Vaut-il mieux mourir brûlé ou noyé ? Est-ce qu’il y a vraiment une mort pire qu’une autre ? Comment peut-on le savoir puisque personne n’est revenu pour nous le dire ? On ne peut pas. Mais on peut se faire une petite idée. Affrontant mes pires angoisses, je suis allé voir dans le détail chaque mort brutale pour vous sélectionner les 15 plus douloureuses. Ok, il y a débat, mais au moins le travail est là et on va maintenant pouvoir en discuter plus sereinement autour de cette question existentielle.
La famine
Les premiers jours sans nourriture ne sont pas, vous vous en doutez, les plus difficiles et les gargouillis finissent même par disparaître. Au bout de quelques semaines, si vous continuez à boire un peu d’eau, les vertiges vous prennent, votre coeur ralentit et vous êtes terriblement fatigué. Votre ventre et vos muscles sont douloureux, vous avez froid, mal à la tête et vous ne dormez plus. Et en plus vous avez le hoquet. Passées les 4 semaines ça se corse sévèrement puisqu’arrivent les vomissements, la jaunisse, mais aussi la surdité et la cécité. Vous saignez des yeux, des gencives et votre cerveau subit des lésions irréversibles. Passés les 40 jours de jeûne, vous oscillez entre euphorie et somnolence avant de tomber dans le coma et de mourir.
Vous reprendrez bien un peu de pudding ?
La déshydratation
Vaut-il mieux mourir de soif ou de faim ? A priori, la déshydratation est beaucoup plus rapide, donc on aurait tendance à la préférer, mais jugez plutôt : d’abord la soif, et la bouche sèche puis très vite les vertiges, les maux de tête, et ce n’est que le début. Votre corps va aller chercher l’eau de vos cellules pour la passer dans votre flux sanguin. Ces dernières rétrécissent, notamment celles du cerveau qui du coup galère un peu pour fonctionner. Vos reins cessent de fonctionner, vous êtes nauséeux et votre peau commence à rider et à se dessécher. Vous ne dormez plus, uriner est un calvaire, vous délirez avant de tomber dans le coma et de mourir très rapidement. Tout cela en moins de 10 jours.
Brûler vif
Tout dépend de la taille du bûcher : si vos bourreaux vous placent sur un bon gros bûcher bien foutu avec de beaux rondins, vous mourrez sûrement avant que les flammes ne vous touchent, empoisonné au monoxyde de carbone. Certes psychologiquement on a connu plus serein, mais la mort en soi n’est pas douloureuse. Si le bûcher est petit et mal fagoté, vous risquez d’en chier un peu plus. Vous pouvez d’abord mourir d’hypovolémie (en gros votre corps se vide de ses fluides, notamment le plasma sanguin en voulant « traiter » les brûlures) ou tout simplement d’une « décomposition thermique » lors de laquelle la chaleur provoque la rupture des molécules (vous cramez, en gros.)
L'hypothermie
Mourir d’hypothermie, donc de froid, c’est assez propre et ça se passe en 3 étapes (4 si on compte celle où vous mourrez).
– Température du corps de 35 à 32 °C : vous frissonnez, votre tension baisse, vous avez envie d’une raclette, votre respiration et votre coeur s’accélèrent.
– Température du corps inférieure à 32 °C : vous commencez à ne plus trop savoir où vous êtes, vos muscles se contractent et votre coeur commence à ralentir. Vous regrettez de ne pas avoir pris une petite laine.
– Température du corps inférieure à 30 °C : vous tombez dans le coma, votre organisme est à ce point ralenti que vous paraissez mort.
– Température sous les 28 °C : le coeur s’arrête.
C’est propre, c’est net.
La Noyade
Vous avez peur de mourir noyé et vous avez bien raison. On pourrait penser que caner en avalant de l’eau n’était pas agréable, mais avait le mérite d’être rapide ? Eh bien pas tout à fait. Vous aurez beau retenir votre respiration, votre réflexe respiratoire vous fera avaler de l’eau. Malgré quelques différences entre eau douce et eau salée le résultat est souvent le même et c’est l’arrêt cardiaque, sauf que ce dernier peut prendre entre 2 et 8 minutes pour arriver. Dans l’eau, personne ne vous entendra crier.
Mourir écorché vif
Vous devez vous dire que se faire arracher la peau ne doit pas faire du bien et vous avez raison. Cette technique de mise à mort bien lente consiste à inciser le haut du crâne ou la plante des pieds et à tirer pour enlever la peau jusqu’au muscle, la mort n’arrivant quelques heures voire quelques jours après. Choc, perte de sang (et d’autres fluides corporels), hypothermie et infection généralisée, bref tout cela est très lent et très douloureux. Sûrement la pire mort de ce top.
