On connaît tous la cuisine française (même si certaines des spécialités françaises sont dégueulasses), l’italienne, la japonaise, l’américaine, la thaïlandaise ou l’espagnole, bref les cuisines qu’on cite habituellement parmi les pays où l’on mange le mieux au monde. Mais bien sûr, le monde ne se résume pas à ces pays et donc à ces saveurs. Certaines gastronomies, tout aussi délicieuses mais inexplicablement et parfois cruellement sous-estimées, ne remportent pas les suffrages qu’elles méritent. À table !

Afghanistan

Au carrefour d’influences en provenance des côtes méditerranéennes, de Chine, de Perse ou d’Inde, la gastronomie afghane se doit d’être mise en valeur. Ne serait-ce que parce qu’elle sait fédérer, en évitant par exemple les épices trop brûlantes, pour se concentrer sur les mélanges parfois sucrés-salés, audacieux et délicieux ! Le Kabuli Pulao, un plat de riz aux carottes, aux raisins secs et aux épices, étant un bon exemple.

Éthiopie

La cuisine éthiopienne, plutôt bien représentée en Angleterre mais scandaleusement ignorée chez nous, est surprenante à bien des égards. À commencer par ces grandes galettes que l’on sert à toutes les sauces, accompagnant des plats qui ne ressemblent à rien de ce que vous avez pu manger jusque-là. Oui, la gastronomie éthiopienne est capable de vraiment surprendre. Dans le bon sens ! Et surtout, ne jamais terminer le repas sans un petit café !

Cambodge

On connaît par cœur la gastronomie chinoise, vietnamienne ou thaïlandaise, mais pas vraiment celle du Cambodge. Une cuisine généreuse, reconnue aujourd’hui de plus en plus à sa juste valeur, épicée et audacieuse. Comme le Fish Amok, le plat de poisson au lait de coco, avec du kroeung, une épice de caractère. Un must !

Iran

Elle aussi caractérisée par un mix d’influences, la gastronomie iranienne vaut largement le détour. Des légumes piquants, des épices dans tous les sens, de l’eau de rose et des spécialités qui vont du Fesenjan, un somptueux ragoût, à des mets à base de grenade ou de noix, dont les origines remontent à des temps reculés.

Amérique

On parle ici de la gastronomie des Amérindiens. Une cuisine malheureusement rare, qui n’a donc rien à voir avec les barbecues XXL et autres burgers, mais qui mise plutôt sur les saveurs plus green, avec des recettes mettant en valeur le maïs, la canneberge, les avocats, les tomates et le riz sauvage. Les Indiens d’Amérique qui détiennent aussi le secret d’un savoureux ragoût de maïs aux haricots de Lima et autres légumes de saison.

Tibet

Bien sûr, certains plats tibétains évoquent la gastronomie chinoise mais on trouve néanmoins suffisamment de différences, quand on creuse un peu, pour louer l’originalité des Tibétains en matière de cuisine. Une gastronomie qui n’exploite pas du tout le poisson, considéré comme sacré par les Tibétains, mais qui fait la part belle aux nouilles de blé et à la viande de yak, agrémentée de légumes divers et autres épices.

Irlande

Le seul plat irlandais qui semble être parvenu à s’offrir une belle popularité est le fameux ragoût à la Guinness. Mais après ? Après, il y a le shepherd’s pie, un hachis parmentier local, la tourte à la Guinness, l’apple crumble, les potatoes farls, des galettes à la pomme de terre, le Porter cake, à la bière et aux raisins secs ou encore le cornish pastie, un chausson aux légumes et à la viande (ou seulement aux légumes en version vegan).

Bolivie

Le quinoa, les haricots et les pommes de terre ont contribué à façonner la délicieuse gastronomie bolivienne, mais pas seulement. Moins connue que la cuisine argentine, elle demeure pourtant tout aussi recommandable, avec une profusion de boulettes frites garnies à la viande, aux légumes ou au fromage. Une spécialité parmi d’autres…

Malte

Le royaume des soupes ! En toutes saisons, on déguste ici des breuvages riches et atypiques. Un exemple ? Le kusksu, une soupe à mi-chemin avec le ragoût, composée de fèves, d’herbes diverses, de tomate, de menthe et de pâtes. Une gastronomie qui a su exploiter ses diverses influences, dues à la position géographique de Malte.

Birmanie

En Birmanie, on sait parfaitement exploiter les richesses naturelles pour cuisiner d’étonnants plats. Des plats à base de riz et de nouilles, agrémentés de feuilles de thé, de chou, de chili, de coriandre et d’arachides grillées. Des spécialités de viandes ou de poisson, végétariennes aussi, qui mettent en avant un remarquable équilibre des saveurs.

Le tour du monde de la graille.