Vous avez aimé The Haunting of Hill House ? Ca vous a donné envie d’habiter dans une maison hantée ? Ou au contraire de ne surtout pas habiter dans une maison hantée ? Ou au contraire de ne plus jamais entendre parler de maisons hantées ? Ou au contraire de ne parler plus QUE de maisons hantées 24 heures sur 24 ? Quelle que soit votre situation, sachez qu’ici, on parle de maisons hantées et de familles qui en ont fait les frais.

La famille Smurl, 13 ans d'horreur

On dirait un film pour plusieurs raisons : d’abord parce que ça se passe en Pennsylvanie, dans une rue qui s’appelle Chase Street. Ensuite parce que les parents s’appellent Janet et Jack et avaient 4 filles. Enfin parce que la maison qu’ils venaient d’investir était en semi-ruine. Pendant 13 ans, les Smurl ont tenu bon, rénovant pied à pied la baraque tout en vivant un enfer (selon leurs dires) de persécutions démoniaques : viols nocturnes par des fantômes, viol diurne pendant un match de baseball, projection du chien familial contre les murs… Au final, les époux Warren ont débarqué pour mener leur petite enquête et ont conclu à la présence de 4 fantômes, dont trois étaient morts dans la maison et le quatrième était un démon qui faisait son chefaillon auprès des trois autres. En 1987, les Smurl ont fui, c’était plus sage.

Ephraïm Tagori de la Tour et le château de Veauce

C’est l’un des seuls phénomènes de maison hantée directement documenté par des journalistes. Cela se passe au château de Veauce, cédé en 1973 au baron Ephraïm Tagori de la Tour (ça ne s’invente pas). Celui-ci est un original, ancien officier de l’armée britannique né à Jérusalem qui a participé à la Seconde guerre mondiale et à la guerre des Six jours. Assez rapidement, Tagori commence à raconter à qui veut l’entendre qu’il rencontre tous les soirs à minuit le fantôme de Lucie, une jolie domestique convoitée par un ancien propriétaire du XVI°, dont la femme, jalouse, aurait laissé la jeune fille mourir de faim enfermée dans une salle.

Pour en avoir le coeur net, une équipe de France Inter est dépêchée sur place en août 1984. Elle y rencontre un médium, Raymond Réant, et sa petite fille de 10 ans. A minuit, ils se promènent dans le château et on entend clairement sur l’enregistrement les sons du fantôme, qu’une photo vient saisir pendant son apparition spectrale. La petite fille est terrifiée, les équipes d’Inter aussi. A ce jour, on n’a pas pu expliquer rationnellement ce phénomène.

La famille Perron, à l'origine de The Conjuring

Encore un couple d’Américains, Carolyn et Roger Perron, qui emménage dans une grande maison de l’Est américain datant des années 1730 avec leurs 5 petites filles. Les anciens proprios donnent le ton en leur conseillant de laisser les lumières allumées la nuit. Les Perron s’en foutent. Résultat, dès la première nuit, Carolyn est réveillée en pleine nuit parce qu’elle décrit comme le spectre d’une vieille dame dont la tête pend et qui se fait appeler Bathsheba, sans lien avec la nourriture pour chat. Pendant ce temps-là, les filles faisaient copain copain avec Manny, un petit garçon triste qui les observait continuellement. Sinon, à 5h15 tous les matins, des esprits malveillants saisissaient les enfants par les jambes pour les empêcher d’échapper à l’odeur de chair en décomposition qu’ils libéraient dans toute la maison.

Les Hodgson et le fantôme d'Enfield

L’histoire se passe en Angleterre, entre 1977 et 1979. Une mère célibataire, Peggy Hogdson, emménage dans une petite maison de banlieue avec ses deux filles de 13 et 11 ans. Le fantôme s’en prend recdi aux enfants, ne cessant de les menacer avec une voix d’outre-tombe, de faire voler les chaises en éclat et de taper contre les murs. Puis ça s’accélère quand la petite de 11 ans se met à parler comme un démon parce que le fantôme de Bill Wilkins, qui est mort dans la maison des années plus tôt, s’empare de son corps.

