“D’après une histoire vraie” est devenu un label pour appâter le chaland. Mais bien souvent, il n’en est rien. Surtout pour les films d’horreur avec des histoires de possessions en tous genres, il va sans dire que la supposée source véridique est à prendre avec des pincettes. Mais en dehors de ces films naturellement fictifs, il existe pléthore de films réellement inspirés de faits réels dont la soi-disant véracité est pourtant un peu biaisée…
The Revenant
Hugh Glass n’a jamais eu un fils les cocos, donc peu probable que sa vengeance fut motivée par sa mort. Peut être que c’était juste la mort d’un type qu’il aimait bien ?
Fargo
Malgré l’annonce en début de film expliquant que les noms des personnages ont été changés mais que le film est inspiré de faits qui ont réellement eu lieu dans le Minnesota, absolument rien ne prouve que c’est vrai. MYTHOS les frères Cohen.
La liste de Schindler...
… n’a jamais existé. D’après l’historien David M. Crowe, Mr. Schindler était en prison à la période à laquelle il aurait constitué cette fameuse liste dans le film de Spielberg. En fait, il n’aurait pas grand-chose à voir avec cette opération sauvetage, le film en a fait un héros mais selon l’historien David M. Crowe, c’est un tout petit peu bidon.
Gladiator
Dans le film, Maximus défonce Commode en duel, alors qu’en vrai ce dernier p’tit rigolo a été assassiné dans son bain après douze ans de règne tranquillou billou (j’en profite pour remettre cette expression au goût du jour).
Erin Brockovich, seule contre tous
Le film bien que très chouette se termine dans la joie et la bonne humeur. Mais dans les faits, les victimes de la Pacific Gas and Electric Company n’ont toujours pas été dédommagées. SYMPA.
Argo
Dans le film, la CIA sort en grande sauveuse de cette opération grimage de diplomates en équipe de tournage, sauf que dans la vraie histoire vraie, c’est surtout le Canada qui est responsable de cette réussite.
Amadeus
Si le film dépeint un Mozart un peu glandu détesté par le compositeur Antonio Salieri qui aurait même orchestré son assassinat, il se trouve qu’en fait Salieri et Mozart étaient plutôt potos.
Braveheart
Le chevalier écossais Wallace et ses peintures de guerre bleues sur le visage sont un détail quelque peu anachronique, ces peintures n’étaient traditionnellement utilisées qu’un millénaire avant les faits, de la même façon que le kilt ne rentrera dans le Scotish style que trois siècles plus tard.
The Danish Girl
Le film retrace l’histoire de Lili Elbe, la première femme transgenre de l’histoire qui a pu changer de sexe, et de sa femme Gerda. Sauf que dans le film elle se tape un autre mec alors que dans la vraie histoire, elle est bisexuelle mais plutôt à tendance lesbienne.
Le pont des espions
Le film montre que le pilote de la CIA Gary Powers a été torturé méchamment par les vilains russes, sauf qu’en fait ils ne lui auraient rien fait. Il aurait même pratiqué beaucoup de tricot durant sa captivité. Pas de quoi chier une pendule.