Ouiiiii, on saaaait : nous partageons 98% de notre ADN avec les chimpanzés. On nous l’a dit, répété, et ça n’étonne plus personne (même si en vrai, c’est complètement ouf). En revanche, il y d’autres trucs qui nous entourent qui ont plus (bien plus) de gènes similaires aux nôtres qu’on ne le pensait ! Quoi ? Vous ne saviez pas pour la banane ? Bahahaha bande de truffes.
Les anémones de mer
Notre point commun : le gène pou-iv.
C’est la dernière grosse découverte scientifique en matière de similitudes génétiques avec l’humain ! Selon une équipe de chercheurs internationaux, l’anémone de mer étoilée possède ce gène sur ses tentacules. De notre côté, nous le retrouvons dans le développement de l’ouïe. Grâce à leur structure filamenteuse, ces cellules peuvent détecter les stimuli mécaniques. Résultats : l’humain détecte les vibrations sonores, l’anémone détecte les mouvements. Dingue, non ?
Le chat domestique Abyssin (90%)
Ce qui veut dire que… Oui, les chats partagent plus d’ADN avec nous que les chiens (84%), les vaches (80%) ou les souris (75%). Après, en y réfléchissant bien… Manger et dormir sont les deux trucs qui me rendent vraiment heureuse, donc finalement ce n’est pas si déconnant.
Les dauphins (98,5%)
98,5 % de similarité. Les généticiens ont découvert que le génome humain et celui des dauphins sont fondamentalement identiques. Selon le Dr David Busbee, scientifique du Texas A&M « il y a juste quelques réarrangements chromosomiques qui ont changé la façon dont le matériel génétique est assemblé ».
Les limaces (70%)
Eh oui ! Aussi vrai que ce mollusque est peu ragoûtant : nous partageons 70% de notre ADN avec les limaces. Je sais vous êtes médusés, mais quand on y réfléchit bien… Les limaces ont des poumons (je vous jure), elles ont des yeux, qu’elles utilisent dans le même but que nous, un cerveau qui fonctionne selon les mêmes principes chimiques et électrochimiques que le nôtre, elles ont un estomac, des reins… On est un peu des couz, quoi ! Alors si vous voulez baver en toute impunité, bavez donc braves gens.
A noter : 70%, c’est aussi le pourcentage de gènes que nous avons en commun avec les oursins !
Les mouches à fruits (61%)
Là tout de suite, ça ne vous parle pas, mais si je vous dis « drosophiles » ? Ça ne vous rappelle rien ? BINGO : vos cours d’SVT (de « bio », pour les plus vieux d’entre nous) au collège. Si nous avons dû faire la misère à ces pauvres petites bêtes, c’est parce que nous avons en fait pas mal de choses en commun dans notre ADN, pour différents processus biologiques impliqués dans la croissance et le développement, notamment.
Les poulets (60%)
Je sais ce que vous vous dites : « et mon uc, c’est du poulet? » Alors je n’ai pas la réponse à cette question précise, en revanche, je peux vous affirmer que c’est l’International Chicken Genome Sequencing Consortium qui a découvert que, même si un poulet n’a pas autant d’ADN qu’un humain, il a à peu près la même quantité de gènes. Des gènes qui présentent des similitudes avec les nôtres en ce qui concerne les structures cellulaires de base et leur fonctionnement. Voilà, donc avant de me voler dans les plumes et d’entamer une sale brise de bec, merci de vous renseigner, en fait. (Source)
Les bananes (60%)
Non, non, je ne suis pas en train de vous bananer ! Bon je dis 60%, mais tous les scientifiques ne sont pas d’accord là-dessus. Pour certains, les similitudes tournent plus autour des 50%… Ce qui reste quand même énorme, non ? Au moins la moitié de notre ADN serait similaire à celui de la banane. Nous partageons surtout divers gènes « domestiques », nécessaires à la fonction cellulaire de base comme la réplication d’ADN ou la division cellulaire.
Les pommes (40%)
Salade de fruiiiiits, jolie jolie, joliiiiie. Toujours à la rubrique des fruits : nous partageons environ 40% de similitudes avec les pommes. Ouf, non ? Je trouve ça trognon.
Les jonquillles (35%)
C’est étonnant, mais finalement… Pas tant ! Quand on y réfléchit : les mécanismes cellulaires de l’homme et celui des plantes ont plusieurs points communs. Ce qui nous rapproche autant de la jonquille sont nos cellules, toutes composées d’une membrane, d’un noyau et de mitochondries.
La levure (environ 26%)
A première vue, l’homme et ce champignon unicellulaire, sont bien différents. Eh pourtant… Nous avons plusieurs gènes similaires. Plus dingue encore : si l’on remplace certains des gènes de la levure par des gènes équivalent chez l’homme : rien ne change ! Vraiment une belle évolution médicale pour pouvoir sauver des levures en détresse.
Une fois que vous aurez encore plus nourri votre ADN-culture en découvrant ces trucs complètement oufs sur la génétique, je vous conseille vraiment de découvrir toutes ces fois où l’acide désoxyribonucléique (oui, ça veut dire ça « ADN ») a permis de résoudre bien des mystères.