Certains personnages cultes du cinéma se tapent un sacré paquet de poisse, et finalement c’est pour ça qu’on les aime. La preuve, le meilleur personnage de South park c’est évidemment Kenny qui clamse toutes les deux minutes. Bref, quand ça veut pas, ça veut pas. Il faut par moment accepter la mort comme une douce délivrance.
La meuf de Gravity (attention SPOIL)
Ryan Stone (Sandra Bullock) se fait percuter par un satellite, perd son coéquipier en route et se retrouve paumée dans l’espace toute seule, avec une réserve réduite d’oxygène puis manque de se noyer au moment où elle arrive enfin à revenir sur terre. Clairement, c’était pas son heure. Faut espérer dans ce genre de situation que tu ne meures pas en glissant sur une peau de banane juste après.
Sidney Prescott dans Scream
La meuf se tape quand même durant 15 ans des tueurs en série détraqués qui sont soit ses potes, soit son mec, soit des membres de sa famille qui butent à peu près tout son entourage. Au bout d’un moment, est-ce que cette meuf attirerait pas un peu les emmerdes ?
Le mec dans 127h (attention SPOIL)
Parce que te couper le bras avec un caillou c’est quand même pas ce qu’il y a de plus cool dans la vie, alors que tu jouais juste à saute-mouton sur des gros rochers.
Hugh Glass dans The Revenant (attention POILS)
D’abord, son camp se fait attaquer. Puis, il se fait couper en rondelles par une maman grizzly. Alors qu’il est sur un brancard à moitié mort son fils se fait buter, il continue son chemin la gorge encore à vif, se paye une chute de falaise à dos de cheval, passe du coup une nuit dans le bide du cheval mort pour que ça tienne chaud. Bref, le gars a clairement besoin d’aller en cellule psychologique.
Ripley dans Alien
Elle voit d’abord tous les membres de son équipage se faire défoncer par le vilain alien, puis finit par se faire engrosser par un autre alien puis cloner, puis gérer sa nouvelle maternité avec un alien mi-humain trop choupi qu’elle va finalement devoir buter. Sale ambiance.
Scrat dans L’âge de glace
Parce que quand même au bout d’un moment, il doit crever la dalle le pauvre.
Kevin McCallister Dans maman, j’ai raté l’avion
Le gamin d’abord on l’oublie à la maison pendant que tout le monde se barre en vacances, et deux ans plus tard c’est lui qui se goure d’avion. Au bout d’un moment appelez les services sociaux ! Même les cambrioleurs s’occupent mieux de lui.
John McClane dans Die hard
Le gars, il peut pas passer un Noël tranquille. A chaque fois y’a des terroristes chelous qui se mettent à le traquer ou à prendre d’assaut l’immeuble où travaille sa meuf ou un aéroport. Au bout d’un moment mec, prend ta retraite ou demande une augmentation.
Paul Conroy dans Buried
Le pauvre gars était juste un routier parti bosser pour le compte d’une entreprise américaine en Irak. Sauf qu’il est tombé sous la patte de terroristes qui l’ont gentiment enterré vivant avec pour seule issue un portable par lequel il devra négocier sa libération avec les services antiterroristes de chez lui. Sale journée.
Maximus dans Gladiator
Tout ça parce qu’il est jalousé par le fils de Marc-Aurèle, le général Maximus est fait esclave ET on zigouille sa famille. Cela dit, il avait la dose de rage suffisante pour faire un bon gladiateur du coup.
Robert Neville dans Je suis une légende
De une, la terre est infestée de zombies et le type est tout seul avec son chien à dormir dans sa baignoire la nuit tombée en espérant que personne trouve sa planque, mais même son chien finit pas se faire contaminer ce qui fait de lui un véritable Rémi-sans famille.
David Drayton dans The Mist
Tout le monde crève autour de lui à cause de cette saloperie de brouillard. Il est tellement désespéré qu’il bute son fils et les derniers survivants mais qu’il arrive pas finalement à se foutre lui-même une balle dans le crâne et qu’il est sauvé de justesse par les secours. En gros, s’il avait attendu deux minutes, pas besoin de buter tout le monde (même avec leur accord). CULPABILITÉ.