Il ne devra en rester qu'un, comme dans "Highlander". Mais autant la manière radicale de Christophe Lambert de régler les problèmes à grands coups de coupage de tête pouvait avoir une certaine classe, autant les déclarations de Copé et Fillon sur Twitter et chez Jean-Jacques Bourdin ont quelque chose de pathétique. Puisque les urnes ne peuvent déclarer de vainqueur net, montrant que l'on n'a rien à envier à de jolis pays bananiers, imaginons autre chose pour sortir la droite de sa torpeur...
- Pierre-Feuille-Ciseaux
Quand la démocratie échoue, on revient aux basiques.
Dommage collatéral à craindre : passer pour des pignoufs. - Faire voter le public par SMS
Pour "François", tapez 1. Pour Jean-François, tapez 2. Pour Nico, tapez 3. Pour le PS, tapez dans vos mains.
Dommage collatéral à craindre : être un peu trop "moderne", d'un seul coup. - Compter les voix (toutes)
Ca parait un peu extrême, mais aux grands maux les grand remèdes. A tous les coups, ça peut suffire.
Dommage collatéral à craindre : se rendre compte qu'on a rien à envier à Cuba question fraude. - Organiser une finale de Koh Lanta entre les deux nouveaux rois devant le siège de l'UMP
On verra qui fait encore le malin après avoir bouffé des larves de chenille et être resté 3 heures debout sur un poteau. Denis Brogniart aurait déjà donné son accord.
Dommage collatéral à craindre : le manque d'audience. - Faire une compet' de lancer de pains au chocolat au delà du périph'
En mixant les règles du lancer de disque et de poids. Un record battu qui ferait pas mal de bien à la France Éternelle, monsieur.
Dommage collatéral à craindre : se mettre à dos le lobby hyper puissant des boulangers. - Laisser le PS choisir son adversaire
Quand on n'est pas capable de se décider, il est parfois légitime de laisser la partie adverse filer un coup de main.
Dommage collatéral à craindre : se retrouver avec Manuel Valls à la tête de l'UMP. - Choisir celui qui a balancé le moins de saloperies sur son adversaire
Avec le risque de ne trouver personne. Ou de faire élire Bayrou en homme de nulle part.
Dommage collatéral à craindre : passer pour une lopette pour le vainqueur. - Dire que tout le monde a gagné, comme à l'école des fans
De toute façon, tout le monde s'en branle.
Dommage collatéral à craindre : ne rien régler du tout, c'est vrai. - Jouer la victoire à un jeu d'alcool
"La vache qui tâche", "le bière-pong" ...
Dommage collatéral à craindre : avoir mal aux cheveux le lendemain matin chez Bourdin pour annoncer sa victoire. - Organiser un Interville spécial UMP entre Sablé-sur-Sarthe et Meaux
Vachettes, rillettes et pécressette.
Dommage collatéral à craindre : se rendre compte que c'est pas pire que la situation actuelle. - Faire une synthèse ultime "Copillon" ou "Fipé"
Prendre le meilleur de chacun d'entre eux.
Dommage collatéral à craindre : prendre le pire. - Régler ça par un combat de boue entre Morano et Pécresse
En 3 rounds sec.
Dommage collatéral à craindre : avoir des images en tête qu'on arrivera plus jamais à enlever. - Tout miser sur un combat de coqs en Thaïlande
Laisser la chance agir en terrain neutre, ça parait équitable.
Dommage collatéral à craindre : que les deux cops s'entretuent aussi. - Mettre Mitt Romney à la tête du parti
Il a perdu mais il est encore super chaud. Et ça réglera une fois pour toutes la position sur le mariage gay.
Dommage collatéral à craindre : prononcer You Aime Pi. - (bonus) Choisir Sarkozy, évidemment
Si tu reviens, on annule tout.
Dommage collatéral à craindre : faire un bond en 2007, un nouvel album de Carla Bruni, un nouveau Lip Dub dans l'euphorie...
Sinon, on fait quoi ?