Faire ses fringues soi-même, ça fait rêver. Être capable de transformer les vieilles nappes de mamie en vêtements ultra tendances et complètement uniques, ça donne envie. On regarde des vidéos, c’est satisfaisant. On achète une machine, puis on découvre l’envers du décor. Coudre, c’est trop bien, mais au début… Quelle galère !
Enfiler la machine
C’est un peu la base, mais c’est aussi une sacrée galère au départ. Déjà, on se rend compte qu’il n’y a pas un, mais deux fils. Puis l’existence d’une canette. Et de cette petite trappe à ouvrir pour la glisser. Puis de ce stratagème de moteur avec cette molette à pousser pour qu’elle se remplisse. Bref, la galère. Autant on prend vite le coup de main, autant la première fois, ça prend une heure et deux tutos YouTube !
Comprendre le vocabulaire
« Ouvrir les coutures » ? Surpiquer ? Surjeter ? Décatir ? Droit-fil ? Whaaaat, c’est quoi tout ça ??? Jusqu’il y a quelques semaines, pour moi, « Faufiler », ça s’écrivait seulement « faux-filet », et ça n’avait pas du tout la même saveur !
Coudre à l'envers
C’est assez contre intuitif au départ, mais oui : en couture, on assemble presque toutes les pièces à l’envers, avant de les retourner. Levons notre verre à toutes ces heures passées à découdre pour recoudre, parce qu’on avait cousu dans le mauvais sens. Relou.
Coudre droit
Ah bah ça parait ultra-simple en vidéo, mais dans les faits, ce n’est pas la même affaire ! On se trouve des petites techniques pour s’aider au départ, comme tracer la ligne à la craie, ou ajouter un scotch de couleur à bien suivre sur la machine. On fait ce qu’on peut, jusqu’à que le mouvement vienne tout seul (spoiler : c’est long).
Comprendre un patron
Entre la taille du bordel, les 50 feuilles A4 imprimées à assembler correctement, les détails de découpes, les coupes au pli, l’emplacement du droit-fil, la superposition, le calque, l’ajout des marges de coutures et tout le bazar, il y a de quoi décourager les futurs couturiers. On va faire des petits disques démaquillants pour commencer. C’est sympa les carrés. C’est simple.
Se rendre compte que notre cousette est beaucoup trop petite
… Et réaliser que les tailles de patrons sont complètement différentes de celles du prêt-à-porter. À l’avenir, on prend toutes ses mensurations pour choisir la bonne taille. Oui, on peut se retrouver à coudre un modèle en 44 alors qu’on fait du 38 en magasin. C’est normal, pas de panique ! Dans tous les cas, il vaut mieux que ce soit trop grand que trop petit : on aura moins de mal à retailler une pièce, qu’à la rallonger.
Dépenser toute sa thune
On a tous commencé en se disant « Trop bien, je vais refaire mon dressing à bas coût ! ». Puis on a découvert le prix d’un mètre de tissus. Puis le prix d’un patron. Et de tout le matos nécessaire. Résultat : coudre est tellement économique qu’on a jamais aussi vite été à découvert.
Couper son tissu
Ah bah ça aussi, ça semble être un jeu d’enfant, mais non ! C’est long, c’est chiant, on découvre que certains tissus s’effilochent en deux-deux, on coupe à moitié droit, on galère avec nos vieux ciseaux, on fait des plis, le patron bouge, AHHHHHH. STOP. Le meilleur des investissements pour rendre ce moment un peu moins douloureux, c’est d’investir dans une planche de découpe et un cutter rotatif (une roulette) !
Poser une fermeture éclair
Déjà, faut tout coudre à l’envers. Ensuite, il faut avoir la bonne distance pour qu’elle ne soit pas trop visible, mais qu’elle puisse s’ouvrir quand même. Faut coudre droit, à égale distance du bord, penser à l’ouvrir ou à la fermer selon le projet, l’entailler sur les angles,… Bref, le zip fait peur. Et c’est normal.
Mettre ses épingles dans le mauvais sens
On est plein de bonne volonté, et on prend le temps de bien « bâtir » notre pièce avant de coudre. On met moult épingles pour bien maintenir le tout, et on passe ENFIN à la couture, mais… SURPRISE ! Nos épingles sont dans le mauvais sens, tête de l’épingle vers le haut, ce qui les rend impossibles à retirer au fil de l’évolution de notre ouvrage. CHIAAAAAAANT !
Choisir les bonnes aiguilles et le bon fil
Selon l’épaisseur et la matière du tissu, il faudra des aiguilles et des fils plus ou moins épais. C’est généralement après avoir cassé ou tordu une aiguille sur un tissu beaucoup trop épais qu’on comprend, et qu’on se pose les bonnes questions.
Coudre une couture "invisible"
Qui finit aussi invisible que le nez au milieu de ta figure.
Trouver de la place pour tout ce bazar
Commencer la couture, c’est se mettre à acheter du fil, des aiguilles, des ciseaux, un mètre, une règle, des craies pour tissus, des épingles, des mètres de tissus, une machine à coudre, et tout un attirail particulièrement encombrant. La première galère, c’est de trouver comment pousser les murs de ton 15 m² pour stoker tout ça. Courage.
Si tu te lances à peine, viens donc faire un tour du côté des erreurs à ne pas faire quand on apprend à coudre. Un top pour t’éviter de longues heures de souffrance.