Pendant un long voyage scolaire ou une sortie de centre aéré, t’as toujours le droit à un petit film pour faire passer le temps. Ce film là, c’est rarement un vrai chef d’oeuvre, et de toute façon t’as pas trop le choix parce que ton chauffeur n’a que 3 cassettes de dispo dans sa boîte à gants. Si t’as un peu de bol, ça sera même des DVD. Voilà un petit aperçu de ces œuvres cinématographiques qui viennent le plus souvent transformer un trajet un peu morne en un trajet juste un peu moins morne.
Ps : ce top est basé sur des expériences personnelles et des sondages extrêmement sérieux menés parmi un échantillon de 10 personnes âgées de 22 à 28 ans. Partage-nous ta propre expérience qui doit être tout aussi géniale.
Yamakasi (2001)
Un groupe de 7 potes s’amuse à faire du parkour (grosse nouveauté à l’époque, on trouvait tous ça trop classe), mais un gosse veut les imiter et se pète la gueule parce que son cœur est un peu mal foutu. A partir de ce moment, les gars qui culpabilisent un peu décident de financer son opération en cambriolant les chirurgiens de l’hôpital. Et là, festival d’émotions : de la joie, de la tristesse, du rire et même de l’excitation. Et beaucoup de bons sentiments. Un film parfait à voir sur une toute petite télé au bout du couloir de bus.
Taxi 1 (1998)
Un chauffeur de taxi qui roule trop vite. Un flic qui a pas son permis. La paire parfaite pour un film de qualité. Je me souviens l’avoir vu dans un car Mercedes Tourismo RH/M RH sur un trajet Haubourdin/Fort-Mahon-Plage. Le pied.
Nos jours heureux (2006)
Celui-là est un peu mieux que les autres, mais il est quand même parfait pour avoir sa place dans le cœur de nos chauffeurs préférés. Une histoire de colonie de vacances, forcément, on regarde ça dans le bus de colo, parce que c’est une vraie mise en abyme, une sorte de Inception mais dans la vraie vie. Un truc de déglingos.
Moi, César, 10 ans et demi, 1m39 (2002)
C’est l’histoire de César, 10 ans et demi, 1m39. Il est un peu mal dans sa peau et amoureux d’une fille alors il la suit comme un con à Londres pour qu’elle aille retrouver son père qu’elle ne connaît pas. Bravo César, on se laisse influencer parce qu’on a envie de pécho, c’est du joli ! En tout cas, le film a fait son petit effet quand on filait à vive allure sur la A7, « l’autoroute du Soleil » comme on aime à l’appeler.
Camping (2006)
Aaaaah, Patrick Chirac ! Bon en fait c’est tout ce que j’ai retenu de ce film. Une histoire de camping avec des campeurs dedans. Y’avait aussi des péripéties, je crois, puis une résolution de l’intrigue vers la fin. Bref, parfaitement calibré pour partir en vacances dans un véhicule motorisé de 68 places.
Fast & Furious (2001)
BAM de l’action, des voitures tunées avec des néons en dessous, de la nitro, des attaques de camions, un policier infiltré, un truc de malade. Tu regardes ça sur l’autoroute en imaginant que tout se passe 500 mètres derrière toi et tu te dis que quand même les mecs sont un peu fous parce qu’ils ne respectent pas du tout le code de la route.
Le Roi Lion 2 : L'honneur de la tribu (1998)
On peut voir des Disney aussi dans le bus, mais jamais ceux qu’on a envie de voir. Le Disney version car scolaire est une suite, et plus particulièrement une suite nulle de film trop bien. Donc le Roi Lion 2 est le candidat parfait. Pas particulièrement horrible à regarder, il vient se greffer à une oeuvre générationnelle forte sans réussir à marquer les esprits. Un must pour partir à Saint-Froult à bord d’un monstre de ferraille.
Rasta Rocket
Nostalgie. C’était quand même sympa Rasta Rocket. Des Jamaïcains qui font du bobsleigh, c’est cocasse. Y’a sûrement eu une promo sur les cassettes à l’époque parce que je ne connais pas un seul chauffeur de bus qui ne possède pas ce petit bijou de comédie.
Maman j'ai raté l'avion (1990)
C’est à la fois le film de Noël parfait et un film spécial longs trajets de colo. L’histoire était assez simple à comprendre pour nous qui étions des enfants (et donc un peu cons) : un gosse rate son avion puis défend sa maison face à des cambrioleurs. Pas plus compliqué que ça. Ni bon ni mauvais mais culte. J’avais du mal à suivre le film puisque je me suis demandé pendant environ 1h30 si je devais tenter d’approcher ma main de celle de Mathilde, ma voisine de bus qui avait des trous dans tous ses vêtements.
Maman j'ai encore raté l'avion (1992)
On refait la même chose mais à New York, pas fou fou. Heureusement Macauley Culkin n’était pas encore le jeune drogué qu’il deviendra par la suite. Petit ange parti trop tôt sur le chemin des substances illicites.
Je dois te laisser, on fait un arrêt pipi sur l’aire d’autoroute de Portes-lès-Valence. Bisous.