L’inventeur du pop-up s’excuse. Il n’avait pas mesuré la portée diabolique de son invention. C’est tout à son honneur, et on attend désormais que d’autres inventeurs inconscients en fassent de même. On les connaît tous ces produits, ce sont de véritables plaies pour nos nerfs et ils nous pourrissent la vie plus qu’autre chose. Quand on a affaire à ces objets de l’enfer, on se surprend à souhaiter croiser leurs inventeurs dans une ruelle sombre. Juste pour leur rendre la monnaie de leur pièce… En attendant, détendons-nous avec un petit Top de mauvaise humeur :
Le sac poubelle muni de son fil de fermeture
Dès qu’il s’agit de faire les cons et de parler avec un accent zébré, on peut compter sur les Canadiens. Par contre, quand il faut pondre un truc pratique, y a plus personne. Une fois que tu as rempli ton sac-poubelle d’un tas de saloperies que ne voudrait même pas un phacochère, tu n’arrives jamais à le refermer rapidement. Ils se sont mis à trois pour inventer ça – oui, trois – une ficelle impossible à nouer. Ce qui te fait perdre un temps fou à chaque fois. Le nez dans les ordures, en plus. Et puis, un coup sur deux, t’as la moitié du fil en question qui te reste dans les mains.
La prise péritel
Pourquoi faire simple avec des prises colorées et une seule tige qui rentre dans un trou? Non, le mec qui a inventé la Péritel (déjà, il ne lui a pas donné son nom, pas con) a trouvé malin de faire une prise avec des dizaines de picots hyper-fragiles, si t’en plies un, c’est foutu, et pour bien faire chier le monde, il a décidé qu’on brancherait ces saloperies DERRIÈRE la télé, pour qu’on ait besoin de bouger nos téléviseurs de 30 kilos face à l’impossibilité de les connecter ces merdes à l’aveuglette. Quiconque a joué à la Super-Nes sur une télé 36cm premier prix a un jour maudit M. Péritel.
Store vénitien
D’accord, le principe de tirer le fil vers la gauche ou vers la droite pour laisser ou non passer la lumière, c’est pas bête. Sauf que la plupart du temps, le mécanisme se révèle imprécis et ne comprend pas ton idée de base. Ce qui fait qu’il redescend tout seul sans que tu saisisses pourquoi. En plus, le store se baisse souvent de travers. Si on ajoute à ça le fait qu’on avait déjà passé un temps fou à installer tout ce foutoir, on se rend vite compte qu’on s’est bien payé notre tronche à nous expliquer que c’était plus pratique que de simples volets en bois. En plus, c’est moche et ça prend la poussière. Aucune raison d’opter pour ces merdes, donc.
Film alimentaire
Non content d’être indispensable pour préserver ton frigo des odeurs un peu fumeuses des sardines que tu viens d’ouvrir, le film alimentaire est en plus un véritable emmerdeur très difficile à débusquer. Soigneusement enroulé sur son rouleau cartonné, il s’y accroche, se cache et une fois trouvé, te pousse à bout jusqu’à te faire passer pour un empoté manchot et aveugle. Jamais une action d’apparence simple n’aura été aussi compliquée à mettre en œuvre. Pendant que toi, tu te fais engueuler parce que tu as laissé ton fromage dans le frigo sans emballage, le mec qui a eu cette idée lumineuse, lui, se marre. Il sait que tu as échoué à l’emballer. Il en a juste rien à cogner et est sûrement en train de se fumer un cigare au bord de sa piscine.
L'ouverture facile
Déjà, avec un nom comme ça, on aurait dû voir venir la supercherie. C’est un peu le même principe que le gars qui explique sa blague pour qu’on la comprenne. Là, on te dit que c’est facile, comme ça, quand tu te plantes et que tu n’y arrives pas après 23 essais, tu passes pour un bon à rien qui ne sait rien faire de ses dix doigts. « Bah pourtant, c’est marqué « ouverture facile », c’est donc toi qui est naze, non ? C’est marqué « pliez puis déchirer selon les pointillés ». Ne vous laissez pas avoir, dans la vie, rien n’est facile. Même pas d’ouvrir un paquet de chips.
L'opercule de la vinaigrette
Également valable pour le sirop Teisseire ou le lait. Ce petit fourbe est planqué derrière son bouchon. Il n’attendrait plus qu’à être décollé. Oui, sauf que c’est plus compliqué que ça. Déjà, il faut glisser un doigt forcément trop gros dedans. Le machin résiste tellement que quand ça lâche, tu te retrouves dans deux situations : soit tu en fous partout, soit tu te colles un pain dans ta propre face à force de tirer aussi fort que t’es con. Dans tous les cas, tu es perdant. Pas comme le type qui a vendu ce concept d’ouverture à tous les fabricants de bouteilles. Lui, il est certainement serein à l’heure qu’il est, et bizarrement, pas inquiété par la justice.
Les emballages des produits qu'on trouve à la FNAC
Magasin choisi à titre d’exemple, mais quand même. Quand tu achètes une clé USB, une paire d’écouteurs ou une manette de jeux à 60 balles, tu te retrouves TOUJOURS devant un emballage incompréhensible, mastoque qui ne présente aucune faiblesse. Tu sors donc ta paire de ciseaux, ton couteau suisse et même un sécateur, parce que tu en as marre de perdre ton temps et que tu sais que tu finiras de toute façon par t’esquinter le doigt avec ce plastique plus coupant qu’une ligne de fil barbelé.
Le rouleau de ruban adhésif
Le rouleau de ruban adhésif est une ordure. Déjà, quand tu arrives à en repérer le bout, tu peux t’estimer heureux. Ensuite, quand tu l’as chopé, que tu t’approches de lui avec tes ciseaux Maped, il s’enroule sur ces derniers se rendant quasiment impossible à couper proprement. Du coup, t’essayes quand même de rattraper le coup en le tirant mais rien n’y fait, le riban adhésif ne respecte rien et sa mission est de t’emmerder jusqu’au bout. Et puis bon, les « dents » au bout de l’étui plastique, supposées t’aider à la découper… de la connerie. Jamais personne n’a réussi à couper un morceau de bande adhésif avec. Même pas le mec qui l’a inventé, paraît-il.
Les éponges
Les éponges, ça pue, c’est jamais vraiment sec, il y a toujours des restes de nouilles chinoises de coincés dans la brosse verte et il reste toujours des sales taches de sauce tomate incrustées et qui ne donnent pas vraiment confiance quant à la propreté de la bête. Et puis tu as beau l’essorer 54 fois, il y a TOUJOURS du liquide vaisselle qui ressort.
Le dos d'âne
La double-peine. Déjà, quand tu te le prends un peu trop brutalement, ça signifie que tu roulais trop vite. Donc, que tu as une chance sur trois d’avoir pris une prune par un radar sournois caché derrière une fougère un peu avant, sans que tu ne l’aies vu. En plus donc des 130 euros d’amende que tu viens de te choper, tu déglingues ta caisse et ses amortisseurs à cause de ce gros bordel placé en plein milieu de la route que tout le monde voit, sauf ceux qui conduisent. Il paraît que même Adolf Hitler trouvait ça à la limite du fair-play.
(Mais aussi...)
L’auto-tune, le Yukulele, le cryptage Canal Plus… Bref c’est pas les inventions de l’enfer qui manquent.
Et vous, vous regrettez l’âge de pierre ?