqu’un qui dort : Philippe (la Belle au Bois Dormant) et Floriant (Blanche Neige). D’obscures théories conspirationnistes affirment qu’il s’agirait en fait d’une seule et même personne mais nous les tairons par crainte de représailles. En tout cas, ça en dit long sur leur capacité à séduire. Plutôt que d’apprendre à la connaître, de dîner avec elle ou de la matcher sur Tinder proprement, les mecs préfèrent tout miser sur la lourdeur de leur sommeil. Pas très joli.
Ils prennent les princesses pour de grosses michtonneuses, non les femmes ne s'achètent pas.
Encore une fois, Aladdin n’a rien compris aux femmes. Voir point n°2.
Leur style vestimentaire est clairement à revoir
Des épaulettes et des bottes ? Sérieusement les gars ? Puis alors vraiment, il faut arrêter avec les couleurs clairs : le blanc, le bleu clair, ça tache, c’est chiant. Et on sait très bien que s’il y en a une qui va devoir se charger de nettoyer ça, c’est la princesse. Schéma patriarcal de merde. On ne parle même pas de Li-Shang, le mec de Mulan, qui, certes, n’est pas un prince mais s’entraîne quand même avec un seau sur la tête. UN SEAU. SUR LA TÊTE.
Les mecs sont beaucoup trop élitistes, rien que ça drague que d'la princesse
« Moi je fricote qu’avec la noblesse, gnagnagna. » Mais va bien te faire voir. Non mais parce que je vous vois venir avec vos « Et Cendrillon, c’était bien une gueuse, elle. Et pourtant elle a percé ». Alors pour rappel, son mec a quand même misé sur une godasse hyper bling-bling que seule une princesse ou une Kardashian peut acheter pour la retrouver, si ce n’est pas de l’élitisme indirect…
Ils n'ont aucune conversation, totalement insignifiants
Les gars sont insipides. Encore plus vides que des coquilles. Certes, ils sont vaillants, courageux, excellents en équitation et vous pourrez facilement les présenter à vos parents. Mais les mecs n’ont rien à raconter. Aucune anecdote grivoise, aucun potin sur la famille royale. RIEN. Faut dire qu’on les a éduqués à la dure : assis, couché, papattes en rond… Quoi, c’est pas comme ça que vous élevez vos gamins ?
Ils se mettent à chanter en pleine discussion, de gros relous
Personne ne fait ça. Vraiment. Imaginez-vous, au petit-déj, vous êtes en train de comater, les paupières encore collés, le corps engourdi par le profond sommeil dans lequel vous étiez plongés depuis quelques centaines d’années. Et là, on vient beugler dans vos oreilles. Abominable. Certes, on a remarqué que le chant mièvre et affecté bien crispant était plutôt propre à la femelle princière. Le mâle, lui, dont l’apparition est souvent très minime braille moins. Cependant, parmi nos solistes à deux balles et au sang bleu, on compte tout de même Hans, le gros traître dans la Reine des Neiges et Aladdin, le mytho qu’on ne peut plus blairer depuis quelques lignes maintenant.
Ils sont suuuuuuper niais
Clairement, le niveau de virginité présent dans les « Disney » est affligeant. De vagues accolades, parfois un petit bisou sur la bouche. On est loin des grandes effusions d’amour que l’on peut rencontrer dans des chefs-d’oeuvre cinématographiques tels que « Fifty Shades of Grey ».
Si avec tous ces arguments de poids, vous phasez encore sur le Prince Charmant, vous avez des nœuds à la place du cerveau.