Mourir c’est triste. Surtout quand on est la maman de Bambi. Mais parfois quand même c’est un peu rigolo. Surtout quand la mort se différencie des morts traditionnelles par son caractère insolite. Alors oui c’est un peu dur de quitter ce bas monde par un truc rigolo, question dignité on en prend un coup, toutefois n’est-ce pas mieux de mourir en laissant un sourire plutôt que de faire souffrir ?
Jack Daniel le papa du whisky meurt suite à un enchaînement de grosses galères
Nous sommes en 1911. Le fondateur de la distillerie qui porte son nom cherche à ouvrir son coffre-fort. Mais il oublie la combinaison du coffre. Rongé par la rage, il donne un coup de pied furieux dans l’objet innocent. A cause de la violence du geste, son orteil s’en trouve écorché. La chair est à vif. Le sang s’infecte. Jack Daniel meurt empoisonné par son doigt de pied.
Raspoutine, quand ça veut pas, ça veut pas
Ce guérisseur russe qu’on ne peut pas nommer autrement qu’en disant « Ra, ra, Raspoutine » a eu une mort plus que douteuse. En 1916, on le retrouve empoisonné au cyanure, avec un coup de pistolet dans la tête, et deux autres dans le corps, puis finalement enfermé dans un sac et jeté dans l’eau glaciale de la Neva. Et bizarrement il est mort noyé. Le gars avait une bonne résistance corporelle sûrement parce qu’il mangait 5 fruits et légumes par jour.
Le cas du jockey champion et zombie
Ça se passe en 1923. Frank Hayes est un jockey américain. En pleine course hippique, il se paye un infarctus et meurt tout en restant bien harnaché sur le dos de son cheval Sweet Kiss. Le beau duo mi-vivant, mi-mort remporte la course et Frank Hayes devient le premier jockey à remporter une course mort.
Une bombe artisanale conçue à partir de l'encre rouge d'un jeu de cartes
William Kogut est en prison et condamné à mort. Comme ça le gave un peu il décide de se suicider pour faire la nique aux autorités. Du coup, en 1930 il se prépare une petite bombe faite maison. Son ingrédient secret ? L’encre rouge des cartes à jouer qui contient de la nitrocellulose inflammable qui peut exploser si elle est mouillée.
Quand tu marches dans la rue et que tu te prends un arbre dans la gueule
Parfois, ça tient à peu de choses la vie. C’est du moins ce qu’a du se dire Ödön von Horváth, ce dramaturge allemand (à qui l’on doit entre autre Figaro Divorce). Le gars se baladait pépouze sur les Champs-Elysées en 1938 par un après-midi bien venteux. Tellement venteux qu’un marronnier s’est déraciné (il devait pas être très en forme) et lui est tombé sur le coin de la gueule. Le truc moche.
Quand il te reste un truc en travers de la gorge
C’est vrai que c’était pas très malin d’avaler un cure-dent, c’était sûrement pas fait exprès mais faut pas être doué pour en arriver à ces extrémités. Pourtant c’est arrivé à l’écrivain Sherwood Anderson en 1941 qui mourut des suites de cette ingestion d’une péritonite. Aïe.
Boris Vian qui a mal supporté l'adaptation de "J'irai cracher sur vos tombes" en 1959
Dès les premières minutes du film de Michel Gast, Boris Vian trouve que c’est de la grosse merde en barre. Il s’insurge et à force de s’agacer, il fait une crise cardiaque. Il meurt sur la route de l’hôpital. On peut dire que ça n’a pas fait une bonne publicité au film. Oups, comme on dit.
René Goscinny, pas ultra fan de course à pied
Le papa d’Astérix allait tout simplement faire un petit examen de routine chez le cardiologue. Pour ce faire, on le fit alors courir sur un tapis afin de mener un test d’efforts. Mais les efforts, René Goscinny en avait déjà assez fait. Il meurt sur le tapis en 1977. Tapis pour René.
Le tour de magie qui marche trop bien
Joseph Burrus est un prestidigitateur en herbe dans les années 90. A l’age de 32 ans il présente un nouveau tour de magie durant lequel il doit être enterré vivant dans une boîte qui sera elle-même couverte de ciment. Sauf que le magicien n’était pas ultra bon en physique chimie. Le ciment finit par écraser le plastique, et tue le magicien par asphyxie.
MDR OKLM
Mourir de rire n’est pas qu’une expression. C’est aussi un fait. Et un orthophoniste danois en a fait les frais. Ole Bentzen est ainsi mort d’un arrêt cardiaque des suites d’un fou rire qui proviendrait de son visionnage du film Un poisson nommé Wanda. Un film dangereux, donc.