L'électrocution
Si c’est bien fait, ça peut aller très vite, mais de nombreux facteurs rentrent en compte : puissance du voltage, lieu d’entrée et trajet de l’électricité dans le corps etc. En gros il faut que ça passe par le coeur pour être sûr d’y passer, et rapidement. La chaise électrique est en cela considérée barbare puisqu’elle crame vos organes internes, votre cerveau, votre coeur jusqu’à ce que mort s’ensuive, ce qui prend parfois un peu plus de temps que prévu : le calvaire vécu par la victime est alors inimaginable.
Le démembrement
Là c’est non, non et non. Autant qu’on vous enlève la peau, on peut concevoir, mais vous attacher chaque bras et jambe à un cheval différent c’est non. Hors parfois les chevaux font mal leur taff comme lors de l’exécution de Robert-François Damiens en 1757. Le pauvre malheureux après avoir subi des heures de torture n’a pu être proprement écartelé par les chevaux et agonisa de longues heures avant que ses bourreaux ne finissent le travail au couteau. On vous a dit : c’est non.
La lapidation
La lapidation était déjà répandue à l’époque de la Grèce antique. Aujourd’hui, elle est toujours utilisée dans certains pays du monde. Cette forme d’exécution consiste à lancer des pierres à quelqu’un jusqu’à ce que cette dernière succombe à ses blessures. La durée de vie de la victime dépend de plusieurs facteurs : la taille des pierres, le nombre de lanceurs, les zones du corps touchées, etc. Habituellement, les multiples fractures et hémorragies finissent par emporter le ou la condamnée. Merci, non merci.
La décapitation
La décapitation est utilisée depuis des siècles comme méthode d’exécution. Elle consiste à enlever manuellement la tête du reste du corps avec une lame ou un autre instrument tranchant. La guillotine, que l’on doit a Antoine Louis, a été pensé spécialement pour mener à bien ce projet d’exécution. Ca a l’avantage d’être rapide donc pas trop douloureux. Mais Si le bourreau est obligé de recommencer son coup ou si sa lame est émoussée, c’est pas pareil. La victime souffre alors énormément, tant physiquement que psychologiquement. Elle sait que son heure est arrivée et ne peut rien faire pour changer cela. Bonjour le stress.
Enterré vivant
PIRE MORT EVER. Ce n’est pas surprenant que plusieurs films d’horreur s’inspirent de ce supplice. Que vous soyez pris dans une avalanche ou enfermé dans un cercueil sous la terre, vous mourrez probablement d’asphyxie (ou de crise d’angoisse). Si vous disposez d’une importante réserve d’air, vous souffrirez aussi de déshydratation et de famine, mais le pire reste le stress extrême subi « Coucou je suis enfermé.e dans une boite sans air, eau, ni nourriture dont je ne pourrais jamais sortir et dans laquelle je vais crever. Comme il fait beau aujourd’hui. »
La radiation
Je vous l’accorde ce n’est pas la mort la plus connue. Pourtant, la radiation est une manière terrifiante de mourir, car justement on ne connaît jamais à l’avance ses effets exacts sur le corps humain. Une faible exposition provoque généralement des nausées, des vomissements, de la fièvre et une éruption cutanée. De fortes radiations causent, quant à elles, des dommages neurologiques, des tumeurs, des tremblements et de fortes douleurs.
Plus les radiations sont élevées et plus les chances de survie sont minces.
La décompression
Les accidents de décompression affectent surtout les plongeurs qui remontent trop vite à la surface. Ils ne sont pas toujours mortels. Cependant, lorsque le changement de pression est trop brusque, les membres du corps peuvent littéralement tomber. C’est embêtant car c’est bien pratique une jambe.
L'empalement
L’empalement a fait son apparition dans la civilisation babylonienne au 18e siècle av. J-C. Elle consiste à faire pénétrer dans un corps un objet comme une lance ou un piquet. En fonction de l’endroit où le pic est enfoncé, il provoque une défaillance des organes et une hémorragie interne. L’agonie est parfois longue.
Pardon, je vais aller vomir.
Mangé vivant par un animal sauvage
On oublie que c’est possible et pourtant ! L’humain n’est pas à l’abri des prédateurs comme les tigres, les lions, les ours et les crocodiles (même si ces bêtes seront bientôt des animaux disparus). Or Sans arme, un humain fait rarement le poids contre un crocodile. Et personne n’a envie de se retrouver dans sa mâchoire.
Un top sponsorisé par la joie.
D’autres belles morts ont été proposées par les serial killers américain, sinon on a les morts stupides (c’est plus fun) ou les meilleurs memes sur la mort (pour rigoler un peu).