Si depuis quelques temps, les voix françaises des blockbusters d’animation relèvent de l’énigme de casting (à base de Stéphane Bern et Antoine Griezmann pour le dernier Lego Batman QUEUUUA ?), les vraies génies du doublage sont ceux qui ont bercé nos plus grand héros des années 90. Comme les plus grands doubleurs se comptaient sur les doigts de la mains, ils ont fait parfois des personnages très très très différents. La preuve que ce sont d’éternels génies.
Richard Darbois : Buzz l'éclair dasn Toy Story et Patrick Swayze dans Dirty Dancing
Y’en a un qu’on ken. Y’en a un qu’on ken pas. Parce que c’est un jouet. Et qu’il sort d’un film d’animation.
Michel Dodanne : Peter Griffin dans Les Griffin et Robert Carlyle dans Le monde ne suffit pas
L’un fait rire, l’autre fait peur. OUAOUH PALETTE D’ÉMOTION.
Céline Monsarrat : Julia Roberts dans Coup de foudre à Notting Hill et Dory dans Le Monde de Nemo
Si en revanche Dory avait été dans Coup de foudre à Notting Hill, ça aurait été chaud pour son rapport sexuel avec Hugh Grant. Et si Julia Roberts avant été dans Le Monde de Nemo, elle serait morte noyée.
Damien Witecka : Mark "Rent-boy" dans Trainspotting et Leonardo DiCaprio dans Titanic
Une même voix, deux destins.
Féodor Atkine 1992 : Dr House dans lui-même et Jafar dans Aladdin
Maïk Darah : Whoopi Goldberg dans Ghost et la mère de Petit-Pied dans Le petit dinosaure et la vallée des merveilles
Mais on chiale pareil dans les deux films.
Emmanuel Curtil : Jim Carrey dans The Mask et la voix du tueur au téléphone dans Scream
Comme quoi, la voix du tueur a aussi été capable de faire rigoler. Fascinant.
Alain Dorval : Sylvester Stallone dans Rambo et Tiger dans Fievel
Michel Papineschi : Peter Pettigrow dans Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban et Alan Parrish dans Jumanji
Perette Pradier : Tina Turner dans Mad Max et E.T. dans E.T.
Oui, c’est improbable. Mais c’est ça le doublage. Des petites pépites et autres incongruités de la vie en somme.
Avant de parler de doublage ce top parlait de gaz de schiste.