ET EN FAIT, à la fin, c’était un rêve. Soit la chute la plus pourrie du monde. Voilà c’est tout pour l’introduction, car, dans le fond, cette introduction n’est qu’un rêve. Elle n’existe pas. Toi non plus tu n’existes pas.
P.S : ATTENTION DES SPOILERS DERRIÈRE TOI.
Alice au pays des Merveilles
Adapté du livre du même nom, il s’avère que la petite Alice faisait une sieste pépouze parce que sa grande sœur l’avait ennuyée sévère. Du coup ça rend tout ça beaucoup moins drôle qu’on le pensait. Et en plus elle était même pas sous LSD.
Vanilla Sky
Remake du film Ouvre les yeux d’Alejandro Amenabar (réalisateur de qualité s’il en est, parce que Les Autres c’est quand même un film qui claque), Vanilla Sky nous parle de Tom Cruise en proie à des crises d’hallucinations suite à un accident de voiture et une opération de chirurgie esthétique. Et au final, tous les événements qui suivent l’accident, c’est que du faux. On en dira pas plus parce qu’on vous spoile déjà la fin des films suivants donc bon.
La magicien d'Oz
Un film surtout connu en France parce que les Américains en parlent tout le temps, et entre nous, qui l’a vraiment vu ? Tout ça pour dire qu’à la fin, la gamine se réveille tranquille dans son lit, elle explique à tout le monde ce qui lui est arrivé. Elle se fait ensuite interner et passe le restant de ses jours en asile psychiatrique. Ou pas.
La femme au portrait, Fritz Lang
Un bon film en noir et blanc, avec du meurtre, de l’angoisse servi par un des plus grands réalisateurs allemands… Sauf qu’en fait, tout ça n’est qu’une divagation du personnage principal. Une sorte de mise en abyme, car finalement, un film, ce n’est jamais que la mise en image du rêve d’un réalisateur. C’est beau putain.
L'irrésistible North, Rob Reiner
On y trouve Elijah Wood petit garçon qui fait le tour du monde pour trouver de nouveaux parents accompagné d’un type en costume de lapin rose. Eh bah non en fait, tout ça, c’est que du faux. Un rêve, et l’on se sent trahi, floué, déçu et choqué.
Mulholland Drive, David Lynch
Mulholland Drive est séparé en deux. Le début complètement incompréhensible jusqu’à que ce que, petite blagounette, la meuf se réveille et ce n’était qu’un rêve ! Le suite se poursuit dans une réalité pas toujours compréhensible non plus, mais ça n’en reste pas moins un chef-d’œuvre.
Les griffes de la nuit, Wes Craven
Vous vous souvenez de Freddy Krueger, le tueur en série bien moins beau que Diane Kruger ? Eh bien dans le premier film il semblerait que l’héroïne ait tout imaginé. Ce qui, d’ailleurs, a du sens quand on voit toute l’importance accordée à la thématique du rêve dans ce film. Sauf qu’en fait la fin est tellement incompréhensible qu’on ne comprend rien de rien. Donc au final on sait pas si la fin elle-même ne serait pas un rêve et le reste la réalité. De toute façon, quand on voit les 300 suites on se dit que c’en était pas un. Nous lançons malgré tout un appel : si quelqu’un a compris la fin du film, qu’il se manifeste !
Total Recall
On est ici dans l’ambiguïté, était-ce un rêve ou la réalité, sachant que la « réalité » du film est de toute façon toujours fictive puisqu’un film n’est pas la réalité. Mais dans la mesure où le film serait une réalité dans laquelle le rêve serait plus fictif que la fiction, Total Recall se situe dans une non détermination. Ambiguïté entretenue dans le dernier dialogue du film quand Schwarzy demande « et si c’était un rêve ? ».
Inception
LA TOUPIS LA TOUPIE LA TOUPIE EST-CE QU’ELLE VA TOMBER BORDELLLL… eh bien on ne saura jamais. Quant à savoir si ce film est un rêve ou une réalité, c’est à toi de choisir. De toute façon t’es dans la matrice et tu n’as aucun choix à faire. Donc ça règle le problème. (On m’a soufflé une réponse à base de bague de Leonardo Dicaprio que je ne dirai pas ici car je n’ai pas envie.)
L'Effroyable Mariée, épisode spécial de la série Sherlock
Parce que j’aime cette série, que tu aimes cette série, que nous aimons cette série, que vous eussiez aimé cette série. Bref, un bon épisode à base d’une rêverie sous drogue qui nous plonge dans l’époque original des bouquins. Ça tombe bien, parce que le XIXe siècle, ça a de la gueule quand même. Surtout le moment où les gens mourraient de la tuberculose et se faisaient emprisonner pour un vol de mouchoir. Alors que franchement, le XXIe siècle avec ses vaccins et son droit de vote des femmes, trop pourri quoi.
Malheureusement, ce top était bien réel. Enfin je sais pas, elle tourne encore la toupie ?
Source : Allociné, Volvic et Évian