ALLEZ LES GARS c’est l’instant motivation, joie, bonne humeur, on-essaie-de-se-rassurer. Et pour ça, l’organisation WWF nous donne quelques raisons de pas tout plaquer pour aller se casser sur Mars. Parce que finalement, en France du moins, on commence à adopter de nouveaux comportements en faveur de la transition agricole et alimentaire et certains chiffres sont assez encourageants. Alors tout n’est pas encore au point, mais c’est déjà pas mal. On lâche rien !
Une majorité de Français souhaitent consommer en faveur d'une nouvelle agriculture
C’est-à-dire que les comportements d’achats évoluent. Selon une enquête IFOP, 69 % des Français sont prêts à payer plus pour leurs produits si tant est qu’ils proviennent d’une agriculture plus solidaire et donc plus raisonnée. Mais c’est pas tout, 62 % des Français déclarent consommer régulièrement des produits bios (c’est deux fois plus qu’il y a 20 ans, youhou) et enfin 89 % des Français veulent un étiquetage plus clair leur permettant de connaître la présence ou non de pesticides.
L'agriculture responsable a le vent en poupe
Eh oui, on a beau dire que la transition est difficile, qu’elle est coûteuse, mais les chiffres sont là. L’utilisation d’antibiotiques dans les fermes agricoles a chuté de 37 % en 5 ans. Les agriculteurs améliorent leurs pratiques et se convertissent le plus en plus au bio. Un changement qui va de pair avec une évolution des comportements alimentaires, cela va sans dire.
Le bio crée de l'emploi à gogo
Pour la faire courte, en France l’agriculture bio représente 118 000 emplois à temps plein la filière connait une croissance de 8.4 % par an depuis 4 ans ce qui est très chouette. On compte à ce jour 32 000 fermes bios en France, youpidou.
Les Français consomment plus responsable
Un bond de 21.7 % dans la consommation de produits bio a eu lieu en 2016 ce qui représente un gain de plus d’un milliard d’euros sur un an. Un truc assez logique si les Français sont plus attentifs à leur consommation, c’est un cercle vertueux.
On mange globalement moins de viande en France
C’est pas encore ça, mais c’est déjà un bon début. Depuis dix ans la consommation de viande baisse au profit d’une alimentation plus « flexitarienne » qui se déshabitue du traditionnel steak quotidien. Or, c’est une bonne nouvelle, non pas parce qu’on adore les animaux et qu’on veut sauver les meuh-meuh, mais surtout parce que la consommation de viande dans le monde est responsable de 15 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. Donc moins de viande = moins de pollution CQFD mon frér.
Les œufs de poules élevées en batterie c'est devenu ringard
Ça commence avec les supermarchés, 16 enseignes se sont ainsi engagées à ne plus vendre d’œufs de poules élevées en cage ce qui est déjà un bonne chose (c’est à dire les œufs représentés par le code 3, en revanche on garde les œufs 0, 1 et 2).
On fait plus attention au gaspillage alimentaire dans les supermarchés
Grâce à la loi de lutte contre le gaspillage alimentaire adoptée en février 2016, les supermarchés n’ont désormais plus le droit de rendre impropre à la consommation leurs produits invendus. Oui parce que vous le saviez peut-être pas mais jusque là les supermarchés jetaient les produits invendus dans une poubelle avec de l’eau de Javel pour s’assurer qu’aucune personne ne vienne se servir. Eh bien ça, c’est fini et ça fait plaisir. Maintenant le volume des produits collecté auprès des supermarchés par les associations a augmenté de 20 à 30 % en 2016.
Les cantines scolaires participent au changement
A ce jour, 6 cantines scolaires sur 10 proposent des produits bios (il n’y en avait que 4 % en 2006). Et on compte tout de même 32 % d’établissements qui proposent un menu exclusivement bio, genre tu voudrais bouffer un truc dégueulasse que tu pourrais même pas. On constate aussi une tendance à consommer plus local.
On adopte petit à petit de nouveaux modèles de distribution
Le circuit court, y’a que ça de vrai on vous dit ! C’est même encore mieux que le bio dans l’absolu. Et ça, de plus en plus de personnes sont en train de le capter. C’est pourquoi on voit naître un engouement pour les AMAP (300 000 « amapiens » en France aujourd’hui), ou pour d’autres modèles de circuits courts comme La Ruche Qui Dit Oui. Quant à la distribution spécialisée dans le bio, elle a augmenté de 24 % de 2010 à 2016 ce qui confirme encore une fois un intérêt croissant pour une alimentation plus responsable.
On a jarté les sacs plastiques des supermarchés
Ils ont définitivement été bannis des commerces même pour les fruits et légumes pour être remplacés par un sac en amidon de pomme de terre. bref les supermarchés ont commencé à prendre pas mal d’initiatives écoresponsables et c’est un bon commencement.
Alors oui ce n’est qu’un début. Mais si tout le monde s’y met et les états aussi notamment, ça peut marcher. Va juste falloir le faire vite fait. Merci WWF pour ces encourageantes informations !