2020 c’est beau, c’est tout rond, ça sonne bien, et ça donne envie de jeter un coup d’œil en arrière, à l’année 2000, qui elle aussi était un beau numéro. Et l’année 2000, c’était une période riche en gros films, des œuvres qui ont donc 20 ans (ou qui les auront dans les mois à venir), oui déjà. Certaines n’ont pas bougé d’un poil, d’autres ont mal vieilli, comme des humains finalement. Petit retour sur 20 films qui entrent dans la vingtaine.

Ps : Les films ne sont pas classés, je les ai ajoutés à la va-comme-je-te-pousse. On est là avant tout pour le souvenir, pas pour la compet’.

Gladiator - Ridley Scott

C’est tout simplement le meilleur péplum qu’on ait jamais eu, et ne nous parlez pas de Ben-Hur, au bout d’un moment il faut savoir passer à autre chose. Gladiator n’a pas pris une ride, et sa B.O. encore moins. Et si vous avez oublié les répliques de Gladiator c’est ici que ça se passe.

Memento - Christopher Nolan

Un héros qui a de gros troubles de la mémoire immédiate, une chronologie inversée, une ambiance étouffante, et surtout un thriller dingue. Un chef d’oeuvre. Un de mes films préférés que je materai encore dans 20 ans.

Incassable - M. Night Shyamalan

Un an après Sixième Sens, Shyamalan faisait encore de bons longs-métrages, et il nous a pondu ce film de super héros pas comme les autres, qui, on l’ignorait, serait ce qui lui permettrait de faire à nouveau de bons films 16 ans plus tard. Et puis ce face à face Bruce Willis/Samuel L. Jackson, c’était canon.

Kuzco, l'empereur mégalo - Mark Dindal

Complètement barré et rempli de répliques cultes, Kuzco est l’un des meilleurs dessins animés Disney (après le Roi Lion et Hercules, parce que faut pas déconner). A noter quand même qu’Izma a hanté les cauchemars de certaines personnes à la rédac. Si vous me payez je vous balance les noms.

X-men - Bryan Singer

Vous voulez un film qui a particulièrement mal vieilli ? Voilà X-Men, premier du nom, qui a une esthétique et des effets spéciaux dépassés (on pourrait presque voir les câbles effacés en post prod), mais qu’on pardonne parce qu’il était tout ce qu’on attendait à l’époque. Y compris la musique électro.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Destination finale - James Wong

Un groupe d’ados échappe à un accident dans un avion, et du coup la Mort veut tous les zigouiller un par un. On regardait plus pour se marrer que pour avoir peur, et ça nous a fait passer de bonnes soirées. Allez on va se le remettre bientôt.

Requiem for a dream - Darren Aronofsky

Film déprimant au possible, avec une B.O. inoubliable. On en ressort dégoûtés mais admiratifs. Probablement ce qu’il y a de mieux pour parler des addictions.

Billy Elliot - Stephen Daldry

Billy préfère faire de la danse plutôt que de la boxe, mais son père et son frère, un peu homophobes sur les bords, ne sont pas du même avis. C’était une belle histoire, mais bizarrement on n’a pas spécialement envie d’y retourner.

In the mood for Love - Wong Kar-Wai

Les plans ultra travaillés et esthétiques de Wong Kar-Wai lui avaient permis de rafler le césar du meilleur film étranger en 2001 avec ce drame sur fond d’échangisme non désiré. On n’avait plus l’habitude des oeuvre qui disent beaucoup sans êtres bavardes.

La faute à Voltaire - Abdellatif Kechiche

Le premier long-métrage de Kechiche est aussi l’un de ses meilleurs. C’est l’image d’une immigration optimiste et humaine, qui part un peu dans tout les sens, qui dure un peu trop longtemps, mais qui marque.

Battle Royale - Kinji Fukasaku

A une époque, au collège, il fallait absolument avoir vu Battle Royale, ce film qui nous transforme en voyeurs, spectateurs d’un combat en arène entre des étudiants japonais. L’idée était brillante, et elle a fait plein de bébés, que ce soit des films, des livres ou des jeux-vidéo. On fera moins les malins si un jour ça arrive en vrai.

Snatch - Guy Ritchie

Rien que pour voir Brad Pitt jouer un boxeur gitan avec un accent à couper au couteau, ce film vaut la peine. Pour le reste, rien ne sert de crier au génie, ça s’oublie vite.

American Psycho - Mary Harron

3 mois après Requiem for a dream, on nous a sorti un autre film qui place la barre du malaise très très haut. Ici, la cible, c’est une société malade et des requins en manque d’empathie. Christian Bale crève toujours autant l’écran 20 ans plus tard.

Chicken Run - Peter Lord, Nick Park

Les créateurs de Wallace et Gromit ont pris leur petite pâte à modeler pour faire vivre des poules qui cherchent à s’échapper de leur enfer. Il faut aimer l’esthétique, mais le boulot monstre qu’il y a derrière est impossible à critiquer. Et c’est drôle.

Tigre et Dragon - Ang Lee

L’esthétique de ce film est restée ancrée dans ma mémoire à tout jamais. Il faut aimer les acrobaties avec des câbles, mais c’est sublime. Si vous voulez des jolies bastons, vous allez en avoir (avec beaucoup de récit entre deux, quand même).

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Scary Movie - Keenen Ivory Wayans

Les parodies de film d’horreur font souvent les meilleures comédies. Ici, Scream, Le Projet Blairwitch, Souviens-toi l’été dernier ou encore Le Sixième Sens font partie des grosses références tournées en dérision. D’accord, c’est souvent vulgaire, mais bon, hein, enfin vous comprenez quoi…

Space Cowboys - Clint Eastwood

Envoyer des vieux briscards du cinoche dans l’espace, c’était forcément une bonne idée, même si à l’époque on a tous tiqué en découvrant le titre de ce film.

Le Goût des autres - Agnès Jaoui

Un casting 5 étoiles pour une comédie française avec autant d’astres. C’est sûr que ça change des Dany Boon.

O'Brother - Ethan et Joel Cohen

Un des plus beaux films et une des plus belle B.O. de cette liste. Si je voulais être putaclic, je vous dirais que l’histoire de ces trois prisonniers en cavale enchaînés les uns aux autres va vous émouvoir.

La famille foldingue - Peter Segal

Il nous fallait une comédie de merde pour finir ce top et voir que l’année 2000 ne nous a pas laissé que du bon. Pauvre Eddy Murphy, il y a de grandes chances pour que lui-même n’ait jamais voulu participer à ce naufrage grossophobe.

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