Ah les Stranglers ! Toute une époque ! Bon, au moins la “vraie” première mouture, de 1977 à 1984, de Rattus Norvegicus à Aural Sculpture, avec Hugh Cornwell (guitare, chant), Jean-Jacques Burnell (basse, chant), Dave Greenfield (clavier) et Jet Black (batterie). Catalogué punk-rock à leurs débuts, puis glissant vers le rock new-wave pop puis vers je ne-sais-pas-quoi , on pourrait dire que c’est un mélange entre Clash, Doors et Jam (pour les bons côtés). L’occasion de faire un top 13 pour se remémorer quelques bons moments.
- Walk on by (Bonus à “Black and White” - 1978) : un bonus de l’album Black & White, un long morceau largement inspiré de Light My Fire des Doors, avec des solos de clavier/guitare inhabituellement et agréablement (surtout le clavier) prolongés. Reprise d’une chanson créée par Dionne Warwick en 1964.
- Vladimir & the beast (Bonus à “Aural Sculpture” - 1981) : sans doute le morceau le plus étonnant des Stranglers ; paru sur le maxi 45T “Skin Deep”, il raconte le passé et la vie d’un soldat est-allemand pendant l’invasion de l’Afghanistan (pas celle en cours !), et son histoire d’amour...inhabituelle ! Un extrait pour situer : “No one can really understand the relationship between a man and his camel” Ce cher Vladimir apparait aussi dans Viva Vlad, Vladimir and Olga
- Strange Little Girl (Bonus à “La folie” - 1981) : composée par la première formation des Stranglers (Cornwell - Hans Warmling), une gentille ballade tout à fait émouvante, reprise (et bien !) par Tori Amos sur son album Strange Little girl.
- Golden Brown (Extrait de “La folie” - 1981) : sans doute le morceau le plus connu des Stranglers ; une valse, sur l’éternel sujet : la drogue.
- Toiler on the sea (Extrait de “Black and White” - 1978) : toujours tiré de l’album Black & White ; morceau plutôt long, assez brutal ; la basse est très caractéristique du jeu de Burnell.
- The Raven (Extrait de “The Raven” - 1979) : un des morceaux de transition entre l’époque punk-rock et new wave rock, extrait de l’album du même nom. Gracieux et puissant, il met surtout en valeur en particulier les claviers de Dave Greenfield.
- Down in the sewer (Extrait de “Rattus Norvegicus” - 1977) : morceau entêtant, extrait du premier album Rattus Norvegicus ; comme pour marquer leur différence, le morceau est séparé en chapitre (Falling/Down In The Sewer/Trying To Get Out Again/Rat's Rally), un peu comme le faisait souvent à l’époque les groupes plus psyché ou disons élaborés (Camel, Genesis par exemple) auxquels le punk s’opposait souvent.
- Hanging around (Extrait de “Rattus Norvegicus” - 1977) : toujours extrait de Rattus Norvegicus, un morceau assez classique, avec même un vrai solo de guitare (bon, on sent quand même que c’est pas leur truc !)
- Nice’n’sleazy (Extrait de “Black and White” - 1978) : un morceau éclatant, je n’ai jamais vraiment su de quoi ça parlait globalement, et je n’ai jamais vraiment compris le sens des paroles. Toujours structuré autour de la basse de Burnell ; fait penser un peu au fabuleux “Guns of Brixton” des Clash.
- Waltz in black (Extrait de “The Gospel according to the Men in Black” - 1981) : une des curiosités de l’époque, à imiter entre connaisseurs (surtout après quelques cigarettes qui font rire) ; très bizarre !
- The European female (Extrait de “Feline” - 1983) : la bascule vers le rock-new-wave est faite ! Morceau délicat, comme l’ensemble de l’album Feline (Midnight Summer Dream, Blue sister), qui a dû rentrer dans quelques hit-parades, sur la Femme européenne, imaginée de façon plutôt glaciale.
- Cruel garden (Bonus à “La folie” - 1981) : une curiosité également, moins bizarre que Walz in Black, mais très surprenante dans la discographie de l’époque ; les vilaines filles sont à l’affut.
- No more heroes (extrait de “No More Heroes" - 1977) : finalement un des seuls morceaux de cette liste que l’on peut classer dans le style punk, extrait de l’album éponyme.
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Top écrit par Gium