Il faut parfois se donner les moyens de la réussite. Or dans l’Histoire, la baise a servi à beaucoup de monde. Mecs comme meufs, faire bon usage de son pipou a mené certaines personnes très haut dans la hiérarchie. De là à en prendre de la graine…
Théodora, impératrice de l'Empire byzantin
La belle et douce Théodora, femme de Justinien, impératrice de l’Empire byzantin n’a pas toujours connu un rang aussi élevé. Fille d’un dresseur d’ours et d’une danseuse, elle a été courtisane (comprendre « prostituée ») puis est devenue la maîtresse de Justinien qui se trouvait être un empereur (clairement la meuf avait tiré le bon ticket) ce qui lui donna accès au titre plutôt chic d’impératrice.
Frédégonde, reine de Neustrie
Frédégonde n’a pas commencé sa vie avec beaucoup d’avantage, déjà elle portait vraiment un prénom de merde, le genre de prénom qui te conditionne à faire pas mal de saloperies dans ta vie. Alors qu’on l’excuse un peu cette bonne vieille Frédé née en 545 qui fut proclamée reine de Neustrie après son mariage avec Chilpéric Ier, roi mérovingien lui aussi victime d’une attribution malheureuse d’un prénom de médiéval tout pourri. Sauf qu’au départ elle n’était qu’une suivante de la reine Audevère, première épouse de Chilpéric, mais elle a tapé dans l’œil de ce dernier qui en a fait sa concubine.
Anne Hyde, future Anne de Grande Bretagne
La lady fut la première femme du duc d’York, Jacques de son p’tit nom, qui allait alors devenir Jacques II roi d’Angleterre et faire d’elle la Anne de Grande Bretagne. Le truc improbable c’est que c’était une vraie roturière. Et si la famille royale britannique aujourd’hui peut se permettre de s’acoquiner avec des personnes qui ne sont pas forcément du même sérail, au XVIIème siècle c’était nettement moins courant. La petite Anne, fille du conseiller du roi, n’appartenait aucunement à la noblesse quand elle a commencé à batifoler avec Jacques. Elle l’épouse d’abord dans le secret puis le mariage est officialisé quand elle tombe enceinte de lui. Bon plan.
Euphémie, autre impératrice de l'Empire byzantin
On fait un petit retour temporel vers les années 518. Vous vous rappelez de la Theodora susmentionnée ? Eh bien Euphémie est passée juste avant elle. Née sous le nom de Lupicina, elle a partagé la couche de Justinien de 518 à 527. Si l’on a peu d’informations sur son compte, il semblerait toutefois qu’elle soit d’origine très modeste, pas impossible même qu’elle fut esclave puis prostituée. Justinien l’épouse alors qu’il est lui-même d’origine modeste puis en fait une impératrice en accédant au trône, elle prend alors le nom d’Euphémie, un peu plus classe que Lupicina.
Mathilde Kschessinska, danseuse russe
Cette ballerine née en 1872 a eu une vie plutôt stylée. En plus d’être danseuse, ce qui en soit est assez cool, elle a fricoté avec le tsar Nicolas Alexandrovitch qui allait être le futur Nicolas II, mais elle a aussi eu des liaisons avec quelques grands ducs de Russie. Son amant le tsar lui a ainsi offert un baraque, et après qu’ils aient rompu ses nouveaux amants les grands-ducs lui filaient une com’ sur leur trafic d’armes. Elle finit par épouser le grand-duc André qui reconnaît son fils illégitime Vladimir et lui donne le titre de princesse Romanovskaïa-Krassinskaïa. Sympa.
Antinous, favori de l'empereur Hadrien
Il y a un truc cool quand on est le meilleur pote d’un empereur, c’est qu’on a plein d’avantages ultra chouettes. En l’occurrence ce jeune éphèbe avait aussi le bon goût d’être l’amant de l’empereur. Alors bon, ouiiii c’est vraiiii il est mort à 20 ans donc on peut pas dire que son statut lui ait été toujours autant favorable. Dans la mesure où il s’est noyé mystérieusement dans le Nil, il y a fort à parier qu’il ait été assassiné. Dommage. MAIS le truc cool pour lui c’est que Hadrien en a fait une figure presque divine, présente dans de nombreuses œuvres d’art. Alors il est mort jeune oui, mais son joli petit minois est resté intemporel.
Nell Gwyn, actrice et maîtresse de Charles II
Nell Gwyn a déjà un nom plutôt chouette mais contrairement à ce qu’on pourrait croire elle n’était pas du tout lesbienne. Actrice anglaise, elle n’a pas regretté de croiser le chemin de Charles II d’Angleterre. Si le type avait pas mal de maîtresses, la p’tite Gwyn était une des seules à assumer ses origines très pauvres (née dans un bidonville au XVIIème siècle, on a vu mieux) et se faisait même surnommer « la prostituée protestante ». Toujours est-il que leur histoire l’a menée loin et même qu’à la mort de Charles II, le frère du roi défunt lui offrit une pension à vie.
Alexander Zoubkoff, serviteur qui a su draguer la bonne personne
Alexander Zoubkoff était serviteur et danseur russe. Comme il avait un joli p’tit boule, la princesse Victoria de Prusse a voulu le mettre dans sa culotte (elle avait le double de son âge aussi). Sauf que Alexander tout joli qu’il était a grave abusé de la princesse et lui a piqué toute sa tune avant de l’abandonner et de la laisser mourir tragiquement seule. C’est moche.
Bon après je sais pas si aujourd’hui tu pourrais vraiment devenir impératrice en couchant avec les bonnes personnes, c’est plus du tout tendance.
Source : Ranker