Les meilleurs ont droit à l’erreur, c’est vrai, et ils nous le prouvent régulièrement comme on va vous le montrer ici. Tous les réalisateurs dans ce top sont connus et reconnus, parfois même vénérés et la plupart ont au moins à leur actif un film culte qui restera à jamais dans l’histoire du cinéma, un, mais pas tous.
Francis Ford Coppola - Jack
Quand on est responsable au minimum de deux des meilleurs films de l’histoire du cinéma, on a un devoir : celui de ne pas faire n’importe quoi. Dommage pour notre vieux FFC qui s’est un peu égaré avec Jack, l’antithèse totale du Parrain. On y retrouve Robin Williams en petit garçon de 10 ans dans un corps de quadra. Comme Apocalypse Now, Jack fout le cafard, mais pas pour les mêmes raisons.
Wes Craven - L'amie mortelle
Un petit génie ressuscite l’amour de sa vie en lui incorporant le cerveau d’un robot de sa fabrication et ensuite la mort-vivante robot se transforme en tueuse et explose la tête de quelqu’un avec un ballon de basket. Déjà ça pose un peu les choses. Quand on sait qu’on a aux manettes le mec responsable juste avant de La Dernière Maison sur la gauche, de La Colline a des Yeux ou des Griffes de la Nuit, on doute un petit peu. L’amie mortelle est une purge dont on se serait bien passés.
Les frères Cohen - Ladykillers
Généralement, les frères Cohen sont assez doués pour faire rire, ils l’ont prouvé à plusieurs reprises (Fargo, The Big Lebowski, Burn After Reading) mais là, quoi qu’en disent certains fans absolus, Ladykillers est un échec dont un critique affirma que les vannes n’étaient « même pas dignes des frères Farrelly ». Ouch.
Ridley Scott - Une grande année
Parce qu’on ne peut pas faire QUE des chefs d’oeuvre, Ridley Scott a décidé qu’après Gladiator et la Chute du Faucon Noir, il allait se livrer à une petite bluette de carte postale provençale et on se dit qu’il aurait peut-être mieux du se limiter à ça : une carte postale, pas la peine de faire un film à 35 millions de dolls Ridley.
Brian de Palma - Le Bûcher des vanités
Tom Hanks, Bruce Willis et Melanie Griffith, le all-star, la A-team, le casting deluxe qui aurait dû assurer au Bûcher des Vanités et à Brian de Palma un carton total après Les Incorruptibles ou Scarface. Il n’en fut rien et l’adaptation du roman du même nom fut un four total, tant public que critique, ce qui est totalement mérité.
John Carpenter - Ghosts of Mars
Carpenter, au même titre que Craven, est (était) un maître de l’horreur avec un tableau de chasse impressionnant : The Thing, The Fog, They Live, Halloween et tant d’autres. Le problème c’est que John s’est un peu égaré avec son dernier film, un foirage total avec Ice Cube et Statham, qui tient plus de la farce que d’autre chose. 10 après Carpenter a tenté un come-back avec The Ward (2011), pas beaucoup plus convaincant.
Steven Spielberg - 1941
Replaçons nous dans le contexte : en 1979 Spielberg a à son actif Duel, Les Dents de la Mer et Rencontres du 3ème type, autant dire que tout le monde le céssu si vous me passez l’expression. Et là PAF, le mec sort une comédie de guerre totalement ratée, poussive et gênante qu’il a lui-même critiquée ouvertement par la suite. Vu le reste de sa carrière on lui pardonne.
George A. Romero - Le Vestige des morts-vivants
Je ne vais pas dire de mal de Romero parce que c’est un peu le papy zombie que je n’ai jamais eu, mais il faut reconnaître que son dernier film en date, Le Vestige des morts-vivants, est loin d’être une réussite. Le précédent (Chronique des morts-vivants) n’était déjà pas facilement défendable mais là on se dit que la retraite ne serait pas si mal tant Le Vestige ressemble à une parodie Scary-moviesque.
Oliver Stone - Alexandre
Un long supplice de mecs en jupettes pas du tout sauvé par Colin Farrell et qui ne se regarde que pour 2 raisons : Oliver Stone a fait Platoon et Rosario Dawson est toute nue dedans. Voilà.
Robert Rodriguez - Les Aventures de Shark Boy et Lava Girl
Rodriguez c’est le génial Une Nuit en Enfer, The Faculty et même dans un autre registre la trilogie Spy Kids, mais entre Sin City et Planète Terreur, le réalisateur américain a commis les immondes aventures 3D de Shark Boy et Lava Girl. Pas forcément pire que Spy Kids même si nettement plus moche ET EN 3D. Déso mais on passe Robert.