Les Brugerolle et le fantôme d'Ardes-sur-Couze

Au tout début des années 1990, dans la bourgade d’Ardes-sur-Couze en Auvergne, Anne-Elisabeth Vidal hérite de la maison de ses voisins. C’est une belle maison bourgeoise restée dans son jus années 1920 où la famille vient passer ses vacances. La mère y emmène ses deux enfants, Christian et Thierry, âgé de 8 et 6 ans. Un dimanche, en plein après-midi, l’aîné aperçoit dans le couloir du premier étage un pantalon rouge courir vers lui à toute vitesse. Terrifié, il s’enfuit, mais n’en parle pas, de peur qu’on le prenne pour un fou. Quelques années plus tard, lors d’une discussion avec son frère devenu adolescent, celui-ci lui raconte avoir vécu exactement la même chose : un pantalon rouge se dirigeait vers lui.

Après investigation, les frères ont retrouvé un pantalon en velours rouge dans une malle fermée à clé et qu’ils n’avaient jamais pu ouvrir quand ils étaient enfant. L’énigme demeure.

Les Snedeker

Trois garçons, une fille et leurs deux cousines. Deux parents, Allen et Carmen Snedeker. En 1986, ils emménagement dans une maison du Connecticut et se rendent compte au bout de quelques jours que la maison abritait autrefois des pompes funèbres. Dans les jours qui suivent, l’aîné de la famille affirme avoir vu des démons l’attaquer, tandis que les parents se plaignent d’avoir été attaqués sexuellement par des esprits. Les Warren débarquent et leur radar à démons s’affole. Les Snedeker fuient. Et emportent apparemment leurs démons avec eux, puisque, depuis, aucun incident n’a été relevé dans la maison.

RIP les DeFeo

Amityville, ça vous dit quelque chose ? Parce que c’est là, au numéro 112 d’Ocean Drive, que Ronald DeFeo Jr. a pris un 22 long rifle un soir de novembre 1974 et a abattu méthodiquement ses deux parents, ses deux frères et ses deux soeurs pendant leur sommeil. Arrêté, le gosse a affirmé que des voix lui avaient ordonné de tuer tout le monde. L’année suivante, la famille Lutz emménage dans la maison. Tous les jours, à 3h15, le père de famille, George Lutz, est réveillé par d’étranges voix. Or, 3h15, c’est l’heure exacte à laquelle Ronald DeFeo a tué toute sa famille. Les Lutz assurent avoir également observé des créatures semblables à des cochons avec les yeux injectés de sang déambuler dans les couloirs. Ils ont logiquement fini par déménager.

Les Langlois à Bresles

Une histoire éminemment récente : en 2011, Alain et Maryline Langlois emménagent à Bresles, dans l’Oise, et ne tardent pas à trouver l’ambiance bizarre. Tous les soirs, ils sont réveillés en sursaut par des tintamarres dont l’origine est située sous leur lit… Sans compter le vent froid qui leur caresse le bras, et uniquement le bras, en permanence. Ah, et l’apparition d’une fille de 6 ans au grenier. Aussi. On avait oublié de le mentionner. Au final, ça s’est terminé par un bon vieil exorcisme.

La maison hantée de Hempempont

Située à Villeneuve d’Ascq, cette maison a été le théâtre de plusieurs phénomènes zarbis. Occupée par les Allemands, elle aurait été le théâtre de la mort d’un petit garçon de 5 ans à la Libération. C’est à compter de cette mort que les bizarreries ont commencé : les premiers locataires d’après-guerre racontent que des cris et des pleurs d’enfant les empêchaient de dormir la nuit. Ensuite, les occupants se succèdent : avant les années 70, aucun ne reste plus de trois mois. Pire, 3 personnes se pendent dans la chambre qu’occupait le gosse.

Un jour, on entreprend des travaux de rénovation. Les ouvriers laissent leur petit matériel en place pour le retrouver en morceaux le lendemain matin… Finalement, en 2006, une église évangéliste s’installe dans la baraque et là plus rien. Jusqu’à ce qu’en 2014, la maison soit ravagée par un incendie volontaire.

Les Meslat au Cramant

En 1967, la famille Meslat récupère une maison longtemps inhabitée de la Marne. Ca commence doucement avec des bruits de pas au grenier toute la journée, des petits cris, un personnage à jambe de bois qui descend l’escalier en pleine nuit. Puis on accélère : les Meslat se retrouvent projetés sans raison contre les murs, ce qui conduit à leur hospitalisation et à leur départ de la maison. Des recherches ont permis d’établir qu’un marin anglais coupable de trahison avait été jeté dans le puits de la baraque. Il était un peu remonté, sans doute, depuis sa mort.

Brrr…

Sources : Listverse, Histoires paranormales