Adapté du roman de Hunter S. Thompson, Las Vegas Parano a été un beau bide au moment de sa sortie en 1998. Heureusement ça ne l'a pas empêché de devenir mythique par la suite et d'être étudié dans toutes les facs de ciné du monde. Si vous n'avez pas encore vu le film, ces quelques répliques devraient vous donner un petit avant-goût.
- "D’abord, ta tête va enfler comme une pastèque, tu vas grossir de 50 kilos environ en deux heures. Puis, il va te pousser des griffes, des pustules sanguinolentes.
Et ensuite tu vas remarquer que tu as six énormes seins poilus qui te poussent dans le dos. Tu vas perdre la vue, ton corps va se transformer en cire, il va falloir te mettre dans une brouette, et tu vas hurler à l’aide, ton cri sera celui d’un raton-laveur. Putain je suis prêt à tout essayer dans la vie mais jamais je toucherai à une épiphyse." (Gonzo) - "On peut pas rester ici, c’est le pays des chauves-souris !" (Raoul Duke)
- "Éther démoniaque. Ça vous fait vous comporter comme l’ivrogne du village dans un roman irlandais." (Raoul Duke)
- "- T'as vu ce que Dieu viens de nous faire ?
- C'est pas dieu qui l'a fait, c'est toi !" (Gonzo et Raoul Duke) - "- C'est mon avocat, et non une pauvre épave ramassée dans un bouge. Un étranger, il est probablement polynésien. C'est pas gênant, j'espère ? T'es pas raciste ?
- Oh que non !
- Je me disais aussi. Parce qu'en dépit de sa race, cet homme est extrêmement valable à mes yeux." (Raoul Duke et l’auto-stoppeur) - "Une chose que t'apprends, c'est qu'on peut tourner le dos à un homme, mais qu'il faut jamais tourner le dos à un drogué." (Raoul Duke)
- Le chien a baisé le pape ! Mais c’est pas ma faute ! (Raoul Duke)
- "On avait 2 sacs bourrés d’herbe, 75 plaquettes de mescaline, 5 feuilles complètes d’acide en buvards, une salière à moitié pleine de cocaïne, une galaxie multicolore de remontants, sédatifs, hilarants, larmoyants, criants, en plus une bouteille de tequila, une bouteille de rhum, une caisse de bière, un demi litre d’éther pur, et deux douzaines de Poppers.
Non qu’on ait eu besoin de tout ça pour le voyage, mais quand On démarre un plan drogue, la tendance, c’est de repousser toute limite." (Raoul Duke) - "- Où t’as trouvé cet énorme truc ?
- Je l’ai commandé au room service. Il me fallait un truc pour trancher les citrons verts, vieux.
- Citrons verts ? Quels citrons verts ?
- C’est con ils en avaient pas, ça pousse pas dans l’désert. Cet enfoiré de portos, je savais bien que j’aurais du le crever pendant qu’j’en avais l’occasion. OARH ! Et maintenant c’est lui qui la baise. C’est lui qui va se baiser mon amoureuse." (Gonzo et Raoul Duke) - "Celui qui se transforme en bête se délivre de la douleur d’être un homme."
- "Et bien il suffisait de lui trancher la tête et de l’enterrer quelque part parce qu’on ne peut décemment pas le laisser s’enfuir parce que il nous dénoncerait illico à une agence de répression politique nazie qui nous traquerait comme des chiens. Doux jésus j’ai dis ça ? L’ai-je seulement pensé ? Ai-je parlé tout haut ? M’a t-il entendu ? ... C’est rien ! C’est juste qu’il admire la forme de ton crane !" (Gonzo)
- "Vous autres les Polynésiens vous êtes tous pareils, vous n'avez aucune confiance dans l'honnêteté essentielle de la culture blanche." (Raoul Duke)
- "Qui sont ces gens ? Tous ces visages ? D'Où viennent-ils ? On dirait des caricatures de vendeurs de voiture d'occasion à Dallas, et doux Jésus, il y en a beaucoup trop à quatre heures et demi un dimanche matin... Ça baise le rêve Américain."
- "Peu de gens appréhendent l’approche psychologique exigée pour le flic d’autoroute. Le chauffeur de base va paniquer et se ranger illico sur le bas-côté. Grossière erreur. Ça déclenche le mépris dans le cœur du flic." (Raoul Duke)
- "Dis leur de mettre leurs putain de chaussures de golf !" (Raoul Duke)
Vous en avez d'autres ?