Moi je crois pas aux fantômes. Enfin bon c’est vrai que je faisais du spiritisme en 4ème et que souvent quand je me couchais dans ma chambre j’entendais quelqu’un se brosser sur le pallier mais bon hé hé tout ça c’est dans la tête hein ? Enfin bon quoi qu’il arrive, qu’on croit aux fantômes ou pas, il existe quelques témoignages pointant du doigt certaines maisons new-yorkaises. C’est évidement totalement bidon mais c’est bien de se les raconter au coin du feu pour se faire peur le soir avant de dormir (pensez à éteindre le feu quand même avant de pioncer).
Le Dakota Building
Ce nom vous dit peut-être quelque chose puisque John Lennon a été assassiné devant son portail en 1980. Depuis, sa compagne Yoko Ono affirme croiser toujours son fantôme dans les couloirs (comme si le fantôme de John Lennon n’avait que ça à foutre de rester au Dakota Building). Mais l’histoire du bâtiment est plus étonnante encore. De nombreuses stars y ont posé leurs valises, de Tchaïkovski à Lauren Bacall en passant par Boris Karloff. Roman Polanski l’a aussi utilisé pour tourner quelques plans extérieurs de Rosemary’s Baby.
Son nom vient du fait qu’à l’époque de la construction du manoir, il était hyper excentré d’où son petit surnom « le Dakota » rapport au fait que c’était à perpette les oies. Toujours est-il que de nombreux ouvriers ont rapporté avoir entendu des bruits louches leur faisant penser à la présence de fantômes. ALORS DÉSOLÉE MAIS SI VOUS Y CROIVEZ PAS C’EST QUE VOUS ETES DES DINGOLITOS.
The House of Death
C’est sûr qu’avec un nom pareil il y a de quoi frissonner. Bon, en soi, rien de rien foufou c’est juste une maison de briques. Mais ASKIP la maison abrite 22 fantômes (un chiffre très précis pour décompter le nombre de présences ésotériques non ?). En revanche, ce qui est plus intéressant c’est que Mark Twain y a vécu de 1900 à 1901. Voilà. Bon bah après si on va par là moi je pense que les bureaux du Bon Coin à quelques mètres de chez nous bah parfois dans la journée je vois une vieille dame aux cheveux gras à la vitre en face de moi. Alors si ça se trouve les bureaux du Bon Coin abritent aussi des fantômes.
Campbell Apartment, le speakeasy de Grand Central Terminal
Outre le fait qu’on dit de ce lieu qu’il est hanté, il est surtout chouette à visiter puisque c’est un bar caché dans la célèbre gare centrale de New-York. Ce lieu existe depuis 1923, il était à l’origine le bureau du riche homme d’affaires John W. Campbell et depuis sa mort, des clients et serveurs affirment y voir des verres bouger tout seuls ou être témoins d’apparitions. Peut-être que c’est un tout petit peu lié à leur consommation d’alcool d’ailleurs.
The Conference house (aussi appelée Billop House)
Et si on s’éloigne un peu du centre de la ville pour se rendre au sud de Staten Island, on peut faire un tour dans l’ancienne maison du colonel Christopher Billop, qui fut la scène d’un meurtre en 1779. Le colonel buta une servante parce qu’il la soupçonnait de l’espionner pour le compte des révolutionnaires américains. Alors voilà, comme la jeune fille de 15 ans était un peu traumatisée de mourir à un si jeune âge, on dit qu’elle continue de hanter les lieux pour nous saouler avec sa crise d’ado.
The Lefferts-Laidlaw House
Pour revenir aux origines de cette maison angoissante il faut faire un petit saut en décembre 1878. Edward F. Smith qui en était alors le propriétaire rapporte avoir entendu des coups à la porte et un cliquetis sur les fenêtres. Le bruit s’est tellement intensifié qu’il a fini par appeler la police. Le truc bizarre c’est que même une fois que la maison était entourée de policiers, le propriétaire a vu une pierre balancée par la fenêtre de la cuisine. Alors que clairement s’il y avait une vraie personne qui avait balancé une brique, elle aurait du être vue par les policiers (à moins que ce soit un des policier qui lui ait fait une petite vanne ce qui entre nous est plus que probable). Plusieurs médiums ont sondé les lieux et se sont mis d’accord pour dire qu’un esprit de toute vilenie s’était emparé de la maison. Affaire classée.
85 et 84 West 3rd Street
Ces deux maisons qui se font face ont toutes les deux un passé qui sent bon l’ectoplasme. On commence avec le numéro 85 ou Edgar Allan Poe a vécu un partie de sa vie, précisément celle durant laquelle il a écrit toutes ses nouvelles de maisons hantées comme « Le Cœur révélateur » ou « Le chat noir »… Toujours est-il que ce bâtiment qui est depuis devenue une université a été démoli puis reconstruit. La façade est toutefois restée intacte et les étudiants affirment avoir vu une silhouette, probablement un fantôme aux fenêtres ressemblant étrangement à l’écrivain…
Quant au numéro d’en face au 84, le lieu était une ancienne caserne des pompier construite en 1906. Un pompier y a mis fin à ses jours en 1930 en se pendant après avoir découvert que sa femme le trompait. Et selon la légende, son fantôme continue de hanter le bâtiment. Quelques pompiers ont déclaré entendre des bruits étranges ou carrément voir le fantôme du pendu. Mais bon maintenant la caserne n’existe plus et c’est une résidence privée. Même si la propriétaire est une petite fille morte depuis plusieurs décennies… Nan je déconne. Ça va faut pas charrier non plus.
L'église de St. Mark
Monument historique national construit en 1795, elle occuperait l’emplacement d’une chapelle bien plus ancienne construite plus d’un siècle plus tôt par les colons hollandais. Or on dit que le gouverneur de l’époque, Peter Stuyvesant continuerait de hanter les lieux alors que sa tombe est encore aujourd’hui à quelques pas de l’église. Genre le gars il veut pas lâcher l’affaire quoi. Pitié, payez-lui un abonnement Netflix pour qu’il reste dans sa tombe !
Le Chelsea Hotel
Hôtel sympathique au demeurant, mais fréquenté régulièrement par deux fantômes (qui ne paient même pas leurs nuits, super, bonjour la crevardise spectrale). On dit que ces deux fantômes sont Dylan Thomas, un poète mort en 1953 dans un hôpital à deux pas de l’hôtel qui continue de squatter près de sa chambre 206. L’autre zigoto, c’est Nancy Spungen (enfin on n’est pas sûr sûr, parce qu’elle ne se trimbale pas avec une pièce d’identité sur elle) qui était la zouze de Sid Vicious morte sous les coups de son choupinet de petit copain dans ce même hôtel. Ambiance ! Je me demande de quoi ils parlent tous les deux…